publicité
haut
Accueil du site > Blogs > Les blogs > Agir, c’est facile ? > J’ai testé pendant 1 an le relevé mensuel de mes émissions
Agir, c’est facile ?

J’ai testé pendant 1 an le relevé mensuel de mes émissions

<-  Retour à l'article

Le déclic, je l’ai eu en mars dernier, pendant notre voyage au Costa Rica. Cela faisait 4 ans que je n’avais pas pris l’avion pour voyager, et force était de constater qu’en 4 ans, ma conscience avait bien évolué. Dans ce pays à la réputation de roi de l’éco-tourisme, cette petite culpabilité du trajet en avion ne me quittait pas lors du vol de retour. Aussitôt rentrée, je me suis mise en quête de calculer mes émissions CO2.

29 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Bonjour !

    C’est marrant (enfin si on peut dire !) moi aussi j’ai un bilan mitigé malgré 6 mois d’effort en raison d’un voyage lointain (cf http://www.terraeco.net/Janvier-201...) ....et j’ai aussi décidé de changer de chauffage !

    Concernant la pesée des déchets, je l’ai fait pendant 6 mois (j’ai tout mis en PJ dans l’article cité ci-dessus). Element positif : 15% du poids de mes déchets passent dans mon composteur, c’est toujours ça de gagné.

    Tu indiques "Au fil de l’année, j’ai vu mon curseur diminuer, surtout pour l’eau." Qu’as-tu pu mettre en place pour arriver à ce résultat ?

    A bientôt

    2.03 à 21h57 - Répondre - Alerter
  • Merci "famille_toulousaine" pour ton commentaire !
    marrant en effet, car moi aussi j’ai un composteur ;-) un lombricomposteur pour être précise, une de mes premières acquisitions depuis que je suis dans ma maison (2 ans 1/2)

    et à lire ton article je vois qu’on s’est donné pas mal de défis en commun : idem, je me tiens à du boeuf une fois par semaine, et un déjeuner végétarien par semaine (les dîners l’étant presque tous de + en +) et j’ai aussi banni le sopalin depuis 2 ans ;-)

    Bravo pour ce suivi précis de tes actions. Je vais essayer pour les déchets.

    pour l’eau, mes actions mises en place :
    > installation d’un bac de récupération d’eau de pluie pour arroser le jardin et plantes, nettoyer ma terrasse. Il a du mal à se remplir printemps/été 2012 mais à partir d’août et surtout cet hiver, hum il est plutôt archi plein mon bac !
    > récupération dans un seau de l’eau de la douche en attendant qu’elle chauffe quand je veux arroser mes plantes d’intérieures ou pour faire tremper mes casseroles/assiettes avant de les passer au lave-vaisselle
    > nous avons installé aussi une douche au lieu de la baignoire qui nous servait de douche. La robinetterie est aussi éco-efficiente, et la douche facilite le coupage de l’eau pendant qu’on se lave. ça a pas mal joué. On se rend compte aussi avec ce relevé que manifestement on fait un petit peu plus couler l’eau sous la douche l’hiver que l’été !
    >et aussi ! meilleure gestion des chasses d’eau ;-) pour les pipi du matin ou du soir ou le week-end, on passe à la suite et on évite de tirer la chasse à chaque fois juste pour un pipi ;-)
    Je crois que c’est l’action au plus gros impact honnêtement !
    évidemment lorsque nous avons des invités, on évite quand-même...

    3.03 à 18h03 - Répondre - Alerter
  • Ce n’est pas l’avion en tant que tel qui a plombé votre bilan : c’est la distance. En effet, le calculateur précise que voiture et avion ont le même coût en GES.

    Pour les voyages internationaux, le mieux est de prendre le train et/ou le bateau...

    Le problème est alors notre rapport au temps. Si nous avions le temps, nous prendrions pas l’avion, et le voyage en lui-même ferait partie des vacances.

    Je gage que notre moral serait bien différent.

    Mais il est vrai que cela ne dépend pas de nous, de nos petits efforts sous le coup de la culpabilité, mais du temps que nos employeurs veulent bien nous accorder - contraints et forcés : ils hurlent à la mort à chaque jour férié, pour chaque récupération d’heure supplémentaire, comme en 1936 quand nos anciens ont arraché les congés payés...

