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Culture

Marie-Monique Robin : « Dénoncer n’est plus suffisant, il faut proposer des alternatives »

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Dans son nouveau livre, « Sacrée croissance ! », la journaliste nous projette vingt ans en avant, au cœur d’une société post-croissance qui a réussi l’impensable : éviter l’effondrement de sa civilisation grâce à la transition.

14 commentaires
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  • Moi ce que je ne comprends pas, c’est que les politiciens et les médias ne se sont toujours pas rendus compte que les institutions et l’argent détruisent les vivants ! Voici le message que j’ai adressé il y a 2 jours à l’U.E
    Madame, Monsieur

    Voici un simple point de vue mais qui vient d’en bas.

    Pour nous il devient évident que depuis longtemps, « institutions et économie » sont des outils utilisés pour asservir, détruire, empoisonner les vivants. Ce sont les êtres vivants sans distinction qui servent la richesse. Or c’est stupide ! La planète est le seul lieu où se développe la vie pour le moment. Pourquoi ne pas en prendre conscience le plus rapidement possible pour ne pas exténuer davantage la fabuleuse histoire des vivants ?

    Ce qui est gravissime, c’est que nos « autorités » ne semblent pas en être conscientes. Pourquoi ne mettez-vous pas les institutions et l’économie au service des vivants ? Le bon sens semble avoir déserté les hommes politiques ! Depuis 1953, Jean Rostand nous l’avait demandé. Même si c’est difficile, c’est votre travail et c’est pour ça que vous avez été placé à la tête de l’U.E.

    Supprimez l’argent et réorientez les entreprises afin que nous puissions libérer notre énergie en faveur d’une planète débarrassée de tout ce qui l’étouffe, la dégrade, l’intoxique. Il n’est plus temps de faire de la compétition. C’est ensemble et partout dans le monde que toute la bonne volonté, les connaissances, l’engagement doit fleurir au service de la moindre parcelle de terre, d’eau, d’air, d’organisme vivant (et non institutionnel).

    J’ai un diplôme de gestion d’entreprise option « personnel »* mais inconcevable pour moi de licencier ! J’ai préféré travailler comme ouvrière. Nous sommes tous différents et la réalité n’est pas ce que nous croyons. Lorsque vous aurez réorienté l’économie qui se doit d’apporter à chaque organisme ce dont il a besoin, ou lui permettre de le trouver facilement, l’immigration cessera, les jeunes sauront avec certitude que vous êtes au service des vivants, et même le départ des jeunes vers Daech perdra son attirance car tous sauront que l’Europe est au service du Vivant.

    Veuillez agréer l’expression de ma sollicitude

    6.12 à 17h52 - Répondre - Alerter
    • Madame
      il n’y a pas deux ou n alternatives, il n’y en a qu’une : c’est le choix entre deux solutions, deux possibilités, deux éventualités Etc ......
      Il peut y avoir 36 "solutions"... ou 36 chandelles (sic).... cherchez les si elles existent mais, de grâce bannissez ce terme d’altenative dans le sens ou vous l’employez. Merci

      29.12 à 09h21 - Répondre - Alerter
      • Bonjour,
        En effet, il ne peut y avoir qu’une alternative, mais lorsqu’il s’agit de résoudre plusieurs problèmes, elles se cumulent, non ?
        Une alternative aux déplacements polluants + une alternative à la production agricole intensive + une alternative à l’habitat énergivore + etc = plusieurs alternatives.
        C’est comme cela que je l’ai compris mais j’ai peut-être tort.

        Concernant le bilan carbone, mentionné par Boulet ci-dessus, c’est une excellente question.
        Pour ma part, j’estime que même s’il était conséquent (ce que j’ignore), il resterait négligeable face au bilan carbone de tout ce que le film dénonce.
        Est-ce que cela en vaut la peine ? Au moins, cela permet de sensibiliser des personnes qui n’ont pas forcément ce genre de préoccupation au quotidien... J’espère que leur prise de conscience suivie d’actes permettra d’éviter des dizaines de fois l’équivalent du bilan carbone du film.
        Sur ce, joyeuses fêtes !

        29.12 à 11h45 - Répondre - Alerter
  • Le PIB et sa croissance, c’est la promesse que, malgré les inégalités, votre sort s’améliorera un peu. C’est la raison pour laquelle les gens ne se révoltent pas contre ce système et ces inégalités, c’est la garantie de leur perpétuation. On ne pourra vivre sans croissance sans tout casser : il faudra que les plus riches perdent leurs privilèges ou qu’ils installent une dictature pour les conserver. Tout indique que l’on va plutôt dans la seconde direction...

    7.12 à 10h55 - Répondre - Alerter
  • Moi ce que je ne comprends pas, c’est les personnes qui justifient d’un film, d’un livre, d’un article et plein d’autres choses encore pour parcourir le monde en avion, à coup de CO2 balancé dans l’atmosphère.
    Mais c’est pour la bonne cause ! Y a t il une bonne cause quand on détruit l’atmosphère et vide les sous sols par sa propre action quotidienne ?

