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21 novembre 2015, par Marie Parlier
Tambak Lorok est voué à disparaître. Tous les jours, toute l’année, la mer s’engouffre dans les maisons de ce bidonville indonésien. Pendant la saison des pluies, les habitants ont de l’eau jusqu’à la taille. Mais aucun n’imagine partir. Aucun n’a les moyens de partir.
Assis au bout de la jetée en bambou, tandis qu’un soleil rouge feu se lève sur une mer silencieuse, une poignée de pêcheurs surveillent les lignes. Les cabanes en bois perchées sur pilotis se réveillent doucement face à l’horizon d’où (...)