    6.03 à 09h03 - Répondre - Alerter
  • article intriguant, surtout vis à vis des personnes qui ont besoin d’un "site" pour les aider à maitriser leur consommation d’énergies... très bobo parisien !
    Les factures de fluides (électricité, eau) pour ce qui me concerne, montrent les graphiques des conso antérieures : il suffit de les lire pour se rendre compte de sa consommation et de son évolution. Quand à réaliser des économies, cela passe par des appareils moins gourmands, surtout pour l’éclairage, et par le comportement de l’individu ( mettre hors tension les appareils en veille, chauffer uniquement l’eau dont on a besoin, ne pas éclairer des pièces vides, fermer les portes, etc...) et réaliser des investissements visant à diminuer les besoins en énergie fossile (isolation, chauffe eau solaire, chauffage au bois,..)

    pour ma part :
    - chauffe eau solaire : 1000 L de fuel en moins par an sur une consommation "antérieure" de 2000 L. De avril à septembre, l’eau chaude est 100% solaire, la chaudière est arrêtée, et la résistance du CES n’est jamais branchée)
    - consommation d’électricité réduite de 40% : tout l’éclairage est à lampe à diodes, ou fluocompactes. Toutes les lampes à incandescence ont été éliminés y compris les halogènes et les tubes fluo, pose de relais pour mettre hors tension les prises des appareils en veille. Concernant les appareils pour chauffer l’eau avec l’électricité (bouillotte) seule la "procédure" permet de diminuer la consommation : ne faire chauffer que l’eau dont on a besoin, et la charger avec de l’eau déjà chaude ; la remplir avec le robinet d’eau chaude, et non d’eau froide. Pour avoir une idée des besoins en électricité pour chauffer l’eau, 1w est la quantité d’énergie permettant d’augmenter la température de un litre d’eau de 1°. Donc, porter un litre d’eau d’une température de 10° à 90° demande 80w minimum. si on la rempli avec une eau à 60° (CES), les besoins sont de 90 - 60 = 30...
    - pose d’un insert chauffage au bois. utilisation très ponctuelle, lors des grand froids.
    - pose de panneaux photovoltaïque d’une puissance de 3 kw et mise en service le 13 décembre. Malgré une MTO très peu favorable, la production durant cette période (du 13/12/2012 au 6/3/2013) équilibre la consommation.
    - déplacement en voiture : la voiture n’est utilisée que pour les longues distances, et quelques déplacements le we. Tous les déplacement urbains sont à pied, en vélo ou train. (j’habite à 60 km à l’ouest de Paris)

    IL n’est donc pas besoin, à mon sens, d’une aide extérieure pour réaliser des économies d’énergies, mais je m’inscrit cependant à l’écolomètre, en espérant pouvoir chiffrer mon bilan carbone individuel.

    6.03 à 09h58 - Répondre - Alerter
  • eh bien quel débat ! merci pour vos commentaires,

    @mandrake : loin de moi l’idée d’avoir besoin d’un coach, et j’suis pas vraiment "bobo parisienne" non plus ^^
    Je suis plutôt partie du principe qu’on ne peut réellement agir que lorsqu’on sait exactement mesurer son impact, se définir des indicateurs. J’ai déjà réalisé mes bilans carbones annuels, mais ils sont sur des moyennes annuelles et manquaient de finesse selon moi, et on ne le fait qu’une fois par an. J’avais besoin de voir l’influence de mes gestes, de mes changements de mode de vie.
    Je savais évidemment qu’un voyage en avion outre-atlantique pèserait beaucoup, mais je ne savais pas dans quelle proportion à vrai dire. Nous avions choisi ce pays pour son positionnement éco-tourisme qui nous intriguait et dont nous voulions apprendre pour aller chercher des idées, des bonnes pratiques, qu’on pourrait éventuellement ramener chez nous (bon là dessus j’ai été assez déçue je dois reconnaître, c’est un autre sujet !). Je ne renie pas les qqs voyages que j’ai pu faire (pas si nombreux mais quand même), car ce sont eux qui m’ont appris beaucoup de choses, qui m’ont enrichit humainement, qui m’ont ouvert à la différence et m’ont permis de prendre conscience de nos privilèges de pays riches, mais aussi de ce qu’on a perdu avec le "progrès". Les voyages forment la jeunesse, j’en reste convaincue.
    L’essentiel de mes vacances se passent en France ou pays proches, et je voyage en grande partie en train (18 000 km de train avalés en 1 an ...), en vélo (1500 kms) et la voiture ne nous sert qu’en cas de non possibilité de prendre le train et dans ce cas on essaye de limiter notre impact en ayant recours au co-voiturage.
    Donc oui, la solution est facile : si je veux assumer ma responsabilité citoyenne de rester à 700 kg eq CO2 / an, ma solution est simple = ne plus partir à l’autre bout de la planète. En 2012, mon bilan carbone individuel ADEME était de 1,9 T eq CO2. La part de l’avion dans ce bilan : 1,2 T...

