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COP21

"Les attaques des climato-sceptiques contre le Giec sont organisées"

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Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (Giec) est dans une mauvaise passe. Accusée d’avoir gonflé le péril climatique avant le sommet de Copenhague, l’institution est aujourd’hui critiquée dans son fonctionnement même et ses rapports remis en question. Va-t-il y laisser des plumes ? D’où viennent les attaques ? L’avis de Stéphane Hallegatte, économiste, ingénieur à Météo France et collaborateur du Giec.

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  • Jean-Louis Festeraerts : Les attaques des climato-sceptiques

    S’il est évident que le GIEC s’est sans doute trompé sur certains points et que la communication n’est pas son point fort, il n’en reste pas moins vrai qu’il fallait s’attendre à ce que le moindre faux pas soit exploité par les climato-sceptiques. Et quand on se pose la question de savoir qui se cache derrière ces actions de dénigrement, il ne faut pas être grand clerc pour apporter la réponse. On peut citer par exemple aux USA, la chambre de commerce des Etats-Unis, qui regroupe près de 3 millions d’entreprises et qui est clairement opposée à la politique climatique du Président Obama, qui, à travers le « American Clean Energy and Security Act » pourrait instaurer une limitation des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, même ici, face à l’évidence, certaines entreprises commencent à prendre leurs distances. Apple a décidé de quitter, purement et simplement l’organisme. Trois sociétés actives dans l’énergie, PNM Resources, Pacific Gas & Electric et Exelon , ont annoncé qu’ils feraient comme la société informatique dans les tous prochains mois. Pour sa part, le fabricant Nike a décidé de ne plus faire partie du conseil même si il restera tout de même membre de l’organisme. Quant à Johnson & Johnson, General Electric et la San Jose Chamber of Commerce, elles ont déclaré que la position de la Chambre sur le climat ne reflétait pas la vision de leur entreprise sur le sujet.
    Leader des industriels également dans la lutte contre l’impact du changement climatique, Exxon Mobil qui a été à l’origine, avec la National Association of Manufactures (Association américaine des Industries Manufacturières), de la création en 1999 du Global Climate Coalition. Ce groupe de pression avait pour mission d’enrayer toutes les mesures contraignantes présentées pour faire face au réchauffement. Cependant face aux évidences avancées par les scientifiques, de grandes compagnies pétrolières comme BP, Shell et Texaco ainsi que d’autres industriels, essentiellement du secteur automobile, ont quitté le GCC qui a finalement cessé ses activités. Et ce qui est vrai pour les USA est vrai aussi dans de nombreux autres pays évidemment
    On le voit, pour éviter, entre autre, de payer une taxe carbone qui, c’est vrai, nuirait sans doute à la compétitivité de certaines entreprises, les lobbies sont en ordre de bataille. Rappelons quand même que certaines entreprises plus responsables ont profité de cette occasion pour drastiquement diminué leur consommation énergétiques (et donc leurs émissions de GES) en engrangeant au passage des millions de dollars d’économie. Comme toujours, il y a deux visions. Soit on considère la réduction des GES comme une menace, ou comme une opportunité.

    Jean-Louis Festeraerts
    Consultant chez Foster & Little
    Professeur de Développmeent durable à
    l’Ecole Pratique des Hautes Etudes Commerciales (EPHEC)
    Bruxelles

    19.02 à 09h52 - Répondre - Alerter
  • Il n’y a rien dans cet article pour étayer son titre !
    Quels sont les organisateurs ?
    Si vous pouvez les nommer, qu’ont-ils fait ?
    Il serait bon pour commencer de définir celui que vous appelez un "climato-sceptique"

    19.02 à 23h09 - Répondre - Alerter
  • On trouve de plus en plus souvent des balivernes comme :

    - le GIEC a été "colonisé", par des savants gauchistes ou des écolos militants ! (Bien entendu, ce noyautage massif s’est produit dès 1980... puisque les rapports successifs n’ont fait que préciser ce qui était dit dans le premier).
    Donc... les 11 Académies des Sciences qui, le 7 juin 2005 ont signé une déclaration commune sur la réponse globale à apporter au changement climatique, (cf. http://nationalacademies.org/onpi/0... ), sont peuplées de dangereux gauchistes !

    - d’autres imputations fallacieuses, étrangères aux écrits du GIEC, qui ont pour but d’autoriser des critiques... dénuées, en réalité, de tout fondement.

    - la négation du débat public contradictoire entre chercheurs comme étant le meilleur, (sinon le seul), moyen à notre disposition pour tenter de s’approcher de la réalité, pour prévoir son évolution probable, et surtout pour déterminer ce qui est certain, et ce qui reste soumis au doute...

    Comment ne pas rapprocher ces attitudes irrationnelles du sort que l’on réservait, dans l’Antiquité, aux porteurs de mauvaises nouvelles ? La nature de ces réactions devient encore plus manifeste, si on tient compte du fait que, depuis l’origine, les attaques périodiques contre le GIEC sont surtout le fait de "think tanks" conservateurs, ou "d’experts" à la solde de groupes pétroliers.

