Petit calcul de coin de table : subvention donc de 4 435 + 5 299 = 9 734 $ pour cette voiture qui, à 40 km/h, consommerait certainement moins de 3 litres aux 100 si elle était à essence (en dessous de 100 grC02/km). Mettons 100 gr/km pour être large, la voiture permet donc d’éviter 10 tonnes de C02 en 100 000 kms (si elle est assez solide les faire dans sa vie). Subventionner 9 734 $ pour 10 tonnes, ça fait quand même 973 $ (650 €) la tonne de C02 évitée (si l’électricité n’est pas produite au charbon). Il faut noter qu’avec ce même argent on aurait l’opportunité d’éviter facilement 30 à 40 fois plus de tonnes de C02 dans les pays émergents en croissance. Bien sûr c’est beaucoup moins tendance : priorité au « nettoyer devant sa porte », on en retire généralement d’être exemplaire et de pouvoir donner de bonnes leçons.
J’ajouterai que pour faire de l’urbain pur nos amis pourraient se mettre au vélo (même électrique) ce qui leur permettrait d’être en meilleure santé grâce aux kilos superflus envolés !
J’en profite au passage pour saluer Anne Sengès pour la qualité de ses articles.
Une voiture électrique à 865 dollars