publicité
haut
Accueil du site > Actu > Conso > « La question n’est pas de manger moins de viande, mais comment en manger (...)
Conso

« La question n’est pas de manger moins de viande, mais comment en manger mieux »

<-  Retour à l'article

Non, l’élevage n’est pas forcement synonyme de souffrance animale. Oui, il existe une voie « éthique » pour manger de la viande, estime la sociologue Jocelyne Porcher.

37 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • En résumé c’est : les éleveurs tuent mais ils réfléchissent beaucoup à la portée de leurs actes. Ils en dorment pas la nuit, mais ça les empêchent pas de tuer quand même.

    Puis surtout on tue pour préserver une tradition, des paysages (faut les tuer, on peut pas juste les laisser vivre) et des races (créées exprès pour cela par l’humain).

    Le principal problème, c’est qu’on trouve toutes les excuses possibles pour continuer à tuer alors qu’on a pas besoin de le faire.

    Si je remplace dans le texte « les éleveurs » par « les esclavagistes », on verra quasiment pas la différence avec l’époque où on le défendait.

    29.04 à 11h02 - Répondre - Alerter
  • Les états d’âme de l’éleveur sont très intéressants. Autant que ceux d’un fabricant de fusils de chasse, ceux d’un buraliste ou d’un trafiquant de drogue. Mais est-ce que cela change radicalement son comportement, en réalité ? Est-ce qu’il se dit à un moment "Bon, j’arrête, ça n’est pas évident car c’était mon métier jusqu’à présent mais je vais le reconvertir dans quelque chose qui me pose moins de problèmes de conscience" ? Non. Dans le cas des éleveurs, il y a des chercheurs à l’INRA qui lui mâchent le travail pour qu’il continue son activité. Et qui pondent des articles sur des sites "écolos". C’est consternant.

    29.04 à 11h54 - Répondre - Alerter
  • Il serait de bon ton de cesser de donner la parole à J. Porcher sur la question de l’éthique animale, tant elle oscille entre une méconnaissance volontaire du sujet et sa tendance à tordre la réalité pour l’adapter à son idéologie, selon laquelle il est impossible d’imaginer des relations enrichissante avec les animaux en dehors de celle qui consiste à les tuer pour les manger.

    29.04 à 12h43 - Répondre - Alerter
  • "Sans l’élevage une partie des territoires français seraient dévastés."

    Madame Porcher, Soyons sérieux et surtout honnêtes avec nous-mêmes. Êtes-vous réellement en train de dire que les paysages français seraient dévastés sans l’élevage ? Etes-vous déjà sortie de la France pour découvrir ces merveilleux et malheureusement rares paysages NATURELS, où l’Humain a réussi à ne pas couper et transformer pour son confort personnel ?
    Même en France, ces paysages en Ariège ou en Ardèche dévastés parce que l’Humain n’y a pas coupé d’arbres pour mettre des vaches...
    Cet article semble avoir été sponsorisé par une certaine industrie...

    29.04 à 14h16 - Répondre - Alerter
  • "Je trouve qu’ils ont beaucoup plus de hauteur de vue que beaucoup de défenseurs de l’éthique animale dont le matériau de réflexion est le livre et qui ne savent pas ce qu’est une vache, ce qu’est une étable, ce que c’est de passer du temps avec une vache."
    Selon le même raisonnement, peut-on dire qu’il est interdit de remettre en cause les injustices commises envers les humains tant qu’on n’a pas soi-même été l’auteur de la dite injustice ? Fallait-il être esclavagiste pour avoir le droit de remettre en cause l’esclavage ?

    (Je ne parle même pas du fait que bon nombre de défenseurs de l’éthique animale sont justement des gens qui ont un passé/une enfance/des expériences remplies de contacts avec les animaux d’élevage.)

