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Société

« Tout dans la société nous pousse à devenir végétalien »

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Acceptez-vous que l’on tue des animaux juste pour votre plaisir ? Si vous répondez non, alors la cohérence serait d’arrêter la consommation de tous les produits animaux, estime Thomas Lepeltier, philosophe des sciences.

26 commentaires
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  • Plus de consommation de viande (ou autres produits animaux) = plus d’élevage =plus d’animaux. Le problème est avant tout celui du capitalisme : il faut tirer le maximum de tout, des animaux ici mais aussi de la terre. S’ils n’y a plus d’intérêt économique à élever des animaux (et je ne vois pas un très grand avenir à la vache comme animal de compagnie), on ne les élèvera plus et ils disparaîtront. Tout dans la société capitaliste nous y poussera ! Quant au côté éthique, ce n’est qu’un point de vue personnel de l’auteur.

    28.04 à 22h12 - Répondre - Alerter
  • Un excellent argumentaire auquel je souscris totalement, ce quoiqu’en écrivent les lamiraud habituels, internauticules habitués à noyer les contributions innovantes sous le flot des poncifs les plus éculés ...

    28.04 à 23h28 - Répondre - Alerter
  • C’est pas con comme raisonnement : faudrait arrêter de manger des vaches et manger des panthères des neiges.

    Comme elles ont presque disparu, ça relancerait la population.

    Les animaux d’élevage ont été « créés » par l’humain pour ses besoins donc s’ils disparaissent, c’est pas réellement un problème (surtout au vu des milliers d’espèces qui ont déjà été massacrées et ont disparues)

    Quant à l’éthique, c’est vrai que tuer pour le plaisir ça dépend du point de vue : y’en a qui trouvent ça normal.

    29.04 à 11h19 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cette interview intéressante.

    Manger végétal est un choix éthique, écologique mais aussi sanitaire.

    Le film "La santé dans l’assiette" montre comment ce choix est meilleur pour la santé.

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/10/15/la-sante-dans-l-assiette-adieu-burgers-lait-fromages_3495624_3246.html

    29.04 à 23h28 - Répondre - Alerter
  • Norbert Lamiraud : Etendons un peu le débat

    Exploiter les animaux c’est pas éthique, mais exploiter les hommes ? Vous arrêtez d’utiliser les produits produits par les salariés exploités, les enfants... et les abeilles qui sont exploitées pour polliniser les cultures (industriellement s’entend mais vous ne le savez même pas quand vous achetez un produits, par contre ce doit être le cas pour quasiment toutes les tomates sous serre avec les bourdons), et les bactéries utilisées pour produire la vitamine B12 que vous ne trouvez pas dans les plantes. Et enfin, en quoi est-ce éthique de tuer les plantes ? Elles sont inférieures ? Comme les chinois ? Allez redescendez un peu sur terre, la vie est un peu trop complexe pour quelques arguments au ras des paquerettes et quelques bons sentiments. Ce qui à la limite est rassurant c’est le peu de commentaires que suscite cet article.

    30.04 à 22h58 - Répondre - Alerter
  • J’ai connu des végétariens, ils ne sont pas en parfaite santé, ils ont des carences alimentaires et sont obligés de recommencer à manger des produits d’origine animal.
    Je vous recommande la lecture du livre "Le mythe végétarien" écrit par une ancienne végan :
    http://civilisation2.org/le-mythe-v...
    Autre chose, personne ne se demande pourquoi on nous pousse à devenir végétarien. Que nous offre t-on en échange de la viande, du tofu fait à base de soja, soja qui demande beaucoup d’eau. Où se situe les plus grandes entreprises de soja ?
    http://julienmichelle.wordpress.com...

    Ca dérange, mais ça donne à réfléchir. Certes, il faut changer notre modèle de consommer, consommer moins, consommer autrement.

    3.05 à 00h07 - Répondre - Alerter
  • Dommage qu’il y ait une carence au niveau de l’argumentaire sur l’impact du paysage. Puisque oui aujourd’hui c’est grâce à l’élevage, que notre paysage est composé de prairies de pâturage et de fauche. Pour moi c’est la seule question à creuser pour remettre en question l’élevage. Le paysage a besoin de sa diversité, les prairies hébergent un cortège d’espèce inféodées qu’il faut préserver. Il est surement possible de préserver cette biodiversité avec une agriculture plus éthique.

