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Quand le prix de l’eau pousse au gaspi

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Le thème de la Journée mondiale de l’eau de cette année est la qualité, enjeu crucial dans de nombreux pays. Mais côté quantité, la France a encore du boulot avec un système qui n’incite pas forcément à l’économie.

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  • Merci pour cet article, le droit d’accès à l’eau potable est trop souvent ignoré en FRANCE !

    Ce droit peut atteindre non pas 100 € mais 250 € !!! De la folie !!!

    Et en FRANCE, on vous coupe l’eau si vous ne payez pas ce droit médiéval !!!

    Les parts fixes bénéficient aux plus GROS pollueurs ( part fixe sur l’assainissement ) et aux plus GROS consommateurs d’eau.

    Il faut savoir qu’environ la moitié de l’eau du robinet est consommée par les activités professionnelles : agriculture, hôtel, laveries ... .

    Si des élus, véritables Seigneurs, pratiquent une part fixe, ce n’est pas pour rien !!!

    Les parts fixes des fermiers ( Veolia & Cie ) sont toujours validées par nos élus directement ou par délégation.

    igepac dénonce cet abus indigne de notre société.

    Voir de nombreux articles sur http://www.igepac.com

    Pierre

    26.03 à 15h48 - Répondre - Alerter
  • La CLCV prône la suppression de la part fixe mais, dans cet article, aucun argument n’est avancé !
    Est-ce à dire qu’il semble naturel pour cette association que les consommateurs ne doivent payer que ce qu’ils consomment en terme de volume d’eau, sans aucune responsabilisation relativement au luxe que constitue l’accès à l’eau potable ? En poussant plus loin le raisonnement, cela signifie que l’adduction est donc un fait acquis. Mais, chacun est ravi de pouvoir disposer de l’eau dans son logement même après 6 mois d’absence par exemple. Cela a pourtant un coût ! La part fixe sert à cela. Est-ce à dire finalement que la CLCV est devenue porte parole des propriétaires de résidences secondaires ? S’agit-il d’une posture réfléchie ou d’une simple déclaration à l’emporte pièce ?
    Ce n’est pas sérieux.
    La part fixe, si elle doit être encadrée et recouvrir une réalité autre qu’une ponction financière (il y a là un défaut d’information qui doit être corrigée de la part des opérateurs qui facturent), elle présente deux intérêts qui surpassent le combat consumériste et finalement en complet déphasage avec la consommation responsable qui ressort des déclaration de cette association. Il s’agit d’un côté d’assurer la possibilité de disposer d’eau dans son logement, à tout moment et sans soucis de l’occupation du logement. D’autre part, elle permet de lisser les factures de chacun vis-à-vis de l’usage puisque, sans part fixe, l’accès à l’eau à tout moment pour les logements qui ne sont pas occupés tout le temps est payé par tous les autres, y compris les plus modestes qui, eux, n’ont pas le loisir d’avoir un logement secondaire !

    Il serait beaucoup plus pertinent que le combat des associations de consommateurs soit orienté dans un objectif de développement durable et de responsabilisation de chacun. Revendiquer un contrôle de la qualité des installations, la provision des fonds visant à cet objectif et assurer la maitrise financière de l’accès à l’eau (la péréquation). Tels sont les combats attendus.

    Enfin, l’absence apparente de réflexion sur ce sujet met en lumière un défaut classique du consumérisme à tout va puisque, encore une fois, la suppression de la part fixe reviendrait à intégrer son montant dans la facture de chacun et donc à augmenter les factures de tous ce qui sera donc d’autant plus préjudiciable pour ceux qui occupent en permanence leur logement.

    Très clairement, ce débat est très mal appréhendé. L’incitation à une consommation raisonnable, durable, ne passe absolument pas par la suppression de la part fixe. La tarification progressive, en fonction de la taille des ménages notamment, et la suppression des rabais accordé aux gros consommateurs industriels sont beaucoup plus pertinents. De même, le développement de la valorisation des eaux de pluie permettrait également, en intégrant un double compteur permettant de connaitre les volumes envoyés au réseau d’assainissement, d’assurer une gestion à propose de la ressource.

    Dernière remarque enfin. Chacun reconnait que l’atteinte du bon état écologique des masses d’eau (tel qu’il est prévu et encadré dans la Directive Cadre Européenne sur l’Eau - DCE - 2000/60/CE du 23 octobre 2000) est problématique partout en Europe. Ainsi, le 22 mars (date de la publication des déclarations de la CLCV), date de la journée mondiale de l’eau, la préservation et l’attention à porter à cette ressource est complètement sacrifiée sur l’autel du consumérisme.

    Le consumérisme aveugle semble avoir de l’avenir. Pourtant, il s’inscrit clairement dans une logique consumériste révolue.

    26.03 à 11h14 - Répondre - Alerter
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