Les avantages sociaux, ce sont les différentes prérogatives salariales acquises au cours du siècle dernier (retraites, mutuelles, etc.). Jusqu’ici, les multinationales avaient laissé leurs filières nationales décider de la répartition du gâteau, selon les pratiques du pays. Cette époque est révolue ! tonne La Tribune (21/01). Depuis l’entrée en vigueur des nouvelles normes comptables (voir TE n°42), ce qui coûte cher se voit comme le nez au milieu de la figure. "Les actionnaires peuvent exiger qu’un ménage soit effectué parmi ces avantages à long terme". Qu’ils ne prennent pas cette peine, les entreprises les devancent : 98 % de celles interrogées par le cabinet Towers Perrins annoncent une politique de centralisation et de contrôle drastique des avantages sociaux. Même régime pour tout le monde, quel que soit le pays ! Et dans cette nouvelle donne, les DRH, "jugés plus laxistes", auront moins voix au chapitre que les financiers. Voilà qui risque de relancer l’amour des salariés pour leur job !