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Déchets

Enfin la solution miracle contre les algues vertes ?

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La chabasite est-elle le nouveau remède naturel contre les algues vertes ? Ajouté à la nourriture des porcs, ce minéral réduit la quantité d’azote contenue dans le lisier, en partie responsable des marées vertes.

18 commentaires
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  • Pourquoi l’Italie a t’elle réussi à résoudre son problème en quelques années, alors que la Bretagne s’enfonce de plus en plus chaque été dans les algues ???

    Le jambon de Parme se vend à un niveau de prix bien supérieur au porc de Bretagne, pourquoi ne pas se diriger vers un élevage enfin à haute valeur ajoutée, et surtout beaucoup moins polluant ?

    Dans le cadre du Plan Algues Vertes, généreusement doté par l’Etat (où sont passés les 130 millions de budget ???), la Bretagne dispose des moyens d’essayer "en vraie vie" ces approches innovantes, qui ont l’avantage d’être 100% naturelles et éprouvées en Italie depuis plus de 10 ans...

    La réflexion, la recherche et l’action ne sont pas antinomiques, avançons...

    25.03 à 09h49 - Répondre - Alerter
  • Si je reprends l’explication d’Yvon Salaün, "Un investissement que l’agriculteur n’aurait à faire qu’une fois tous les dix ans, car « cette éponge à azote reste dans le sol, et restitue l’azote quand la plante en a besoin », je pense qu’il faut au contraire préciser que - puisqu’il s’agit d’un minéral inerte et stable - l’apport est théoriquement unique et définitif, pas besoin de recommencer dix ans plus tard...

    En plus du filtrage des excédents azotés au moment de l’épandage ou lors des périodes de lessivage des sols et des épisodes de ruissellement, cet amendement naturel a aussi l’avantage de lisser la fertilisation du terrain.
    Les terres volcaniques n’ont en effet pas vraiment besoin d’engrais chimique pour être fertiles, comme quoi la Nature est toujours plus sophistiquée...

    Comme la Bretagne apporte tout l’engrais d’une saison en une seule fois, au moment de l’épandage du lisier, beaucoup part dans l’atmosphère (sous forme d’ammoniac notamment, responsable de la pollution atmosphérique, on se souvient du pic de pollution la semaine dernière...) et dans les sous-sols + cours d’eau (après transformation de l’azote ammoniacal excédentaire en nitrates). Ce qui conduit certains agriculteurs à "finir" leur campagne de fertilisation avec de l’engrais chimique, le fameux ammonitrate de ZDF... 70 000 tonnes de ce produit sont dispersées chaque année rien qu’en Bretagne, pourtant très - trop - riche en engrais organique, malheureusement épandu en une seule fois, et susceptible de ruissellement et de lessivage dès qu’il se remet à pleuvoir...

    Réussir à lisser la fertilisation des cultures fait un maximum de sens tant sur le plan agronomique qu’environnemental... L’homme n’est heureusement pas nourri en une seule fois, en début de semaine...

    La Commission Européenne s’est d’ailleurs immédiatement saisie de cette avancée non pas technologique mais géologique, et vient de consacrer un budget de près de deux millions d’euros avec l’Université de Ferrara dans le cadre d’un projet appelé ZéoLife.

    Si Bruxelles a la Chabasite dans son écran radar, il faudrait peut-être que la Bretagne accélère un peu, avant que l’Allemagne ou la Hollande n’en profitent juste après l’Italie... et bien avant nous, une fois de plus ?...

    25.03 à 11h31 - Répondre - Alerter
  • de l’argile sur les sols bretons, enfin une bonne nouvelle.
    reste à intégrer que le bilan humus est mauvais avec du lisier et qu’il faut d’une façon ou d’une autre redonner du carbone ligneux et hémicellulosique au sol, (paille, déchets verts compostés ...) , et avec l’argile augmenter la capacité de fixation du sol, son inertie biologique (minéralisation plus lente, stockage organique) et on va pouvoir avancer... c’est à dire refaire de la pédologie et de l’agronomie de BASE !!! le complexe argilo humique, on l’enseigne encore à l’école ou c’est un truc de vieux ?
    Ca ne devrait pourtant pas couter autant de millions...d’ouvrir des bouquins d’agronomes intelligents écrits il y a des décennies....merci quand même aux italiens

    25.03 à 13h21 - Répondre - Alerter
  • Quand je pense à la "Fête du cochon" qui multiplie l’élevage intensif. Quand le cochon est roi des papilles humanoïdes, pas bon d’être ainsi couronné...