    On peut tout à fait participer à un massacre de masse, sans vouloir rien remettre en cause, et avoir pourtant une profonde humanité. Il y a des tas de documentaires et témoignages de tortionnaires (envers des humains), esclavagistes (envers des humains) et autres criminels de guerre qui montrent qu’ils peuvent être des gens tout à fait gentils et agréables, quand on les regarde du bon côté.
    Exemple : http://www.arte.tv/guide/fr/041433-...

    C’est justement pour ça que quand on veut se donner les moyens de réfléchir à une injustice/une oppression, on commence par déplacer les projecteurs sur le vécu et le témoignage des victimes, au lieu de rester encore et toujours focalisé sur la parole des oppresseurs pour nier la réalité de l’injustice...

    29.04 à 17h55 - Répondre - Alerter
  • "Par contre j’estime qu’il faut manger de la bonne viande pour soutenir les éleveurs parce que cela permet de préserver un patrimoine, des paysages, des races, des pratiques. Sans l’élevage une partie des territoires français seraient dévastés."

    C’est carrément flippant.

    Effectivement, remplacez éleveurs par esclavagistes, bonne viande par bon travail de nègre et vous aurez compris la racine du problème : un argument moisi peut passer pour frais quand il sort de la bouche d’un.e expert.e (et sociologue, ça poutre)

    Par contre, c’est intéressant de constater que les gens impliqué dans ces massacres continuent, même en mode "oui mais moi je dors avec ma vache (puis je la bute)", à se poser des questions. La proximité avec sa victime favorise la prise de conscience. Combien rebroussent chemin, couteau à la main, quand on les pousse enfin à faire "les choses" eux-mêmes ?

    29.04 à 18h40 - Répondre - Alerter
  • Désolé d’apporter un bémol dans ce concert de klaxons, mais je ne trouve pas cet article si débile que cela. Il a le mérite de poser certains problèmes ; y répondre par des propos que l’on assène sans justification solide ne me parait guère intelligent non plus.
    Le végétarisme rendrait-il ses partisans agressifs et intolérants ?
    Je pensais que c’était le contraire mais j’ai des doutes depuis que j’ai appris que lors des rencontres anarchistes de St Imier pour commémorer l’anniversaire de la création de la Fédération Jurassienne, une joyeuse bande de Vegans à l’esprit ouvert s’était amusée à arroser de merde un barbecue organisé par certains participants...

    un criminel de guerre, futur pendu (ou brûlé) qui mange de la viande bio de temps à autre et n’est pas encore convaincu qu’il finira en enfer pour cela.

    29.04 à 20h47 - Répondre - Alerter
  • L’article correspond assez bien à ce que je fais, diminuer ma consommation de viande (et celle de ma famille) et en augmenter la qualité. Diminution que j’ai faite progressivement jusqu’à ne manger de viande que deux ou trois fois dans la semaine. Ya encore de la marge, mes grands parents n’en mangeaient que le dimanche.

    Peut être que je finirai par n’en plus manger du tout... mais le sectarisme violent de certains vegan ne me donne guère envie de leur ressembler. Je préfère la démarche d’un restaurant bouddhiste, au Vietnam, qui mettait beaucoup de coin à cuisiner des mets végétariens donnant l’illusion de la viande. Démarche qui m’avait paru bizarre, voire inconséquente, jusqu’à ce que j’apprenne que c’était réfléchi, pour que les non végétariens ne se sentent pas blâmés ou discriminés.

    Ma critique porte sur le titre "La question n’est pas de manger moins de viande" alors que, justement, dans le corps de l’article il est dit l’inverse : en mangeant de la viande de meilleure qualité, on peut en manger beaucoup moins. Je n’apprécie pas du tout quand le titre diverge du contenu, j’estime que c’est une tromperie.

