Nantes recrute des cobayes du climat

Il faut reprendre l’historique à son début. Dans les années 70, un projet d’aérodrome pour l’atterrisage du Concorde avait été concocté à NDDL. Déjà, plusieurs opposants avaient manifesté contre ce projet. Le département avait un droit de préemption sur les terres jusqu’en 1988 avec un périmètre de 1225 ha. C’est en 1988 que les communes concernées ont instauré, sur le même périmètre, un droit de préemption urbain. Avec l’accord de tous les acteurs concernés (état, département et autres institutions). Les terrains et les habitations n’avaient ni plus, ni moins de valeur que dans les communes non concernées et à égale distance de Nantes. En 1992, une étude d’aide à la décision d’un nouvel aéroport dans l’ouest atlantique a été faite. Il n’est pas dit que cet aéroport devait se faire à NDDL mais seulement qu’il reste pertinent. Les opposants se sont organisés et ont créé une association le 16/11/2000. Depuis lors, beaucoup d’actions ont été entreprises. Il faut lire tous les articles parus dans la presse depuis ce moment. Par ailleurs, l’apport d’un soutien collectif des élus a fait défaut (la pression a eu beaucoup de répercussions).

Il faut opposer à l’intérêt des riverains de NDDL qui souhaitent conserver leur habitat et leur tranquilllité, l’interêt que porte les promoteurs et les élus sur les terres laissées sur le pourtour de Nantes Atlantique. Demandez au département, combien coûte l’achat des biens ? Cas d’une maison : 600000 €. Avant la crise, il était très intéressant de faire cette cession. Pourquoi tous les opposants concernés dans le périmètre ne se sont-ils pas précipité à vendre ?

Et puis, ici, beaucoup de gens achètent local. Même, les non opposants. C’est quoi ces conclusions sans argumentaire.

Oui, du greenwashing, c’est bien cela. C’est devenu un atout pour nous vendre tout et n’importe quoi, même un aéroport HQE.