En réponse à :
30 avril 2012 16:26, par taxidermie
Comme toujours, les arguments de V. Despret me semblent bien maigres et peu rigoureux. Même un partisan de la distinction entre hommes d’un côtés et animaux de l’autre sait bien qu’un chimpanzé n’est pas une tique ou un chien. Distinguer l’homme des autres vivants n’implique pas nécessairement l’idée de supériorité. Déjà il en est ainsi chez Aristote : chez un grec il n’y a pas opposition homme/animal, mais animal et végétal ; et lorsque le propre de l’homme est recherché, Aristote dit bien "l’homme est un animal politique, doué de Logos" ; il parle même des vivants en disant "les autres animaux" (incluant (...)