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Opinion

Jean Viard : "Ne voyons pas les retraités comme une charge pour la société"

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Le sommet social du début de semaine a marqué le coup d’envoi du débat sur la réforme des retraites, pour l’instant focalisé sur la durée des cotisations et l’âge du départ en retraite. Et si on élargissait le débat ? Trois questions à Jean Viard, sociologue et directeur de recherches au Centre d’étude de la vie politique française (Cevipof).

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  • Etudiante à L’université AIX-Marseille dans les années 66-70 j’ai plaisir à constater la perénité de l’engagement à gauche de Jean Viard que j’ai côtoyé avec notamment Denis Guénoun , Edith Canestrier et Jean claude Bourdin personnes charismatiques qui ont contribué à enrichir la réflexion du mouvement étudiant au moment ou commençaient à accéder à la Fac des éléments issus de milieux modestes dont je fais parti .J’ai réussi ma carrière professionnelle dans le domaine de la santé au service du public . Maintenant en cessation d’activité je suis moi même fidèle à mes convictions ancrées à gauche contre l’ultra libéralisme et la préservation des acquis sociaux , comme la retraite à 60 ans ,la semaine de 35 heures sans parler de la préservation de l’environnement ....Rassembler la gauche et le peuple de France avec notamment le Front de Gauche , débattre de ses propositions et avancer dans la voie d’un socialisme à visage humain , changer la constitution régalienne de 1958 pour élargir le droit à la parole des citoyens .Les retraités ne sont pas une charge pour la société ils contribuent de par leur expérience et leur capacité à penser à innover à participer à la dynamique du changement et préparer l’avenir

    12.03 à 13h02 - Répondre - Alerter
  • Bonjour à vous,
    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec quelques postulats présentés par monsieur Viard.
    Il ne faut pas confondre "heures de loisirs" et "heures libres" bien souvent...vides. Le fait est que lors du passage aux trente cinq heures, nous n’avons pas mis en place une société de loisirs basée sur le triptique : culture, hobbies et sport. La plupart du temps libre est passé devant un écran. Un écran d’ordinateur pour les plus jeunes et devant TF1, pour le plus âgés. Beaucoup est à construire dans ce domaine !
    Au niveau financier, le débat est tronqué. La réalité est que plus de la moitié des retraités vivent très bien. Ils tiennent à bout de bras l’industrie touristique dans notre Pays. Le minimum vieilliesse est attibué massivement à des femmes sans mari, donc sans pension de reversion et provenant de l’agriculture, du petit commerce ou de l’artisanat. Mais, si les retraités ne représentent que 19% de la population, ils détiennent 69% du patrimoine. Ce qui est bien normal, puisqu’ils ont oeuvré toute une vie. Mais que fait cet argent ? Majoritairement, il sert à refaire de l’argent sur le marché financier mondial. Mais pas au dynamisme des terroirs locaux ? Aucune solidarité intra-générationnelle n’est proposée ? Le plein emploi, qui permettrait de sauver le système n’est même plus une revendication de la gauche modérée. Pourtant, entre une politique du "loisirs", une politique d’entretien et une politique préventive, il y aurait de quoi s’attaquer enfin à ce fléau.
    Quant à penser le retraité comme un aménageur du territoire, il est nécessaire de poser d’énormes gardes fous. D’abords, parce que l’éxil massif des retraités vers le sud participe de la désertification de nos campagnes. La situation des digues privées dans le Langue d’Oc tient de ce phénomène. Les nouvelles populations ne se sentant pas investit par l’entretien du territoire, délaissent les digues.
    Un aménagement du territoire sain voudrait que les personnes âgées puissent vivre chez elles jusqu’au bout. Mais, l’offre immobilière ne le permet pas. Il y a un peu plus d’un million de retraités qui perçoivent l’APA. Ils ont, donc, des problèmes de mobilité. On peut dire que dans les 36 000 villages de France, une personne dans cette situation vit. Or, chaque village de France est loin de disposer d’un seul appartement spécifique. Et, chaque année, la population vieillissant, nous aurons plus de personnes en difficulté de mouvance et elles auront de plus en plus de difficultés à vivre.
    Quand je parle de la fortune des retraités et du manque de solidarité intra-générationelle. Je pense d’abord que tous ces fotunés devraient investir dans ces appartements, plutôt que pour ouvrir une usine en Chine, ou détruire la fôrêt primaire indonésienne pour y planter des palmiers à huile.
    Cordialement
    Thierry Fouquereau

    13.04 à 18h28 - Répondre - Alerter
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