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Énergie

Gaz de schiste : la fracturation est de retour

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Alors qu’on attendait un rapport sur les alternatives à la fracturation hydraulique, le texte rendu ce jeudi par deux parlementaires vante les progrès de la technique initiale et appelle le gouvernement à revoir sa copie.

5 commentaires
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  • « Il était convaincu que sa rivale était parvenue à se mettre dans la poche un membre influent d’une quelconque commission parlementaire, probablement l’un de ceux qui travaillaient sur des sujets économiques ou industriels. Ces gens-là étaient des proies faciles pour les lobbyistes. Égocentriques, ambitieux, souvent amenés à côtoyer des individus plus influents et mieux payés qu’eux ; ils avaient la réputation de ne jamais rater une occasion pour arrondir leurs fins de mois. Pour en avoir la confirmation, il suffisait de voir avec quel acharnement les députés négociaient leur place dans l’une de ces commissions ; nombreux étaient ceux qui reniaient leur propre parti pour se voir octroyer une telle place dans le camp adverse. »

    Extrait de "On les croise parfois", de Cedric Citharel.
    Pour faire enfin partie du clan de ceux qui savent.
    http://amzn.to/17aNEKu

    7.06 à 15h47 - Répondre - Alerter
  • On pensait le dossier classé, la question tranchée. Il semble que vous l’ayez cru, c’est bien dommage. Vous ne semblez donc pas suivre l’actualité au plus près, chère Madame. Le débat n’a jamais été clos, je l’ai d’ailleurs dit dans ce même terraeco et la loi ne nous protège pas non plus. Pour autant que je sache, la saisine de l’OPESCT par le Sénat date du 21 novembre 2012 et vous auriez dû le savoir. Quant au double discours de Mme la Ministre, il est flagrant, elle qui prétend abroger les permis "gaz de schiste" alors que rien ne les distingue des conventionnels dans leur instruction ou leur octroi. Quand au Président de la République, il a laissé la porte ouverte à toutes autres techniques alternatives si elles se présentaient et c’est le cas.
    Il eût été bon, pour une fois, que le problème se pose autrement car c’est la nature même de la roche-mère qui, poreuse et imperméable, constitue la principale difficulté d’extraction, avec les techniques les plus utilisées du forage horizontal et de la fracturation hydraulique.
    C’est donc dans ce feuilletage que l’on va fracturer pour en extraire le gaz qui y est piégé. Or, c’est la porosité (l’espace entre les grains) qui représente sa capacité à stocker un hydrocarbure. Un réservoir très poreux pourra donc receler un grand volume de gaz. Mais encore faut-il qu’il laisse ces fluides circuler, autrement dit que les pores soient connectés entre eux. La différence de structure des roches où est piégé le gaz de schiste permet aisément de comprendre que – pour assurer cette connexion - il faut les fracturer pour n’extraire, non pas la totalité, mais seulement de 20 à 40% de ce composé volatil qui tend à s’échapper par les failles naturelles ou créées.
    On n’évoque jamais non plus les risques de corrosion (incontournables et prévisibles) du tubage (« casings »), comme on ne prend pas en compte le devenir des puits après fermeture, de même que l’on ne propose pas de solution pour le traitement des effluents consécutifs aux forages, ni des pollutions sonore, auditive et olfactive.
    Il faut maintenant cesser de parler des gaz de schiste dans la seule perspective de la fracturation hydraulique car, comme l’ont rappelé les parlementaires, d’autres méthodes voient le jour - comme l’injection de propane, hautement inflammable – qui ne sont pas plus secures mais sous l’angle des dommages environnementaux causés et de la migration du méthane (CH4) qui va se poursuivre même après la fermeture des puits.
    © Danièle Favari, juriste en droit et droit européen de l’environnement
    Co-auteur de « gaz de schiste, sous nos pieds l’enfer » dans la revue Nexus
    Auteur d’articles sur Slate.fr et Terraeco
    Invitée comme expert auprès du Parlement européen de Bruxelles .
    Auteure de « Gaz de schiste, les vrais dangers » à paraître à partir du 10 juin 2013.

    7.06 à 22h41 - Répondre - Alerter
  • Eh oui, pourquoi les avancées technologiques ne toucheraient pas l’extraction des gaz de schiste en attendant la mise en place d’un maillon d’énergies renouvelables ? Je ne vois pas en quoi une juriste faisant de la promo pour ses bouquins serait experte dans des techniques aussi sophistiquées et serait capable d’entrevoir les évolutions de techniques très pointues. Ce n’est pas deux ou trois mots techniques appris après quelques entretiens qui font d’une personne une experte. En attendant il nous faut payer l’importation des énergies fossiles extraites d’autres pays. Soit 88% du déficit commercial de la France ! 30% d’augmentation en 2011, 61 milliards d’euros au total ce n’est pas rien ! Je ne vois pas en quoi la solution d’importer les énergies fossiles nous est plus favorable ? D’autant qu’elle ne nous dédouane pas des émissions à effet de serre.

    9.06 à 10h19 - Répondre - Alerter
  • On fabrique tous les jours et en quantité tout ce qu’il faut pour obtenir du méthane : recycler nos cacas quotidiens éviterait une part de pollution des eaux (pour ceux qui n’emploient pas de toilettes sèches) et permettrait une belle production de gaz et je ne compte pas le bétail...

    9.06 à 13h24 - Répondre - Alerter
  • En France on a le choix entre le nucléaire ou le gaz de schiste...
    En fait on peut se pendre tout de suite.

    L’énergie la plus propre est celle que l’on utilise pas.

    Pourquoi ne faisons nous pas plus de télétravail ? Moi je fais +50km par jour pour finalement travailler sur des ordinateurs répartis partout en France... Cherchez l’erreur.

    Pourquoi ne faisons nous pas plus de biogaz. Je rêve de pouvoir acheter ma bouteille de biogaz made in France pour cuire mes repas.

    Pourquoi chaque ville ne mets pas en place des parcs éoliens ou chaque citoyen serait consommateur mais également associé dans l’entreprise sans espoir de faire des bénéfices mais en visant l’autonomie électrique.

    Pourquoi les horaires de travail ne sont pas plus règlementer afin de favoriser le co-voiturage ?

    Pourquoi, pourquoi, pourquoi sommes nous si bête ?

    9.06 à 14h34 - Répondre - Alerter
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