    Ceci dit, l’avion n’est pas le coeur de mon article. Il a été le déclic qui m’a donné envie de mesurer toutes mes autres consommations, chaque mois.
    J’ai fait le choix de passer au chauffage au pellet, je trouvais important de suivre de près l’impact de cet investissement, ce qu’il nous permet de "gagner" écologiquement/financièrement. J’ai changé l’équipement de ma salle de bain, je voulais pouvoir mesurer l’avant/après. Etc.

    Cela permet aussi de faire quelques tests pour voir l’impact de tel ou tel comportement. Tous les gestes comptent mais certains sont beaucoup plus "efficaces". Si vous avez compris que ces relevés me servaient à "maîtriser" mes conso d’énergie, vous avec mal compris mes propos.
    Je n’ai pas attendu de faire ces relevés pour agir, je vous rassure :-)

    6.03 à 12h11 - Répondre - Alerter
  • @Bertrand : ah ça oui, j’aimerais beaucoup partir voyager dans un pays lointain en bateau si le temps me le permettait ;-)

    6.03 à 12h18 - Répondre - Alerter
  • Post Scriptum : il est vrai que si l’avion pèse pour 2/3 de mes émissions c’est aussi parce que je n’utilise pas beaucoup la voiture, et que je me chauffe désormais au bois majoritairement. Si je devais utiliser quotidiennement la voiture pour aller travailler, et continuer à me chauffer 100% au gaz, et que ma maison n’avait pas été isolée par ses anciens propriétaires, ... les parts "voiture" et "gaz" seraient assurément plus fortes, et donc peut-être que l’avion ne représenterait alors que 50% voire moins ;-)

    Maintenant, je trouve que ça donne à réfléchir de réaliser que 80% de mon impact de l’année est généré en 6 jours... (2 jours AR d’avion ; 2 jours d’AR en voiture en été + 2 jours AR en voiture l’hiver). C’est même pas la règle des 80/20 ... c’est carrément du 80/2 !

    Suis-je prête à renoncer complètement, à vie, à tout voyage avion + tout trajet longue distance en voiture ? Ayant autant d’amis + famille aussi éloignés et éclatés, ça me paraît impossible.
    Ma solution est donc d’essayer de les faire de façon la plus "intelligente" possible - et désormais en plein connaissance de cause - et de réduire tout ce que je peux par ailleurs, "pour limiter la casse".

    Je sais néanmoins que pour être "responsable", si je dois désormais me donner un objectif pertinent d’amélioration de mon impact, il faudra que je joue sur ces vacances. Ce sera l’action qui aura le plus de sens, plutôt que de juste acheter bio, local, ou de couper l’eau sous la douche ;-) (qui restent des actions louables, of course !).

    Ma marge de progression est toute évidente désormais.

    6.03 à 14h00 - Répondre - Alerter
  • MERCI, MERCI, MERCI, ah et aussi MERCI ! Quand j’ai créé l’Ecolomètre, j’avais le secret espoir que mon modeste site pourrait aider d’autres personnes à prendre conscience de leurs consommations, mais jamais un article n’en avait fait la démonstration de façon aussi claire et enthousiaste. Ca fait chaud au coeur, vraiment !
    Pour ce qui est de mesurer les émissions liées à notre alimentation, j’y ai déjà réfléchi mais tant qu’il n’y aura pas un étiquettage carbone sur les produits (je crois que Casino l’a expérimenté), ce sera vraiment difficile à mettre en oeuvre.

    11.03 à 22h39 - Répondre - Alerter
  • Sur la partie logement il faut mesurer tout son logement alors qu’un chiffre suffirait : les relevés de consommation de la facture en kWh pour ceux qui ont un chauffage individuel. D’ailleurs la différence est sensible avec l’autre site bilan carbone personnel. Et la question de la chaleur du logement est trop approximative. Rigoureux c’est combien, 16°C - 18°C ? cette distinction est déjà importante et d’ailleurs change tout...

    8.04 à 00h09 - Répondre - Alerter
  • je suis en TSti2d je lis vos débats ils sont totalement inutiles merci bien

    9.09 à 14h43 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
    Terra eco
    Terra eco
publicité
2
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas

Portfolio

Indicateurs Performance