Quelle est l’empreinte écologique d’une pinte de bière, d’un pontage coronarien, d’un mile (1,6 km) à vélo, d’une guerre nucléaire ? Comme d’autres avant lui (Terra eco a sa rubrique « L’Objet »), le Guardian dégaine une série de bilans environnementaux mais joue... les originaux. La preuve avec la bicyclette. Certes, on s’attendait bien à ce que le quotidien britannique précise le poids carbone de la construction du vélo et de tous ses accessoires - 50 grammes par mile - mais pas les calories ingérées par le cycliste pour sillonner l’asphalte. Résultat : le meilleur bilan (65 grammes équivalent CO2) est obtenu avec un régime aux bananes et le plus mauvais avec un menu composé d’asperges. Transportées par avion depuis l’autre bout de la planète, elles se révèlent aussi un bien pauvre carburant pour le cycliste en plein effort.