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Société

L’Italie tourne à l’ordinaire

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La campagne pour les européennes bat son plein en Italie. Silvio Berlusconi a réduit les impôts et amélioré la sécurité, lit-on sur les affiches. Le message de l’opposition est plus lapidaire : "Arrivez-vous à finir le mois ?". Rongé par la flambée des prix et contraint par des salaires au ras des pâquerettes, l’ordinaire des Italiens n’est pas à la fête. Reportage au pays de la vie chère, la "Caro Vita". (article publié le 29 avril 2004)

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  • Bravo pour votre initiative d’information indépendante, j’apprécie à leur valeur votre ton et l’angle avec lequel vous abordez vos sujets, j’aime bien l’idée générale de mettre les gens en face de leurs responsabilités, je trouve ça drôle, en particulier le "marketing expliqué à ma mère" (ma mère aussi adore) et votre idée de "cochon qui s’en dédit" (un peu "maigrichonne" néanmoins). Je n’ai rien à dire sur l’Italie en particulier, si ce n’est qu’en lisant votre dossier m’est venue l’idée que je voyais la France un peu pareil, c’est-à-dire dans une phase moins métastasée, mais pas moins virulante. J’ai sur mon bureau un paquet de 1 000 agraphes de marque "Bébé", que j’ai achetées 4 francs 20 quelques mois avant le passage à l’euro chez un artisan libraire, donc plutôt cher, je ne dispose pas du prix en euro de ce même paquet actuellement mais il a augmenté c’est sûr, j’irai constater de combien et je vous laisse le soin de le constater vous-même. Mais les médias ne parlent pas d’inflation, et les politiques non plus. Ne parlons pas des loyers qui flambent, à Nantes, Grenoble, Lille ou Paris. Ne parlons pas de la traque aux précaires, de l’énergie déployées et des fortunes pour sortir les plus expérimentés en "pré-retraite", de la question des retraites ou du "trou" de la Sécu, de la réforme fiscale. L’économie détermine le social bien sûr, et j’apprécie votre lorgnette "société". Mais l’économie est elle-même présupposée par le politique, et la crise économique et morale qui ravage l’Italie est aussi une conséquence du délitement politique, n’est-ce pas ? D’une façon générale je regrette que vous n’abordiez pas davantage l’économie en expliquant ce que disent et préconisent tels ou tels femme ou homme politiques (par exemple Français, mais pas seulement) des options économiques à encourager pour régler les problèmes de société, qui sont au fond les mêmes à Milan, Lyon ou Barcelone, et pas si nombreux que ça. Cet éclairage permettrait d’alimenter votre rubrique "cochon qui s’en dédit", et servirait votre engagement éditorial je crois, en montrant que les options économiques sont certes un choix de société, mais que ces choix dépassent les clivages "gauche/droite" et relèvent de notre responsibilité universelle, et de constance républicaine. Bravo pour ce numéro sur l’Italie qui roule à l’ordinaire. A quand un numéro sur la France qui roule au gazoil ?

    4.05 à 12h16 - Répondre - Alerter
  • Vous avez approché dans votre article "l’Italie tourne à l’ordinaire" une réalité mal connue des français concernant la précarisation (vilain mot) de l’emploi en Italie.

    Je vais vous apporter mon témoignage qui rejoint ce qui a été décrit dans l’article. J’ai vécu une année d’études à Bologne, ville richissime aux disparités économiques importantes. Je vivais dans un minuscule appartement avec un Italien (du Sud). Ce dernier est particulièrement brillant, bardé de diplômes mais n’a pas trouvé de travail dans son secteur (communication). Résultat : pour vivre, il a passé quelques concours de l’administration publique. Il a été reçu haut la main pour un travail de peu d’intérêt, au cadastre, et payé 1000 euros par mois. Petite somme mais emploi à vie me direz-vous ? Eh bien non, son contrat est un CDD renouvelable à l’envi tous les ans. Impossible de se projeter dans l’avenir dans des conditions. Et obligation de vivre en colocation, à 35 ans...

    Dans un cas comme celui-là (et ils sont nombreux), deux projets de vie possibles : rester célibataire pour espérer être propriétaire un jour, ou bien vouloir des enfants et louer un appart sordide en lontaine banlieue. Ok, c’est un peu caricatural mais ça recouvre une certaine réalité.

    Revenons à notre Italien : il a acheté un appart en plein centre de Bologne pour 100000 euros (bonne affaire). Il s’est endetté pour 25 ans. Il aura 60ans. Et les enfants alors ? Notre Italien est un chanceux : il est homosexuel.

    Des gens brillants et pauvres en Italie, vous en rencontrerez des tonnes.

    Heureusement qu’ils habitent dans le plus beau pays du monde, la pilule passe mieux.

    15.05 à 14h09 - Répondre - Alerter
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