    30.04 à 08h53 - Répondre - Alerter
  • "Non seulement l’élevage bio repose tout autant sur des dispositifs industriels (abattoirs, couvoirs….), mais il recoure lui aussi à la cruauté : séparations, enfermements, mutilations…"

    http://asso-sentience.net/spip.php?article50

    1er.05 à 11h39 - Répondre - Alerter
  • Encore un article de crétins fait pour les crétins !
    Il sous entend continuer à manger autant de viande, mais de meilleur qualité.
    Ceci bien entendu sans se soucier un instant de la cause animale.
    Sans même réfléchir des dégâts que cela causerait si tous les pays sous développés se mettaient à bouffer autant de viande que les pays dit "civilisés"...
    Comment peut-on cautionner un tel site qui se fait l’écho des lobbyists de la viande ?
    Tout le monde sait qu’il faut dix fois plus d’eau et de céréales pour produire un seul kg de viande.
    Que de toute façon bio ou pas, les rejets sont importants et que l’élevage est un vecteur de pollution ne serait que par la panoplie de produits vétérinaires qu’il injecte et qui se retrouvent dans notre eau sans que nos petits politiciens corrompus ne bronchent !
    Urgence, changeons ce monde, lisez le livre interdit "Têtes à Flaques" ; _ Politique, social, santé, éducation, religion, 600 pages pour vous prouver que tout est possible, pour le prix d’un paquet de cigarettes.
    En ligne sur : "thebookedition.com"
    ou
    Tapez le titre dans la recherche.
    (Ces 600 pages ne rapportent que 1 euro à son auteur)

    4.05 à 00h20 - Répondre - Alerter
  • Ahlala, un débat qui n’en finira jamais ! Certains commentaires sont affligeants, d’autres sont complètement hors-sujet ! Bref, un débat quoi !

    Je suis végétarien donc pour moi la question ne se pose pas, mais je suis plutôt d’accord avec l’article dans sa globalité..

    Escholtzia

    2.06 à 18h01 - Répondre - Alerter
  • j’ ai suivi une formation professionnelle agricole : résultat , je suis devenue végétarienne car animal = chiffre d’affaire. c’est comme ça. pas beaucoup de scrupule dans tous les eleveurs que j’ai rencontré durant les stages. meme les bio. il faut bien qu’ils vivent...
    l’article m’a donc fait bondir. surtout qu’en effet, le titre ne correspond pas au contenu..
    je mange encore des proteines animal avec les oeufs : de mes poules qui gambadent joyeusement dans mon jardin et qui mourront de vieillesse ou mangées par le renard ...

    11.08 à 19h03 - Répondre - Alerter
  • Les tueurs ont tous des points de vue passionnants sur ce qu’est la vie et la mort, et comment tuer de manière éthique, depuis que les humains existent. Même les tueurs à gage.

    Avant l’abolition de l’esclavage, les arguments des esclavagistes étaient tous du même ordre : "C’est pour leur bien.", "On leur fournit un toit et à manger.", "C’est pour leur donner de quoi s’occuper.", "Ils aiment ça.", "De toute façon, à l’état sauvage, ils s’entretuent."...
    http://abolitionblog.blogspot.fr/20...

    C’est le privilège de l’oppresseur, de pouvoir rationnaliser a posteriori ses actes qui nuisent à autrui, sans faire le moindre effort personnel pour les éviter.

    http://lesmoutonsdeclarisse.over-bl...
    " Les agneaux vont paître sur les meilleures prairies et grossissent à vue d’oeil tout l’été. La durée de vie d’un agneau varie de 8 à 14 mois, suivant sa vitesse de croissance.
    Et ne soyez pas tristes pour eux ... Mes agneaux savent que leur but dans la vie c’est de faire de bons gigots... Et ils en sont très fiers ! "

    Voilà, c’est très schizo... pardon, philosophique.

    19.08 à 23h39 - Répondre - Alerter
  • Que pensez vous de faire en sorte de l’accompagner avec un miel de nigelle comme présent sur ce site ? Je pense qu’avec ce produit naturel ca sera un autre goût !

    2.12 à 21h05 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
    Terra eco
    Terra eco
publicité
2
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas