Déjà représentant diplomatique au Proche-Orient, consultant pour la banque américaine JP Morgan et conférencier très coté, Tony Blair « a allongé hier la liste de ses activités lucratives avec un emploi de conseiller pour une société de capital-risque de la Silicon Valley, Khosla Ventures », annonce le Guardian. Détenue par le magnat indien du même nom, elle a récemment levé 1 milliard de dollars afin de développer « des technologies prometteuses pour réduire les émissions de carbone ».

« Résoudre la crise climatique n’est pas juste un des éléments de l’ordre du jour politique, c’est une priorité urgente qui nécessite innovation, créativité et ambition », a justifié l’ancien premier ministre britannique. Avec son carnet d’adresses bien rempli et son expérience géopolitique « Tony va nous aider dans beaucoup de domaines où des geeks de la Silicon Valley comme nous ne comprennent rien », a expliqué Vinod Khosla.