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29 décembre 2015, par Charlotte Simonart
Après un combat de cinq ans, cette Kényenne a réussi à obtenir la fermeture d’une fonderie qui empoisonnait des centaines d’habitants d’un bidonville oublié dans le sud du pays.
« Mama Moshi ! Mama Moshi ! » Phyllis Omido ne peut plus poser un pied dans ce quartier sans que les habitants l’interpellent. « Ce surnom signifie ’’ Mère fumée ’’ en swahili, la langue locale. Ils m’appellent comme ça depuis mon combat contre les fumées toxiques », explique-t-elle, tout sourire. Derrière ce mur à l’entrée d’Owino (...)