    Sinon le reste de l’interview est très clair et bien argumentée, bravo !

    7.05 à 06h55 - Répondre - Alerter
  • Devrait-on juger et condamner les lions parce qu’ils ont un comportement non éthique ?
    Les végétariens ne veulent pas qu’on mange des animaux. Mais est-ce qu’on peut manger des insectes ? Est-ce qu’on peut manger des végétaux ? Où place-t-on la limite ? Pourquoi aurait-on plus le droit de manger des végétaux que des animaux ? Si on poursuit le raisonnement jusqu’au bout, ne mangeons plus aucun être vivant ! Est-ce que ce genre d’idée poussée à l’extrême ne nous conduit pas au suicide par refus de se nourrir ? Les questions soulevées par le respect du bien-être animal sont intéressantes, mais les réponses me paraissent bien moins évidentes que ne le laisse penser l’auteur, dont la pensée semble extrêmement superficielle, et dont on peut se demander s’il n’est pas plus militant que philosophe. Dommage, car le sujet est pourtant passionnant.

    9.05 à 23h10 - Répondre - Alerter
  • j’ai ajouté au titre proposé, la mention "d’un extrême à l’autre"..

    Il est exact que les abominations décrites dans cet article sont bien réelles. Mais ceci est le reflet d’une activité intensive, principalement aux USA, qui gère les animaux comme des objets, motivée par le seul but pécuniaire... comme on en voit trop souvent : bovins et porcs élevés sans herbe, qui marchent sur leurs déjections, élevages de poules en batteries, etc.
    Cette vision orientée oublie que des éleveurs, européens pour la plupart, veulent élever différemment leur animaux, produire moins, mais de meilleure qualité. Les pâturages normands en sont un exemple. D’autres font la même chose avec les poules et autres animaux que l’on ne mange pas directement !
    Cet article condamne une production intensive destinée à satisfaire les besoins d’une consommation excessive de viande et autres produits issus des animaux, pour nous proposer de ne manger que des salades, sans fromage ni œuf... peut être agrémentée d’insectes grillés pour les plus assidus à la variété !
    Cet article oublie aussi la règlementation qui impose (frileusement il est vrai) une reconnaissance de la sensibilité animale et interdit les comportements tels que ceux décrits.
    d’un extrême à l’autre serait un titre plus exact pour cet article !

    La réponse est entre les mains du consommateur, qui doit réduire sa consommation de viande, et choisir ce qu’il souhaite privilégier par ses achats. Cette tâche promet d’être plus difficile encore lorsque le traité transatlantique sera opérationnel

