A Copenhague, la petite sirène en avait avalé des couleuvres. Mais jamais aussi grosse que celle-là. Elle a piqué une colère et remis un prix empoisonné à Monsanto.
S’il est vrai que Monsanto comme d’autres multinationales du même genre, a des intérêts particuliers à défendre, qui ne sont pas nécessairement ceux des agriculteurs et que leur souci premier n’est pas la préservation des équilibres naturels, il n’est pas moins vrai que l’agriculture de conservation, qui ne se résume pas au semis direct, peut réellement contribuer à diminuer non seulement la pression sur les ressources naturelles (eau et sols), mais aussi limiter l’utilisation du carburant et des fertilisants. Cela équivaut dans des systèmes bien maîtrisés, à réduire l’impact environnemental de l’agriculture tout en préservant la rentabilité des exploitations agricoles et le revenus des agriculteurs.
"L’Amérique du Sud a connu la plus grande perte nette de forêts entre 2000 et 2005 – environ 4,3 millions d’hectares par an – suivie de l’Afrique, qui a vu disparaître 4 millions d’hectares par an."
http://www.fao.org/newsroom/fr/news...
"Selon les estimations, 1,2 millions d’hectares de forêt tropicale ont été abattus à la suite de l’expansion de la culture de soja entre 2004 et 2005"
http://www.fao.org/agriculture/lead...
Monsanto, on le sait, ne se développe pas sur la pratique du semis direct, mais sur l’expansion des plantes génétiquement modifiées dans le monde (cf ISAAA.org, état des cultures transgéniques en 2008)
. Cette société est à inscrire sur la liste des grands émetteurs de carbone.
Monsanto fait hurler la sirène