    26.03 à 09h32 - Répondre - Alerter
  • Je crois rêver en lisant l’article et vos commentaires !
    On occulte totalement les principes de la chimie (principe de conservation des éléments de Lavoisier), et un miraculeux minéral commercialisé par une non moins miraculeuse société permet de faire disparaitre de l’azote des déjections(où ça on n’en sait rien !), et de le faire réapparaitre dans le sol quand les plantes en ont besoin !!???
    Le miracle c’est qu’à raison de 1300 € par hectare, seulement tous les 10 ans, cela ne représenterait que 8,5 millions € par an de chiffre d’affaire sur la SAU de bassin algues vertes ! On peut se donner un budget communication sympa pour y arriver !

    La Chabasite, le caillou intelligent qui nous veut du bien !

    27.03 à 12h48 - Répondre - Alerter
  • ... Et nous ? On attend tranquillement le retour estival des algues vertes et l’amende de Bruxelles sur les nitrates ?

    CHABAZITE COMES TO THE AID OF PIG FARMERS IN ITALY AND FRANCE
    ’Miracle’ mineral traps ammonium to lessen odour of pig slurry and reduce greenhouse gas emissions

    Guardian Weekly, Tuesday 11 March 2014

    Chabazite is a remarkable mineral. It saved Parma ham a few years ago and may provide a way to combat the proliferation of green algae along the coast of Brittany, France. A pilot scheme is due to start soon near Cap Fréhel, focusing on the drainage basin of the river Frémur.

    Chabazite belongs to the zeolite group and is found in volcanic tuff. Traditionally it has been used for construction work in L’Aquila province, Abruzzo, in central Italy. But some years ago Elio Passaglia, a researcher at the University of Modena, discovered that it had unsuspected virtues. It can trap NH4+, or ammonium, which gives rise to the nitrates responsible for the proliferation of toxic algae along coastlines.

    The rock, which exists in a very pure state in Italy, is also found in Arizona in the United States and has attracted the attention of Nasa scientists. Passaglia was, however, the first to demonstrate its powers publicly during the hot summer of 1998 when it was feared that the stench from pig farms in Tuscany might discourage tourism.

    Yielding to local pressure the head of the town council at Pavullo nel Frignano, south-west of Bologna, demanded the closure of some farms. At a meeting called to resolve the crisis, Passaglia performed his "magic" trick. He got some particularly fragrant pig manure and poured powdered chabazite into it ; the stench was gone. A pilot scheme was launched, in great secrecy, and the complaints stopped.

    In 1999 Giovanni Battista Pasini, head of the Union of Emilia Romagna Mountain Communities, published a decree encouraging pig farmers to include chabazite in their feed. About half the members now add chabazite.

    Verdi, a mid-size company based between Modena and Parma, now mines the mineral, at Sorano, Tuscany. "It’s the biggest concentration in the world," claims Pietro Azzolini, the head of the company. Potential reserves are estimated at 6.5m cubic metres. In 10 years, 300,000 cubic metres of this rock – which is the same yellow-ochre colour as nearby villages – has been quarried. The rock is crushed and dried to obtain a powder "with no trace of any water or organic substances", Azzolini adds. He maintains that reserves would be sufficient to meet the needs of Italian and even Breton farmers for a century.

    Thanks to cavities in its structure, the rock traps ammonium. A kilo of chabazite can absorb 18g of it. On pig farms the powder is added to pig feed, at a 3% concentration. This reduces the amount of ammonium in the slurry by about a third and cuts atmospheric emissions by one-fifth.

    Further research in France has confirmed the substance’s ability to eliminate smells. "Up to 40% cuts in peak odour can be achieved," says Eric Poincelet, a green technology specialist and joint head of Nitracure, a company set up in Montpellier in 2012, with backing from Verdi. The phosphorus content of pig slurry can be cut by 40%, with a roughly 20% reduction in greenhouse gas emissions – carbon dioxide, methane and nitrous oxide. "

    Chabazite granules can also be sprinkled on the ground, at concentrations of six cubic metres a hectare. An EU funded pilot scheme to test this is taking place in Italy.
    "It’s not the philosopher’s stone," says Nitracure head Jacques Bouyer. "But in 2011 these impressive results convinced Michel Cadot, then prefect of Brittany, and Claudy Lebreton, leader of the Côtes d’Armor regional council, to launch a series of studies and experiments." These confirmed the Italian findings.

    Chabazite is being tested at Kerguéhennec Farm, Morbihan, an experimental unit operated by the regional chamber of agriculture. Monique Le Clézio, deputy-leader of the Côtes d’Armor council, who took part in a study visit to Italy, cautions : "It’s too soon to get excited and several experiments will be needed to find solutions which will certainly have an effect but also come at a cost."