    21.05 à 15h58 - Répondre - Alerter
  • Quid de l’utilisation du cuir ? Les chaussures à base de pétrole, ce ne serait pas plus respectueux pour la biosphère....et fini les coussins et les couettes en plumes.
    L’homme à force de se déconnecter de la nature, arrive à un moment où il ne sait plus qui il est : est-ce dans sa nature animale de se nourrir d’animaux (qui nécessite vu son développement depuis 2 siècles, une organisation bien loin de la chasse des débuts de son histoire, ou de l’élevage vivrier d’il y a seulement quelques dizaines d’années) ou doit-il simplement en finir pour n’élever que quelques moutons et chèvres angora pour un peu d’entretien du paysage et quelques pulls de créateurs ?
    L’argument du lion et des petits tués est hors sujet pour moi ; la question est de savoir où s’arrête "la nature" ? Cela nous parait immoral qu’un lion tue ses petits, mais cette question de la moralité n’a rien à faire dans la nature ; c’est la question de "l’utilité" qui fonctionne. Et l’homme fait bien pire que toute la cruauté des animaux réunis, justement parce qu’il est capable d’actes "hors nature". La question n’est pas de faire ou ne pas faire comme les animaux, mais de ne pas nier son "être" animal, doué de conscience.
    Évidemment, peu sont ceux qui se sentent capables de tuer un animal d’élevage, quel argument !...c’est à présent un métier. De même qu’il est quasi inconcevable pour la plupart de donner la vie en restant chez soi et sans anti-douleur...n’est-ce pas au fond toujours cette question de la relation à la nature ? En tout cas, dans notre société occidentale ! Et jusqu’où va-t-on ? Ne pas donner la mort à un animal qui souffre ?
    Cette interview est bien trop superficielle pour répondre à cette question, ce n’est vraiment pas convaincant si on n’est pas déjà "dans la croyance". On mélange problématiques liées aux modes de consommation (dont certains il est vrai sont écœurants), à l’élevage (et en effet elles sont nombreuses, et il n’y a pas qu’un seul cas de figure) et la question qui se joue à un autre niveau ; l’homme fait-il le choix d’être omnivore ou végétarien ? Cette question doit-elle être résolue pour tous ou est-ce une question de choix individuel ? Je serai curieuse de voir une discussion de ce philosophe avec un éleveur traditionnel de rennes...
    Cette utilisation du terme "éthique" est même déplacée, moralisatrice. Ou comment imposer un point de vue peu étayé avec des mots qui forcent le respect.
    Dans la balance, n’y a-t-il pas finalement : D’un côté, une vie d’animal d’élevage qui avec le progrès des valeurs humaines sera respectée et même émouvante dans sa relation à l’éleveur (lire André Pochon) avec une mort qui devrait "progresser" (beaucoup moins et mieux). Et de l’autre, il y a simplement le vide, ni vie ni mort ? L’"éthique" de ce philosophe choisit donc le vide ?
    J’aurais voulu être convaincue mais c’est très décevant.Je veux le voir ce monde sans élevage ; plutôt que de chercher à brandir le drapeau de la morale et de l’éthique, montrez nous ce monde !

    23.05 à 17h46 - Répondre - Alerter
  • Je pense qu’une chose essentielle est passée sous silence dans cet article, c’est que la nourriture ne sert pas seulement à nourrir notre ventre et à apporter les éléments indispensables à notre organisme pour bien fonctionner. L’alimentation n’est pas qu’un processus d’ingestion et de digestion mais il y a tout un pan culturel et de socialisation autour d’un bon repas.
    J’imagine difficilement ce que pourrait être un repas faisant abstraction de laitage, de beurre, de fromage, d’oeuf, ... enfin de tout ces ingrédients qui donnent aux mets toutes leurs saveurs. Je vais prendre quelques exemples basiques pouvez vous me dire ce que serait une omelette aux champignon sans oeufs, un flan de courgette au curcuma sans oeuf et sans crème, des crèpes bretonne sans oeufs, des patisseries sans oeuf ni crème, un bon repas sans fromage ou sans viande.
    L’être humain est un omnivore et non un végétarien ou un végétalien donc il a besoin de certains éléments qui ne se trouvent que dans la viande. Mais bien sûr que l’on peut se passer de lait, de beurre, de fromage, de viande dans son alimentation (attention toutefois aux risques de carence en Oméga 3, en acide aminée comme la taurine contenu uniquement dans la viande et dont la carence accélère le vieillissement, la créatine importante pour la mémoire ), etc....Franchement la vie doit être bien fade si tout les repas son ainsi calibrés. Si un repas ne doit être vu que comme un apport de vitamine, protèïne, glucide, lipide, oligo élément... dans des quantités juste nécessaires au bon fonctionnement de votre corps alors effectivement je comprend qu’un végétalien ou un végétarien puissent se nourrir exclusivement de légumes cuisinés avec des huiles végétales, c’est leur choix, je leur conseillerait d’ailleur d’aller au bout de leur démarche et de ne consommer que des comprimés qui leur apporteraient tout ces éléments essentiels. Mais pour moi la vie d’un être humain c’est autre chose, c’est justement entre autre de pouvoir gouter aux bons moments et bonnes choses et en tirer bien être. A quoi cela sert il de vivre vieux si c’est pour profiter de rien et pour moi un bon repas, autour d’une bonne table avec des gens que j’aime fait parti de la vie et doit être considéré comme l’un des objectifs d’une bonne vie saine pour l’esprit comme pour le corps. Je ne suis pas un Epicurien comme certains seraient enclin à le penser mais pour moi l’alimentation ne doit pas être confondu avec le nourrissage.

    23.08 à 23h53 - Répondre - Alerter
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