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Société

ONG : comment gèrent-elles les fortes têtes ?

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Stéphane Lhomme et « Sortir du Nucléaire » ne convoleront plus ensemble. Le porte-parole du réseau est renvoyé à ses pénates pour « faute grave ». Trop poil à gratter ? Trop radical ? Difficile de savoir. Une chose est sûre : des fortes têtes, les ONG en comptent des dizaines. Alors comment font-elles pour les gérer ? Réponse à quatre voix.

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  • Beaucoup de belles paroles qui cachent une réalité sensiblement autre.

    Dans les grosses ONG soit tu te tais soit tu pars, les relations sont très hiérarchisées. En ce qui concerne la vie démocratique : le conseil d’administration fait office de pot de fleur et n’a aucun poids réel dans la stratégie.

    Il y a un turn-over incroyable des salariés (jetables et sous-payés) dans les assos, et je ne parle pas des stagiaires auxquels on a recours systématiquement. On retrouve souvent dans la grosse ONG la structure classique des entreprises avec un big boss, une poignée de courtisans et la masse de salariés/stagiaires corvéables à merci. Il y a aussi tous les prestataires anonymes payés à l’heure pour vous faire adhérer dans la rue.
    Drôle de monde dans lequel une majorité des robins des bois d’hier sont devenus les notables d’aujourd’hui.

    Tout cela instille un véritable malaise face aux valeurs défendues sur le papier par ces ONG pour nous faire adhérer…et de fait elles font un gros boulot mais elles ont délaissé leurs travailleurs au profit d’un exécutif qui n’a plus les pieds sur terre.
    Cela expliquerait a posteriori la présence de nombreuses ONG à l’Elysée en 2007 pour cautionner un Grenelle de l’environnement qui s’avère être une pantalonnade.

    Comment nous, simples adhérents des ONG, pouvons changer la donne ?

    10.04 à 00h40 - Répondre - Alerter
    • Confusion dommageable de votre enquête "sur les "Grandes Gueules" :

      - organisations généralistes multi-thématiques : Greenpeace, WWF, FNE,..

      - fédération thématique spécifique : Réseau sortir du nucléaire (qui regroupait jusqu’à la veille de l’AG de janvier environ 850 oraganisation/associations/groupes)

      La gestion et l’organisation d’une association et d’une fédération ne relève pas de la même démarche.
      Ainsi jusqu’à ce jour le RSN n’a pas de "Président" pour éviter la directature (mais évidemment, revers de la médaille, c’est l’appareil "administratif" permanent qui occupe de fait ce pouvoir d’autant que les administrateurs sont eux renouvelés par tiers tous les ans).
      La personnalité forte du porte-parole ayant permis de donner une visibilité tant au RSN qu’aux actions des orgas de terrain et à l’interpellation des populations sur la question du nucléaire (radiation, déchets, contamination, extraction, non-indépendance énergétique, transports sur les routes, incidents, accidents nucléaires, côut prohibitif,...)

      La question de l’institutionnalisation des "grandes" ONG et de leur orientation lobbyiste professionnalisée pose la question de la démocratie citoyenne.

      Par ailleurs, lorsque l’on connait l’organisation pyramidale, de greenpeace par exemple où tout procède du sommet vers le bas (voir ses statuts et réglements) on ne peut que sourire aux propos de son Directeur dont l’arrivée quelques années avant le package "Grenelle de l’environnement - Ultimatum Climatique- etc..." s’était traduite par le licenciement ou le poussage vers la porte de nombre de salariés non-conformes, la suppression des sites internet pendant plus d’un mois des groupes locaux coupables de non-alignement, l’impossibilité d’échanger horizontalement, l’intégration-dilution de la campagne "antinucléaire" dans un nouveau staff généraliste "climat", le refus de soutenir les groupes locaux dans leur actions anti-nucléaire car la priorité fixée par le sommet en France étant dorénavant "le thon rouge" et le "climat", le renforcement de l’appel aux dons tous les mois sur toute thématique possible y compris le véhicule polluant plus que la norme en vigueur, le départ de centaines d’adhérents de base,...

      13.04 à 13h58 - Répondre - Alerter
  • L’article prend des exemples édifiants, entre WWF, Greenpeace et Sortir du nucléaire, désormais 3 assocs définitivement vendues (depuis le départ de Lhomme, pour SDN).
    Il existe énormément de plus petites organisations qui font un travail remarquable avec peu de moyens, c’est celles-là que nous devons soutenir.

    13.04 à 11h06 - Répondre - Alerter
  • Ben oui, rien de neuf dans le monde des entreprises ... associatives. Chacun sa part de marché ! Et dès qu’il est possible de grignoter la part du voisin ... hummmm, personne ne se gêne !

    Rien de neuf non plus dans la quête à la notoriété, la notabilité, la reconnaissance ... des structures et des responsables de ces structures. Quelle sera votre réponse si je vous pose la question : "préfères-tu être directeur ou salarié :
    - d’une ONG reconnue (Greenpeace, WWF ...) financée par des grandes entreprises, l’argent des états, voir - parfois - en sous-main par certains services secrets dans le cadre de guerre économique (nucléaire par exemple), avoir des colonnes ouvertes dans les journaux, être reçu par des ministres ou
    - d’une fédération d’asso (sortir du nucléaire) qui rame pour trouver des financements, bataillent pour l’insertion d’un simple communiqué de presse, est montrée du doigt par les pouvoirs publics et les ONG "bien pensantes" (Le WWF-France s’est très longtemps abstenu sur le sujet du nucléaire).

    Les arguments donnés par les ONGs et le réseau "sortir du nucléaire" ne sont pas suffisants pour évacuer le trouble d’autant que çà ne coûtait rien de réaffirmer l’opposition au nucléaire dans le communiqué "d’action climat" et que c’est ce communiqué qui est repris par les médias.

    N’oublions pas le syndrome de la grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf que peut avoir chaque directeur de structure lequel - se comparant à ses collègues - peut regretter de n’être pas considéré avec autant d’égard que les autres ... et par là même rogne sur certaines convictions pour recevoir honneur et prébendes. C’est humain, très humain ... trop humain ?

    14.04 à 11h44 - Répondre - Alerter
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