de taux d’imposition minimum sur les très hauts revenus, proposent les socialistes suisses.

« Chérie mieux vaut quitter le pays, j’entends de plus en plus parler de solidarité ! » C’est ce que déclare l’un des personnages d’un dessin de dessin de Mix&Remix dans l’Hebdo. Le magazine suisse fait en effet le tour des conséquences d’un taux minimum d’impôt de 22% à partir de 250 000 francs suisses (environ 185 000 euros) de revenus annuels. Une proposition portée par les socialistes et qui fera l’objet d’une votation citoyenne dans dix jours.

Face à cette initiative qui concernerait au maximum 100 000 personnes, « les patrons des grandes entreprises – Schindler, Stadler Rail, Franke, Swisspor – menacent, soudain à quelques jours du vote, de quitter la Suisse en cas de “oui” ». Au point que Pierre-Marie Glauser, professeur de droit fiscal à l’université de Lausanne, « craint notamment la concurrence de Londres ou de la France », rapporte l’Hebdo !

Car, selon une étude du cabinet KPMG, le fisc hexagonal n’est pas l’ogre souvent critiqué. Pour trouver des conditions vraiment favorables, les riches devraient plutôt poser leurs valises dans les pays de l’Est « aux conditions de vie quelque peu différentes », euphémise le magazine. Pas sûr alors que « l’imposition » l’emporte sur « la douceur de vivre, la nature, la sécurité, les soins et l’éducation ».