Blanchis. Les scientifiques de l’université de East Anglia, ont finalement été lavés de l’accusation qui pesait sur eux après l’affaire dite du Climategate. En novembre, quelques jours avant le sommet de Copenhague des hackers avaient diffusé des milliers de mails échangés entre les scientifiques du Centre de recherche sur le climat (CRU) et dénoncé des modifications de courbes de températures. Les climato-sceptiques avaient alors accusé les scientifiques de manipuler volontairement les données pour étayer la thèse d’un réchauffement climatique dû à l’homme.

Une enquête indépendante – la troisième et dernière du genre – menée pendant six mois a rendu ce mercredi ses conclusions : la « rigueur et l’honnêteté » des scientifiques concernés ne peut être mis en doute. Ils ne se sont pas extraits du principe de révision par les pairs (« peer-review ») et ont laissé à la disposition de tout scientifique « compétent » matière à vérifier et reproduire leurs données.

L’enquête a en revanche reproché aux scientifiques leur manque de coopération et d’ouverture après la révélation du scandale. Une enquête parlementaire s’était déjà rangée en mars du côté des scientifiques, assurant qu’ils n’avaient pas cherché à tromper.

 Le rapport de l’enquête