Le vote suisse en faveur de l’expulsion automatique des criminels étrangers continue de susciter de vives réactions dans le pays, comme en France.

Le week-end dernier, les Suisses ont approuvé la proposition du parti xénophobe UDC d’expulser les délinquants étrangers. Comme l’année dernière ils avaient répondu « oui » au référendum sur l’interdiction des minarets, la question se pose : y a-t-il un « problème suisse », comme l’affirme Claude Askolovitch ? Le rédacteur en chef du Journal du Dimanche est allé jusqu’à à taxer le peuple helvétique de « salaud collectif » sur le plateau d’i>TELE.

Mais « la Suisse n’est pas une exception. Elle serait plutôt un avant-poste. Un modèle pour les uns, un contre-exemple pour les autres », estime pour sa part le site d’information Swissinfo. En France, l’initiative de l’UDC a suscité de nombreuses réactions, d’Eric Zemmour au Front National, Marine Le Pen et Bruno Gollnisch se bousculant pour féliciter leurs homologues suisses.

Jugeant que « c’est une vraie leçon de bon sens de nos amis suisses », les députés membres du collectif « La Droite populaire », qui représentent la frange droitière de l’UMP, comptent d’ailleurs s’en inspirer. Pour connaître avant tout le monde les promesses sécuritaires chocs des prochaines élections présidentielles en France, prière de lire les journaux... suisses.