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COP21

Climat : « Il faut accepter l’horreur vraie de la situation »

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Pour le chercheur australien Clive Hamilton, les hommes ont détraqué le climat de manière irréversible, mais ils refusent d’admettre cette évidence scientifique. Il décrypte les raisons de ce déni et, malgré son pessimisme, envisage l’après !

24 commentaires
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  • Enfin ! Voilà un article qui fait du bien. Si si, enfin un mec qui ose mettre les pieds dans le plat et dire que la plupart de ce que font les collectivités sont des opérations de comm et pas beaucoup plus.

    Et que finalement, concernant les problèmes de fond, on n’avance pas.

    28.04 à 10h24 - Répondre - Alerter
  • Voilà un article peu agréable à lire mais je me sens moins seule face à ma dépression environnementale...

    ...à quand la société des quotas ?

    24.04 à 09h32 - Répondre - Alerter
  • Et dire qu’il n’y a pas si longtemps j’étais abonné à Terra Eco... et parfaitement convaincu des dangers du "réchauffement climatique". (Oui, j’ai été convaincu au moment où on parlait encore de "réchauffement", avant que les médias modifient l’expression pour la remplacer par "changement climatique".)
    Donc, grâce à cet article, j’apprends que si j’ai changé d’avis, c’est que je suis un vieux blanc conservateur, avec des tendances créationnistes. Peut-être, au prochain numéro, découvrirais-je que je suis antisémite et mangeur d’enfant ?
    Cela dit, combien de fois Terra Eco a-t-il mentionné le rôle du soleil dans l’équation qui conditionne le climat ? (Le soleil, la grosse boule jaune qui fait de la lumière et de la chaleur pendant la journée... Les lecteurs l’auront sans doute remarqué, alors que les journalistes et les scientifiques appointés par le GIEC, ben eux, non !
    Combien de fois le mensonge faisant de la concentration en CO2 de l’atmosphère la cause de l’élévation des températures a-t-il été dénoncé ?
    Combien de fois a-t-il été rappelé le nombre invraisemblable de changements climatiques majeurs durant la préhistoire (pendant laquelle l’homo sapiens était déjà là) révélés par les carottes de glace du Groenland et de l’Antarctique ?
    Combien de fois a-t-il été rappelé que les périodes de réchauffement ont correspondu aux périodes les plus heureuses et les plus prospères de l’humanité ? (Oui, renseignez-vous !) Et l’inverse étant tout aussi vrai.
    Non, tout ce que dit cet article, c’est que nous devons affronter l’avenir dans la dépression et le stoïcisme, et évidemment, accepter de la manière la plus résignée possible les mesures universelles et contraignantes qui seront prises par les "plus hautes instances" pour lutter contre ce fléau imaginaire.
    Oui effectivement, cet article est déprimant !
    Mais bon sang, réveillez-vous et cherchez par vous-même l’information avant de prendre pour argent comptant ce qui vous est martelé de cette manière !

    24.04 à 11h36 - Répondre - Alerter
  • c’est vrai, je constate aussi que Terraeco n’est pas aussi indépendant que ce que j’imaginai.
    Par exemple, je ne vois pas beaucoup l’expression des contradicteurs du GIEC, des Allègre par exemple, des Pierre Rabhi aujourd’hui, comme des Tazief ou Coustaud en leur temps !
    A vrai dire, nos élus de tous bords y compris les écologistes, préfèrent faire de la Politique "politicarde" que de s’attaquer aux vrais problèmes de notre société, en commençant par notre environnement.
    Résistons, une autre résistance se met en marche : tendons l’oreille !
    bien à vous,

    25.04 à 10h55 - Répondre - Alerter
  • Comme par hasard, les trois premiers commentaires émanent de climatosceptiques ! La société du pétrole veille sur nous et compte bien contribuer au maximum à la destruction de l’équilibre écologique de la planète....

    25.04 à 11h12 - Répondre - Alerter
  • L’analyse est pertinente, même si elle nous remue.
    Hamilton dit ce qu’il n’est plus permis de dire aujourd’hui sans métaphore ni euphémisme.
    La liste exhaustive des rétroactions réchauffantes en chaine, amorcées, nous promet une issue fatale peut être pas si lointaine.

    Résistera-t-on à laisser les énergies carbonées sous terre, alors qu’elles aident dans l’urgence, et offrent encore du rêve et des exploits avant l’apocalypse ?

    26.04 à 14h27 - Répondre - Alerter
  • Personnellement je considère que requiem pour l’espece humaine est le meilleur bouquin d’analyse du problème que nous avons avec le climat, et il est mis en 1er rang sur la liste des ouvrages conseillés par l’association taca (taca.asso.fr).
    Le rechauffement climatique est provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre. Il faut reduire drastiquement ces émissions. L’originalité de l’approche de taca c’est d’identifier le consumerisme comme 1er responsable de ces émissions. Est ce une surprise que le consumerisme réchauffe la planète ?
    Avec cette approche, on retrouve, comme l’analyse Hamilton, que la solution passe par un profond changement de comportement des consommateurs, pour beaucoup moins consumer. Et sur ce point notre association dit qu’il faut un signal prix pour nous faire changer de mode de consommation.
    Je partage avec Hamilton l’idée que le combat que nous avons à mener est un combat pour notre dignité et pour limiter les dégats. Venez nous rejoindre pour faire avancer cette idée.
    Quant aux nombreux commentaires de negationistes du climat, c’est sûr qu’ils arrivent à brouiller la discussion ; ils reutilisent la technique des marchands de doutes largement employés par les vendeurs de cigarette pour nier l’aspect cancerigène du tabac. Aujourd’hui quel defenseur du tabac peut se regarder dans une glace ? _

    28.04 à 15h00 - Répondre - Alerter
  • Merci Aurélia pour vos réponses et commentaires très pertinentes !