    Requête à faire passer à M-M Robin : avez vous fait le bilan carbone de votre film ? Si non, pourriez vous le faire et le diffuser ?

    Pour conclure, des initiatives écolos, a-croissantes ou décroissantes, bas carbone etc... il y en a beaucoup, et même près de chez vous. Pas besoin d’aller à Detroit ou ailleurs pour voir des potagers urbains et des gens qui mangent des légumes !

    8.12 à 10h53 - Répondre - Alerter
    • Nous avons tous nos contradictions à gerer , est ce que ca remet en cause la sincerité et la valeur de cette démarche journalistique ?
      Chacun agit pour le changement (celui souhaité dans le sujet qui nous interesse) comme il peut et comme il veut.
      Heureusement, les voies d’action et de reflexion sont multiples. Elles ne se condamnent pas mutuellement. Elles ne devraient pas en tout cas a mon avis.
      En tous cas pour moi comme pour des milliers/millions ? de gens , l’information ne nous arriverait pas si on condamnait ces demarches a priori.
      Et ca on peut le comprendre

      30.12 à 12h28 - Répondre - Alerter
  • bonjour Mme Monique Rodin

    Oui’ des alternatives ,ainsi pour des pays en émergences comme Madagascar qui se désertifie à cause d’une déforestation effroyable des solutions, du moins une proposée concernant la revalorisation de la biomasse à cycle court pour faire des combustibles remplaçant le charbon de bois .
    Ces combustibles issus des déchets des cultures et exploitations de la forêt , fabriqués par les paysans eux mêmes ,à l’aide de presses manuelles ,permettrait à ces derniers de créer un revenu tout en ne coupant plus un arbre ..
    Des prototypes de presses et des essais ont été réalisés convainquants , reste la prise en compte par les décideurs de ce pays ?
    85 % de la population sont paysans et ne gagne que 1 euros par jour .
    Je suis maitre d’oeuvre de cette démarche qui à ce jour est conforme aux critères de notre société humaine , carbone , sauver les forêts tout en préservant les besoins fondamentaux
    A vous lire de vos remarques et encouragelment
    André Gonod Ecoproduits

    15.12 à 11h45 - Répondre - Alerter
  • Sans oublier de réfléchir aux caractéristiques de ces alternatives. La science politique peut aussi servir à ça : http://yannickrumpala.wordpress.com...

    20.12 à 18h31 - Répondre - Alerter
  • Bonjour, pour ma part je fais le maximum possible (j’habite à Paris) pour acheter le moins dans les grandes surfaces. Je prépare beaucoup de produit bio moi-même à la maison pour être le plus autonome possible : les produits pour le ménage, lessive, shampooing etc. Les légumes et fruits ne sont pas tous traités avec des pesticides : j’en ai une liste. Pour le reste j’achète de l’agriculture bio de proximité, comme ça je sais que je fais travailler les marachers autour de Paris. On cuisine à partir de ces légumes frais au moins 3 fois en semaine des plats qui nous donne plusieurs repas sains. Je suis en train de mettre en route un jardin partagé à 20m de chez nous. C’est compliqué, mais quand on est motivé et tenace...je sais que ça va marcher. Sinon, nous avons une maison de vacance avec un grand jardin, que je suis en train de transformer petit à petit (selon mes économies) le plus autonome possible en énergie 0 ; idem pour le jardin (je suis architecte). J’ai terminé la traduction (en hongrois) des résumés de vos 2 derniers reportage, (et 4 autres dans le même thème) hier soir. Je les ai envoyé à tous mes amis hongrois, qui ne parle pas français. Y compris des maires et élus pour donner (et propager) les idées et aider le développement économique local. (et bien évidamment j’ai envoyé aussi le liens et résumés de ces 6 reportages et 5 livres en français à mes amis en France et à l’étranger) Merci pour votre travail formidable. Bravo, je suis heureuse que vous existez. Bonne journée.

    6.01 à 09h11 - Répondre - Alerter
  • moi l’exemple du Bhoutan...hum....j’me demande déjà pourquoi il y a des réfugiés Bhoutanais en Inde et comme les journalistes ne sont pas vraiment des journalistes, enfin plutôt la version novlangue ;) et que ces docu sont sponsorises avec des fonds gouvernementaux généralement (la propagande office du tourisme) dans un pays ou on voit des paysans quand même bien pauvres a comparer des 130 euros/jour qu’il faut payer pour visiter le pays...d’un pays qui est une monarchie double d’une domination religieuse...enfin moi je dis ça j’y suis pas allé, par contre j’ai beaucoup voyage..

    11.03 à 15h04 - Répondre - Alerter
  • C’est comme cela que je l’ai compris mais j’ai peut-être tort.

    Concernant le bilan carbone, mentionné par Boulet ci-dessus, c’est une excellente question.

    25.05 à 05h09 - Répondre - Alerter
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