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Gaz « made in France » : sans fracturation hydraulique point de salut ?

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Un rapport publié ce mardi met les pieds dans le plat : l’exploitation du gaz de houille sans fracturation hydraulique ne s’annonce pas rentable. Et si cette technique venait à être autorisée, elle ne serait pas sans risques.

7 commentaires
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  • Merci pour cet article clair et éclairant !!
    Nos hommes politiques semblent toujours très pressés de vendre la peau des ours ........
    Je ressens une vraie gratitude pour la vigilance journalistique ! Un autre article aurait pu être source du même type de reflexion .....c’est celui ci qui me réveille !
    Avoir accès à l’information est une chance , chaque citoyen doit en avoir conscience , mais en retour il doit se sentir impliqué , c’est une responsabilité que nous n’avons pas le droit de "zapper"....
    On peut se dire qu’il y a "trop" d’infos......que c’est impossible de réagir concrètement à chacune ........mais lorsque qu’on fait une petite synthèse rapide ......il apparait des "groupes" d’infos ! Réagir devient plus facile !
    J’ai envie de hurler à tout un chacun : « TU n’es pas séparé des autres , TU es concerné , ..... »
    Ne nous endormons pas ! Les informations ne sont pas des biens de consommations !!!! Elles sont une matière première .....................
    Voilà .......mon petit coup de gueule de la Toussaint !

    1er.11 à 13h53 - Répondre - Alerter
  • Bonjour et MERCI pour cet article !!!
    Par contre il est fort dommage que le lien vers votre "carte" ne fonctionne pas ;-)
    http://www.terraeco.net/%28voir%20%...

    Belle journée

    5.11 à 14h48 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,

      C’est corrigé ! Merci beaucoup de nous l’avoir signalé.

      Cordialement.

      5.11 à 14h54 - Répondre - Alerter
      • MERCI !!!

        Une autre petite remarque ;-) si je puis...
        La stimulation n’est pas la petite soeur de la fracturation, mais plutôt sa grande soeur... car tous les opérations faites pour tirer la dernière goutte de pétrole ou de gaz de quelque gisement qui soit (conventionnel ou pas) sont nommées "stimulations" (dans le "conventionnel" on nomme ça EOR) qu’il s’agisse d’acidification (sans sur-pression), d’injection de solvants, de vapeur, etc...
        La fracturation hydraulique a d’ailleurs été tout d’abord utilisée pour cette exploitation qu’on appelle "tertiaire" (EOR), avant d’être testée sur les couches de schiste et dans les gisements "tight". mais bon, l’article est bon alors on va pas embrouiller les lecteurs, c’est déjà assez compliqué comme ça ;-)

        Merci encore !

        5.11 à 16h20 - Répondre - Alerter
        • Vous pouvez, vous pouvez. Merci de ces précisions !

          Cordialement.

          5.11 à 16h29 - Répondre - Alerter
          • Bon ben si "je puis" alors, je continue ;-)

            J’ai commencé à lire ce fameux rapport Inéris/BRGM et c’est bien dans ce document qu’on essaie de nous vendre que la "stimulation" est une gentille version de la fracturation hydraulique... alors là faut pas abuser... le terme de "stimulation de fractures" est plus juste (et d’ailleurs utilisé dans le document).
            Par contre je persiste et signe, la fracturation hydraulique fait partie de l’action générique de "stimuler" un puits. Il existent des dizaines de sortes de stimulations, et ne nous laissons surtout pas imposer le fait que "la stimulation" serait plus "douce" que la fracturation !!!
            Vous trouverez ci-dessous des définitions de la "stimulation de puits" qui vous feront bien comprendre qu’on essaie, encore une fois, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ou tout de moins d’utiliser des termes inappropriés...

            Plusieurs définitions du terme de stimulation issues de dictionnaires spécialisés ;-)
            Dictionnaire des sciences et techniques du pétrole : anglais/français, français/anglais - Paris : Éditions Technip, 1993.
            "Ensemble des méthodes permettant d’augmenter la production des puits, en particulier l’acidification, la fracturation et le torpillage."
            Le Langage pétrolier : recueil des principaux termes et expressions usuels en France, dans l’industrie du pétrole - Paris : Gauthier-Villars, 1964.
            "La stimulation d’un puits est l’ensemble des opérations destinées à améliorer sa productivité : acidification, fracturation, emploi d’agents tensio-actifs, etc. "
            Dictionnaire du pétrole / Yves Barbier. - Paris : SCM, c1980.
            "Le traitement des puits, qu’on a de plus en plus tendance à désigner par stimulation, comporte différents genres d’opérations destinées à [...] réduire les pertes de charges aux abords du puits afin de faciliter l’accès des hydrocarbures vers l’intérieur de ce dernier [...]"

            Donc la fracturation hydraulique est l’une des techniques de stimulation existantes, le terme de "stimulation" est donc générique pour toutes les actions que l’on peut faire dans un puits d’hydrocarbure...
            Et la stimulation n’est pas une gentille manière de "réveiller" des fractures existantes...
            Je le répète, ces stimulations ne s’utilisent pas uniquement pour explorer ou exploiter les gaz, pétrole de schiste, de houille ou de couche, mais pour la majeur partie des gisements d’hydrocarbures découverts de nos jours, car les hydrocarbures "faciles" n’existent plus !!!
            On parlera toujours à l’avenir d’hydrocarbures "extrêmes" car non seulement ils sont de moins en moins accessibles, et nécessitent donc des méthodes "extrêmes", mais en plus, le ration énergie consommée/énergie produite (EROI (Energy Return On Investment) ou en français TRE (Taux de Retour Énergétique)) est de plus en plus mauvais, arrivant presque à un pour un, c’est à dire qu’il faut "bruler" une unité d’énergie pour en produire une... mais bon c’est pas grave, tout ça alimente la croissance, à court terme... et puis on nous dit que c’est pour ne pas retourner à l’age de pierre... ha ben je ne savais pas que dans les années 1975 nous étions à l’age de pierre, et pourtant nous consommions moitié moins d’énergie qu’aujourd’hui...

            5.11 à 18h10 - Répondre - Alerter
  • J’ai fait toute ma carrière à Lacq. Nous avons fourni jusqu’à 60% de la consommation française en gaz.Maintenant le gisement est vide et on le regrette.Pendant plus de 30 ans c’est une société nationale , donc la France qui empochait les bénéfices et non les actionnaires.

    Contrairement au gaz de houille,notre gaz contenait environ 15% d’H2S et 20% de CO2 ce qui le rendait très dangereux.A l’époque ,pour l’indépendance énergétique on était près à prendre des risques et nous avons mis du temps à presque supprimer la pollution atmosphérique engendrée.

    Nous avons 20 milliards de dette, la balance commerciale est déficitaire,une grande partie des travailleurs est au chômage mais priorité au principe de précaution !

    Je suis pour les énergies renouvelables,mais avec des priorités nationales tant que l’on
    consommera du méthane étranger ! Vive le gaz de houille exploité par l’état Français !

    15.03 à 15h28 - Répondre - Alerter
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