Après avoir reluqué et photographié les bébêtes du zoo de Pékin, il est possible d’en grignoter certaines parties, rapporte le Guardian. Au menu du restaurant Bin Feng Tang : de la queue de kangourou, du pénis de cerf, du crocodile, du scorpion, de l’orteil d’hippopotame ou encore de la soupe de fourmis... Le tout naturellement vendu à de coquettes sommes.

C’est le journal Legal Daily qui a révélé le contenu du menu la semaine dernière. Certes, le resto incriminé affirme respecter la loi, mais l’affaire n’a pas manqué de soulever les critiques : comment un zoo, dont l’une des missions est promouvoir l’amour des bêtes, peut-il décemment vendre de la viande d’animaux qu’il est censé protéger ? Heureusement, les temps changent, et le Guardian note un petit progrès dans les zoos chinois : alors que des notices accolées près des cages expliquaient auparavant quelles parties des animaux étaient les plus goûteuses et quelles autres étaient les plus prisées par la médecine chinoise traditionnelle, elles ont aujourd’hui disparu.