    "The chabazite will cost €700 [$950] a tonne, delivered in Brittany," Poincelet says. "And almost half of that is for transport." "The business model is certainly viable," Bouyer adds. At a cost of €4 for each 100kg pig, with the average consumer buying 35kg of pork a year, it would represent an additional annual cost of €1.30 per person. "We’re only just beginning to get the financial picture, but you can be sure of one thing : with the massive amounts central and local government are about to spend on cleaning up water and soil pollution in Brittany, it must be worth trying chabazite," Bouyer affirms.

    Lebreton hopes it will have a positive impact in terms of jobs, but above all for public health and farming. It is an opportunity to be seized, he believes, in view of the criticism recently heaped on the area’s intensive farming model.

    But it is still not clear how the cost of importing the wonder mineral will be financed. The extra cost may seem insignificant but neither the pig-feed suppliers nor the farmers have any desire to foot the bill.

    28.03 à 11h39 - Répondre - Alerter
  • ... La France fait-elle encore partie des leaders du secteur ??? On peut vraiment se poser la question... Une fois de plus ou une fois de trop ?

    28.03 à 13h41 - Répondre - Alerter
  • Le pic de pollution sans précédent de la semaine dernière coïncidait avec les premiers épandages et apports d’ammonitrates, c’est d’ailleurs pour cela que le ministre de l’écologie, Philippe Martin, demandait "en creux", de retarder ou limiter les interventions agricoles...


    La quasi absence d’hiver et un printemps particulièrement doux ont amplifié la nitrification naturelle de l’azote résiduel des champs. Non seulement on peut s’attendre à un retour massif des algues vertes cet été (fortes précipitations en sortie d’hiver sur des terrains chargés en nitrates), mais la dispersion atmosphérique d’ammoniac - c’est à dire de l’azote ammoniacal sous sa forme gazeuse lorsqu’il fait beau et chaud (NH3 et NH4OH respectivement) - devient un vrai souci de santé publique.

    Nous avons tous vu cette brume qui, dans beaucoup de régions de France, recouvrait les terres agricoles.

    Cette dispersion atmosphérique d’ammoniac est un vrai problème. Lorsque les masses d’air chargées d’ammoniac arrivent en zone urbaine par beau temps, le NH3 se combine avec les particules fines et les NOx, très présentes dans nos agglomérations en raison de cette politique du tout diesel qui est un vrai contresens... Sous l’effet du soleil et donc de l’ozone, les molécules s’agrègent et donnent ces microgouttelettes acides qui non seulement attaquent pierres et monuments, mais surtout provoquent des irritations au niveau gorge et poumons, ces irritations pouvant conduire à de graves complications respiratoires de par le développement ultérieur de maladies opportunistes.

    La pollution des sols, de l’eau et de l’atmosphère sont indissociables. A tel point que le gouvernement envisage très sérieusement de regrouper les agences en charge du monitoring de ces différentes formes de pollution. Cela se fera sans doute sous "l’incitation bienveillante" de Bruxelles, qui risque effectivement d’infliger à la France quasi dans la foulée deux amendes successives, la première liée au non respect de la directive nitrates, la deuxième au non respect des limites de pollution atmosphérique.

    Si la Chabasite permet de diminuer drastiquement la dispersion d’ammoniac atmosphérique au niveau de l’élevage et au cours de l’épandage, ça va dans le sens de l’histoire...

    29.03 à 06h48 - Répondre - Alerter
  • Pour répondre plus spécifiquement aux remarques de Marcel, la cinétique d’apparition des algues est complexe et multifactorielle, températures et pluviométrie notamment ont des effets à la fois court terme, moyen terme et long terme...

    En dehors de la biologie des terrains, qui a aussi son importance (richesse microbienne, humus, pH...), les excédents azotés et phosphorés sont la somme de beaucoup de contributions itémisées. Mais au niveau de la pollution d’origine agricole, deux phénomènes principaux coexistent : le lessivage et le ruissellement.

    Le lessivage est essentiellement un phénomène automnal et hivernal, lorsque la pousse des cultures ne permet plus ou pas encore de capter suffisamment l’eau des terrains, qui en conséquence "percole" dans les couches profondes et finit par rejoindre les nappes phréatiques, chargée des nitrates résiduels. Ce phénomène est important en Bretagne, d’une part parce que les terres sont souvent de faible épaisseur, limoneuses et riches sur le plan organique, d’autre part parce que le climat souvent doux et humide en automne voire en hiver favorise la nitrification de la matière organique résiduelle.

    Qui plus est, les nappes phréatiques étant surtout des nappes de surface, ce passage du champ à la nappe est plus rapide par exemple qu’en Beauce. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle  : une amélioration des pratiques d’épandage ou de cultures donnera des résultats rapidement mesurables, alors qu’il faudra des années avant que la moindre amélioration de la qualité des nappes soit observée dans beaucoup d’autres régions (temps de latence du lessivage en fonction de l’épaisseur des terres à traverser).
    Le lessivage est donc plutôt un contributeur net à l’augmentation du taux de nitrates dans les nappes, alors qu’il participe moins directement à l’eutrophisation des baies.

