L’affaire Cahuzac et les révélations liées aux « Offshore leaks » le confirment : les paradis fiscaux n’ont pas disparu. Voici nos conseils pour mettre vos ronds à l’abri.
J’ai quitté voici trois ans la BNP pour le Crédit coopératif. Faites-en autant. Seule l’action à la base peut modifier la donne en faveur d’échanges plus humains.
Taxe solidarité internationale.
Face à l’augmentation des profits réalisés chaque année par les entreprises cotées à la Bourse, il serait judicieux de faire redescendre une partie de cette manne financière pour finaliser des programmes de développement écologique et de solidarité.
La thésaurisation de l’argent par le haut ou par le bas est nocive, elle déstabilise les échanges et augmente la pauvreté. L’argent doit circuler.
Ce que l’on n’a pu prélever en amont peut l’être en aval par l’établissement d’une Taxe solidarité de 1%(?) sur les hôtels et restaurants et clubs d’hyper luxe .
Indolore pour les usagers, facile à recouvrer, elle alimenterait en continu les programmes de l’ONU. On pourrait en octroyer un tiers au pays collecteur pour des projets sociaux économiques, les deux tiers restants utilisés pour des projets planétaires environnementaux.
Remarque. De nombreux pays pauvres vivent essentiellement du tourisme de luxe. Cette taxe serait pour eux doublement bénéfique.
Une taxe similaire sur la consommation avait déjà été présentée en 1992 à Rio par Anil AGARWAL !
Demandons à nos gouvernants l’inscription de ce projet au calendrier des discussions de l’ONU.
Paradis fiscaux : comment éviter d’avoir des billets mal placés