En réponse à :
29 février 2016, par Simon Barthélémy
De Philippe Pujol, Les Arènes, 300 pages, 20 euros.
Il n’y a pas grand monde pour pleurer les morts des règlements de compte à Marseille – plus de 280 en vingt ans. « Tant qu’ils se tuent entre eux, ce n’est pas grave », ose même souvent le maire, Jean-Claude Gaudin. Prix Albert-Londres pour ses enquêtes dans les quartiers nord, Philippe Pujol a, lui, rencontré les proches des caïds abattus. En une succession de tableaux saisissants, il retrace le parcours des minots dans les trafics : guetteur dans (...)