    Sont venus s’y joindre, plus récemment, les 2 cohortes de :

    - tous ceux qui peuvent craindre que la prise en compte de l’urgence climatique ne se fasse sans aucune considération pour la justice sociale,

    - ceux, (moins nombreux... évidemment), qui redoutent au contraire, qu’une répartition équitable des efforts ne vienne mettre en cause leur petit confort quotidien : qu’ils ne puissent plus conduire leurs enfants à l’école en 4x4... ou pire, ne plus pouvoir utiliser librement leur yacht privé consommant 500 ou 1000 litres à l’heure !

    On est là bien loin du contenu scientifique des rapports du GIEC... mais très près des motivations réelles de tous ceux qui cherchent à démolir un travail... et des résultats... qui ne sont peut être pas irréprochables, mais qui constituent ce qu’on peut avoir de mieux, pour fonder sur la raison des choix politiques vitaux.

    Le GIEC n’a jamais dit, par exemple, que l’on ne pourrait sauver à la fois le climat et... le "capitalisme de dérégulation à dominante financière", qui est actuellement "l’alpha et l’oméga" de la plupart des pays développés !

    Ce sont des journalistes comme Hervé Kempf, ou des collectifs internationaux comme "Urgence Climatique et Justice Sociale" (UC-JS) qui l’affirment avec force : ventre affamé n’a pas d’oreille ! Faute de pouvoir s’en prendre à ce concentré de sagesse populaire, (car il est difficile d’être contre l’équité), on s’en prend au GIEC ! Mais casser le thermomètre n’a jamais fait tomber la fièvre !

    Voir aussi http://www.clubdesargonautes.org

    20.02 à 19h14 - Répondre - Alerter
  • Que ce soit l’auteur de l’article, Ingénieur météo, ou bien encore les quelques commentaires que j’ai pu découvrir, il semblerait que beaucoup aient du mal à admettre la réalité, à savoir qu’il n’y a pas de réchauffement, que la "température globale" et le "climat global" sont des notions qui n’ont pas de sens, que l’effet de serre d’un gaz représentant 0,04% en volume de l’atmosphère vaut peanuts.
    Ceux qu’on appelle les "climato-sceptiques" sont probablement dans leur majorité des gens qui se battent pour une vision non religieuse de la science.

    On ne peut pas nier que nombre d’articles du rapport AR4 du Giec ont été rédigés par des ONG environnementalistes, que certains travaux réellement scientifiques sont malheureusement entachés de triche et de manipulation.
    Même Phil Jones a reconnu qu’il n’y avait pas de réchauffement statistiquement observable depuis 95. La corrélation T°/CO2 tombe à l’eau, et tout le reste avec.

    De plus, il est pittoresque de citer les liens entre les vilains comploteurs sceptiques et les puissances de l’argent alors que la spéculation sur les technologies "vertes" bat son plein avec le cap&trade de la bourse carbone par exemple.

    Il y a un décalage étonnant entre vos discours et la réalité du terrain, réalité scientifique et médiatique.

    Votre combat est clairement d’arrière-garde : avec tout ce qui débarque actuellement dans la presse internationale, le carbo-centrisme est mort, mort comme il est né, par une surmédiatisation.
    Quant au Giec, il est indécent de le défendre dans ces conditions, il doit disparaitre.
    Je parie sur la démission de Mr. Pachauri avant Juin et la dissolution (ou franche restructuration...) du Giec avant la fin 2010.

    Cordialement,
    Murps

    21.02 à 17h43 - Répondre - Alerter
    • L’intervention de Murps est tout a fait typique de celui qui veut juger de la question a l’instant T alors que pour celui qui subit la pollution urbaine et voit la concentration des particules nuisibles a la santé dépasser le seuil de 450 le temps perdu avec toutes ses discussions internationales sur lesquelles on a mis la pédale du frein est incomprehensible. Deja que les resultats de l’Europe etaient quasi insignifiants et surtout dus a la crise economique c’est sur que l’urbanisation devient excessive et irrespirable. Jusqu’a present les zones polluées n’appartenant pas aux nations n’etaient pas comptabilisées : c’etait la mer, la pollution aerienne et la pollution dans l’espace. La croissance d’activité dans ces domaines est indéniable. On aurait dit qu’elles étaient cernées et menacées pas Copenhague qui avait l’intention au depart d’y mettre des limites. Et voila qu’en 2010 le transport conteneurisé reprend sa danse, que la troisième piste se construit a Heatrow et que menace partout l’assechement des reserves d’uranium qui continue de faire l’objet d’un pillage non indemnisés dans les pays non developpés ou on finance des dictateurs pour maintenir le statu quo, etant donné qu’il y a plus de 40 reacteurs nucleaires civiles en construction.

      22.02 à 19h02 - Répondre - Alerter
  • En effet au sommet de l’ONU le secretaire general Ban Ki Moon et le secretaire du PNUE Achim Steiner sont bien plus responsables de l’échec de Copenhague que le Giec. Il n’est pas normal que Terra Eco se focalise sur des données scientifiques qui vont etre corrigées d’ici peu et dont l’etude va repartir de plus belle. Au contraire c’est sur le plan politique que la situation est bloquée et que les nations ont refusé de se donner un filet de sécurité pour les prochaines difficultés qui seront à imputer au climat. Qu’on le veuille ou non la glace continue de fondre et l’eau potable devient rare. Sans contraintes acceptées de part et d’autre on se dirige purement et simplement vers l’elimination des plus faibles

    22.02 à 19h10 - Répondre - Alerter
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