La France y avait songé, avant de renoncer. Plus audacieuse, la Belgique s’engage sur la voie du CV anonyme. De quoi s’agit-il ? De permettre aux candidats à un poste de ne mentionner ni leur nom, ni leur âge, ni leur sexe, ni leur adresse, afin d’échapper à un éventuel tri un peu trop sélectif de la part des recruteurs les moins scrupuleux. En fait, c’est l’administration qui montre l’exemple, explique la Libre Belgique (30 décembre). A partir du 1er février, les services publics devront transmettre les profils qu’ils recherchent à un service central (Selor), qui se chargera de détecter les candidats idoines dans une base de données de CV anonymes. Les recruteurs ne pourront accéder aux coordonnées des candidats qu’en phase finale du recrutement, lorsqu’ils souhaiteront organiser un entretien.

L’article de La Libre Belgique