    20.05 à 10h25 - Répondre - Alerter
  • NOTRE ESPECE POTENTIALISE L’EMBALLEMENT CLIMATIQUE IRREVERSIBLE

    Dix ans après les alertes et huit ans après les révélations du GIEC 2007 où en sont le déni de réalité et la négation sur le thème du climat ? Ajoutons à cela : qu’est-il advenu de l’intox répandue par Reagan au pouvoir (1981-1989) puis de celle propagée par les Bush père et fils ? Plus de vingt ans de propagande et de manipulation de l’opinion dans les démocraties.
    Dans la population, ce n’est que depuis moins de dix ans, voire chez trop d’écologistes, qu’on a fini par réaliser que les hydrocarbures consommés par kilomètres cubes étaient du soleil fossilisé – il y a des millions d’années - relâché trop vite en trop peu de temps. Trop de gens étaient en bute au « rien ne se crée, tout se transforme ». Il restait à prendre en compte notre peuplement du globe pour réaliser les effets du surgissement de la révolution industrielle, vers 1850, à l’époque de l’arc de cette croissance démographique exponentielle dans notre milieu fini.

    On aurait tort d’ignorer que les négateurs et ceux qui sont dans le déni ne se trouvent que chez les climato-« sceptiques ». Ce qui est en cause, c’est l’aptitude à pouvoir rebondir pour faire face à la réalité parce qu’elle conditionne tant la réponse négatrice que celle du déni. Les prises de position des négateurs et de ceux qui sont dans le déni sont dépendantes de leurs capacités subjectives à ne pas déprimer. Nombre de gens sont limités faute d’aptitude à la résilience, il va de soi qu’on peut toujours théoriser ses faiblesses...

    Pour moi-même, comme pour ceux avec lesquels nous aurons lancés les premières « bouteilles à la mer », à partir de 2005, ce fut une longue prise de conscience, assortie de chocs, de souffrance psychologique. Il est très pénible d’avoir à s’arracher à l’attraction hollywoodienne de notre mode de vie et de s’en défaire pour faire face à l’horreur climatique.
    Nous aurons massivement informé en réseaux pour permettre la progression collective, mettant les cerveaux en réseaux, pour aboutir à exister sur le net en temps réel.
    L’idée étant d’avoir l’audience de l’« opinion publique ». Jamais de perdre son temps à croiser le fer avec les tenants de la propagande adverse. Il n’y a pas lieu de chercher à convaincre ceux qui ne veulent pas savoir et moins encore ceux qui intoxiquent délibérément pour le plus grand profit des lobbies du monde néolibéral.
    L’intox négatrice (lire le nota 1) du changement climatique d’abord mise en œuvre par Reagan et Bush a eu raison des écologistes aux USA. Les documents et vidéos de ces années sont si grossiers qu’il fallut, en Europe, que cette propagande prenne d’autres formes. C’est précisément cette galerie de documentaires et d’arguments fallacieux - au ton complotiste - étalés sur dix ans qui est aujourd’hui révélatrice pour le premier venu.

    Depuis quelques années déjà notre combat se porte sur la mise en cause directe des « principes de la vie ». Nous considérons qu’il n’y a plus d’avenir possible notre espèce potentialisant l’écocide. Clive Hamilton nous appelle à faire notre deuil de l’avenir. Il nous faut aménager notre désengagement de la croissance pour pouvoir exploiter la moindre chance qu’il y ait encore un avenir  ; ce qui ne se peut qu’en se fondant sur nos aptitudes psychiques résilientes (lire nota 2). Dès lors, face aux changements climatiques, tout se joue au travers de la résilience. Anticiper les chocs concrètement et en société contribue à la résistance psychique, quand on se projette dans le devenir (pas d’effet de surprise + prise d’initiative).
    Nos aptitudes mentales sont infinies quand elles se conjuguent avec celles des autres alors que notre intelligence individuelle est comparativement réduite à trop peu de choses dans la vie courante.
    La résilience matérielle découlant de l’aptitude de notre psychisme à rebondir dans la confrontation. Marie-Monique Robin (MMR) met en scène la résilience matérielle - dans « L’autonomie alimentaire et énergétique sera facteur de résilience » - en parallèle avec des héros locaux pour figurer nos aptitudes mentales à rebondir (ensemble).

    Nota 1 -Il ne faut pas confondre le doute sceptique, qui vise à la suspension définitive du jugement, et le doute méthodique pratiqué par Descartes, qui est provisoire et établi en vue de la découverte de la vérité.

    Nota 2-« La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie. « 
    Résilience (psychologie) — Wikipédia

    22.05 à 17h34 - Répondre - Alerter
  • Mouai mais de la part d’un think tank (qui veulent privatiser les ressources tout de même) je trouve que c’est un peu du foutage de gueule.

    3.02 à 11h11 - Répondre - Alerter
  • Un vrai sujet ! Merci pour cette prise de conscience, je suis en stage dans une entreprise spécialiste dans le parquet et c’est une réflexion que nous nous efforçons d’avoir.
    Merci !

    7.11 à 11h16 - Répondre - Alerter
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