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Et le serpent perdit ses plumes
jeudi, 27 janvier 2005
/ Philippe Chevrolet
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/ Done (illustration)
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L’histoire récente des éditions du Serpent à plume est révélatrice de la tendance à l’oeuvre dans le milieu de l’édition. La dimension culturelle aurait-elle encore une quelconque importance ?
Fondées en 1998, les Editions du Serpent à plume furent d’abord une revue littéraire, fondée par un passionné, Pierre Astier. Puis elles enrichissèrent rapidement leur catalogue de plusieurs centaines de titres et des auteurs prestigieux, comme le prix Nobel de littérature John Michael Coetzee ou le Japonais Soseki.
"À l’heure où l’édition française est presque toute entière entre les mains de grands groupes industriels, ajoutent-ils, préserver [le] droit d’un auteur à disposer de son œuvre nous semble fondamental." Une pétition est lancée, qui réunit 1400 signatures. Le bras de fer est toujours en cours. Il devrait se poursuivre en justice. L’ancienne équipe du "Serpent" a reçu le soutien de l’avocat le plus médiatique de l’édition, Emmanuel Pierrat. En attendant, même si de nombreux auteurs, tel que l’Américain Noam Chomsky, sont partis, les nouveaux titres du Serpent à plumes paraissent bien aux éditions du Rocher, sous la direction d’un nouvel éditeur, Christian Séranot, ancien journaliste à RFO.
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