En attendant que le plan solaire méditerranéen (PSM) se concrétise, la rive Sud de la Méditerranée prend le virage des énergies renouvelables. Résultat : « depuis l’annonce en novembre dernier du projet de construction de centrales solaires dans le sud et l’est du pays, le Maroc suscite l’intérêt de très grands groupes américains, chinois ou coréens. Nos entreprises ne veulent pas se contenter de nettoyer les vitres », confie Amin Bennanou, secrétaire général de l’Association marocaine des industries solaires et éoliennes (Amisole), au site Econostrum.

Idem en Tunisie, où l’on aimerait bien que la quarantaine de projets annoncée cette année profitent aux PME du Nord et du Sud de la Méditerranée. Une trentaine d’organismes se sont donc regroupés au sein de l’Institut euroméditerranéen des énergies renouvelables (Imeder), dont la création a été officialisée hier. Implanté à Perpignan, qui accueille déjà un pôle de compétitivité sur les énergies renouvelables, il pèsera pour que le PSM « ne se limite pas à des projets pharaoniques » et inclue « des initiatives individuelles plus modestes, profitables aux économies méditerranéennes ».