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Société

« Nous ne déserterons ni Notre-Dame-des-Landes, ni le terrain politique »

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L’Etat est bel et bien déterminé à poursuivre le chantier de l’aéroport. La preuve ? Il a évacué fissa ce mardi la zone occupée par des manifestants. Mais les opposants gardent espoir, souligne Françoise Verchère, conseillère générale de Loire-Atlantique.

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  • N’habitant pas non plus sur place, je pourrais ne pas me sentir concerné par ce projet. En revanche, pour m’être intéressé récemment au sujet, il faut reconnaitre que les arguments "contre" l’emportent largement sur les arguments "pour" : destruction d’un écosystème humide pour le remplacer par du béton, destruction d’une région hautement laitière grâce à la qualité de l’herbe, destruction d’une zone créant localement de la nourriture (logique locavore), destruction d’une zone où des jeunes vivaient en autonomie en cultivant leur terre, pas de saturation prévue du traffic de l’aéroport actuel, l’aéroport actuel fonctionne bien (commerces, traffic, liaison avec l’usine Airbus voisine), certains analystes en économie du transport aérien ne sont pas favorables au nombre important d’aéroports français (140 contre une vingtaine en Allemagne par exemple), etc. etc. etc. Et sur les quelques points où ça aurait pu être intéressant (survol de Nantes, bruit, saturation possible de l’aérogare actuel), il y a moyen d’améliorer l’aéroport actuel (donc générer quelques emplois en construction).

    De plus, sur la forme, il est quand même allucinant de voir les conditions dans lesquelles ce dossier est traité : absolue non-prise en compte des remarques des citoyens lors du débat public et de l’enquête publique, refus absolu de dialogue avec les citoyens doutant de la pertinence de l’aéroport, éviction de la contre-expertise sans aucune remarque sur le fond comme le dit Françoise Verchère, dispositif quasi-militaire déployé lors des enquêtes publiques et en ce mois d’octobre 2012, silence total des médias de masse (ou qui ne parlent que des méchants squatteurs ; à leur décharge il faut reconnaitre qu’un reportage sur le fond n’est plus du prêt-à-penser), la promesse de ne pas exproprier les gens avant que les recours juridiques ne soient terminés (acquise lors d’une grève de la fin de 28 jours…) semble être aujourd’hui quasiment remise en question (ou du moins les autorités sont tellement opaques sur leurs intentions qu’on ne peut que le supposer d’après les événements récents), etc. etc. etc.

    La plupart des arguments évoqués ci-dessus sont disponibles sur le site de l’Acipa http://acipa.free.fr ou vus sur des interviews et vidéos sur Dailymotion http://www.dailymotion.com/video/xn...

    Bref, si ça c’est une discussion démocratique, je n’ose pas imaginer ce que serait une dictature. Et c’est en partie pourquoi je me sens concerné par ce projet.

    21.10 à 19h11 - Répondre - Alerter
  • Tout le monde sait depuis le début des années 60 (! !!...) qu’un aéroport doit se construire ici. J’ai habité sur Nantes à partir de 1982 et déjà (ou encore...) à l’époque il y avait des manifestations à ce sujet... Ne pouvait-on dans un tel contexte de connaissance de la réalisation future (à un délai de 50 ans !!!!) de cet aéroport, imaginer une transition plus douce que ces expulsions manu-militari ?
    Trop de gens qui s’opposent aujourd’hui à ce projet sont venus s’installer postérieurement à la décision de "réserver" les terrains à cet effet.
    S’opposer à la construction de cette infrastructure c’est d’une part nier la réalité du développement du transport aérien et d’autre part refuser un "grand chantier" générateur d’emplois.
    Maintenant, je n’habite pas sur place et ne suis donc interessé à la chose que de manière indirecte, et purement "intellectuelle"...
    Par contre je maintiens que depuis 1960 on aurait pu éviter d’en arriver là et que les "professionnels de l’agitation verte" sont (parfois) dangereusement dogmatiques, voire d’une incroyable mauvaise...

    19.10 à 11h18 - Répondre - Alerter
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