    Le deuxième phénomène principal est celui du ruissellement, qui se déroule au printemps essentiellement, notamment après épandage, en cas de fortes précipitations (ce qui arrive parfois en Bretagne...). La terre, alors gorgée d’azote ammoniacal, de nitrates et de phosphore (l’apport principal de fertilisants se fait le plus souvent en une seule fois, en mars), se voit "rincée" d’une partie de ces composants, qui filent cette fois directement dans les cours d’eau, sans passer par la case nappe phréatique. Du coup, eutrophisation des baies quelques semaines à quelques mois plus tard, qui coïncide avec la prolifération estivale des algues.

    C’est pour cela qu’un peu de pluie après apport d’engrais, c’est bien, mais trop, c’est pas génial... Perte de nutriments pour les plantes - d’où complément ultérieur avec des engrais chimiques -, et ruissellement de l’azote et du phosphore au niveau des bassins versants en direction des baies...

    Donc, effectivement, une protection accrue des terrains en forte déclivité ou/et à proximité des cours d’eau, bassins de rétention et zones de captage fait du sens...

    Au-delà des zones humides, ces SAU "sensibles" devraient bénéficier d’une attention particulière, et la nouvelle PAC devrait encourager la "différentiation positive" de ces terrains...

    En résumé, le lessivage est un contributeur net à la présence de nitrates dans les nappes phréatiques, alors que le ruissellement contribue plus à l’eutrophisation des baies. Les deux phénomènes sont parfaitement gérables, et la Bretagne a déjà pris beaucoup d’avance sur pas mal d’autres régions, en raison de la densité de ses activités d’élevage et de la nécessité de prendre le problème à bras le corps, donc ça va dans le bon sens...

    Il suffit pour s’en convaincre de savoir que les Hollandais ont tellement de problèmes de gestion des effluents qu’ils paient leurs voisins Allemands pour emmener leur lisier à fin de méthanisation.

    Il ne tient qu’à la Bretagne de garder valeur d’exemple et de pionnier...

    29.03 à 07h53 - Répondre - Alerter
  • Pour revenir également sur le commentaire de Marcel, il faut sans doute repréciser que l’ammoniac NH3 n’est pas un gaz à effet de serre, contrairement au CO2, CH4 et autres N2O... Mais ses effets délétères sur l’environnement (pollution atmosphérique, comme vu précédemment), sur le confort de l’animal et de l’éleveur, voire sa contribution à la propagation microbienne (redoutable substrat aérosol) font que tout ce qui permet d’en diminuer la quantité est à considérer positivement.

    En ce qui concerne la légitime question du "où est passé l’azote ?", on ne peut écarter l’hypothèse d’une nitrification/dénitrification in situ. Dans ce cas là, l’azote partirait sous forme N2, et donc non mesuré puisqu’il représente 80% de l’air ambiant. C’est pour cela que la diminution concomitante du phosphore par la Chabasite est intéressante, car elle corrobore également sur cet élément l’hypothèse d’une amélioration globale du process digestif. Qui plus est, le phosphore lui ne peut pas "s’évaporer". S’il n’est pas dans le lisier (-30%, c’est de la "phytase concentrée", cette roche... :)), c’est qu’il doit effectivement se retrouver quelque part dans l’animal. On parle de 400g sur un total de 110kg.

    Pour revenir à l’azote, une autre précision également : de l’ammoniac gazeux est bien produit par l’animal en cours de digestion (c’est même précisément le vecteur des nuisances olfactives), mais il est certes surtout présent dans sa forme dimère au niveau de l’urine (urée). Cependant, au moindre contact avec un enzyme des fèces (l’uréase), l’urée se scinde immédiatement en deux molécules d’ammoniac... Le raclage en V, très pratiqué en Allemagne ou au Danemark par exemple, permet de ralentir, voire d’empêcher cette dégradation. Mais il est encore très peu pratiqué en Bretagne, où la pré fosse prévaut.

    Si la Chabasite permet d’obtenir le même résultat qu’un raclage en V sans avoir recours à un investissement important au niveau de l’installation, pourquoi pas ?

    29.03 à 08h25 - Répondre - Alerter
  • bonjour je suis en classe de 1 ere es
    j’effectue un tpe dont le sujet est "les algues vertes en bretagne" et j’aimerais avoir des informations complementaires sur le sujet, par exemple des solutions autres que celles donnés sur les sites.
    moi ainsi que mon groupe tiront la sonette d’alarme d’ou ce message de detresse.

    22.11 à 11h33 - Répondre - Alerter
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