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OGM : comment le lobby contre-attaque

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Salutaire pour les uns, l’étude de Séralini est tombée comme un cheveu sur la soupe pour les défenseurs des OGM qui n’ont pas mâché leurs mots. Comment s’organise leur contre-attaque ? Décryptage.

21 commentaires
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  • lamoule : MDR

    le principe de la science repose sur la critique et la discussion comme la démocratie mais visiblement ça heurte certaines sensibilités

    21.09 à 14h19 - Répondre - Alerter
  • Au secours !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Manger TUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    22.09 à 18h15 - Répondre - Alerter
  • de toutes façons, quand un milliard d’humains auront mangé des OGM ou des produits animaux issu de bétail nourri aux OGM pendant la moitié de leur vie, on pourra faire une étude statistique de l’augmentation des pathologies diverses......C’est comme l’amiante ou le médiator, attendre et voir.... Et ensuite faire un procès géant sur médiatisé.......Pour le moment ceux qui ne veulent pas consommer de produits contenant des OGM le peuvent...pourvu que ça dure.

    22.09 à 21h37 - Répondre - Alerter
  • Est-il exact que Monsieur Séralini est employé par le CRIIGEN de Madame Lepage, lui-même subventionné par Auchan et Carrefour qui cherchent à tirer profit du courant antiOGM pour vendre leur produits ? Si oui, pourquoi ne le signalez-vous pas dans cet article, en toute impartialité ?

    23.09 à 11h22 - Répondre - Alerter
  • @ BMD :
    Mauvais procès basé sur une méconnaissance de la façon où TE a traité ce dossier !
    Allez voir au bout des liens, dans l’article premier, TE reprenant le nouvel obs explique toutes ces relations sans masque.

    Par ailleurs, avez-vous la candeur d’imaginer que Séralini, interdit, sous pression des big agros, par le CNRS de travailler sur les OGM, allait demander à Monsanto des fonds pour faire cette étude ?

    24.09 à 10h39 - Répondre - Alerter
  • Comment le lobby devrait-il donc réagir ?
    Il me semble logique de ne pas s’emballer, de prendre le temps d’étudier l’étude (pas encore revue par des pairs ni encore publiée ?), de vérifier la compétence des laboratoires, et de vérifier les conflits d’intérêt.
    Faudrait il approcher la chose différemment ? accepter les conclusions telles quelles, sans esprit analytique et critique ?

    Le ton de votre article implique une mauvaise intention de l’un (le lobby industriel) et une bonne de l’autre (le lobby anti OGM). Pourquoi ? Naïveté ou mauvaise foi ?

    24.09 à 14h11 - Répondre - Alerter
  • Ouais il serait surtout temps de les accuser pour crimes contre l’humanité et empoisonnement des ressources naturelles. Encore d’autres études, dès lors que toutes les preuves sont évidentes ?! Non mais, y’en a qui se soucient de leurs salaires de vendu(e)s, ou de la qualité de leurs diplômes de putasserie organisée ?! Les moules du pétrôle ou des égouts ?!

    25.09 à 10h30 - Répondre - Alerter
  • 27/09/2012

    Pétition
    Pour un débat raisonné sur les OGM
    Il y a quelques mois, un résultat susceptible d’ébranler les fondements de la physique moderne était annoncé : une particule aurait dépassé la vitesse de la lumière pourtant érigée comme une barrière théoriquement infranchissable. Cette annonce, formulée au conditionnel et avec d’infinies précautions, fut accompagnée de l’assurance que la communauté des physiciens se concerterait pour soumettre à la critique approfondie ce résultat potentiellement bouleversant. Six mois plus tard, après de multiples mesures, contre-mesures et autres expertises, la conviction l’emportait que la théorie n’avait pas fait défaut et qu’une simple erreur de mesure s’était produite.

    L’accueil réservé aux résultats récemment publiés dans la revue Food Chemical Toxicology et suggérant le caractère tumorigène du maïs transgénique NK603 a été malheureusement bien différent. Aucune retenue, aucune concertation de la communauté scientifique, des appels aussi rares qu’inaudibles à la nécessaire confrontation critique de cette étude aux précédentes contredisant la conclusion du présent travail qui condamne les OGM et leurs concepteurs.

    Sacralisation de la nature
    Pourquoi une telle différence de traitement ? Pourquoi dans un cas la mesure et la retenue, et dans l’autre l’emballement médiatique, les jugements à l’emporte pièce vouant aux gémonies les multinationales marchandes de mort et les scientifiques stipendiés qui leur serviraient de caution ? Des enjeux scientifiques sans commune mesure ! Des contextes socio-économiques totalement différents ! Voila autant d’éléments de réponse, mais s’y arrêter serait, à notre sens, manquer l’essentiel. Dans un cas on pense, certains espèrent peut-être, que la Nature rappelle à l’espèce humaine son incapacité à percer ses mystères, imposant en cela le respect. Dans l’autre c’est l’Humain, infatué de sa majuscule, qui se permettrait de transgresser les lois de la Nature et celle-ci se rappellerait à son bon souvenir le ramenant à son statut minuscule. Dans les deux cas, c’est donc bien la Nature qui s’impose et nous en impose. Pour se convaincre de cette inclination grandissante à la sacralisation du milieu naturel, on peut se remémorer la façon dont l’emballement médiatique, légitimement suscité par la mort de plusieurs personnes ayant consommé des pousses de soja infectées par une bactérie pathogène, retomba dès lors qu’il s’avéra que celles-ci provenaient de l’agriculture biologique... Après tout, n’était-ce pas dans la nature des choses ?

    Il ne s’agit pas ici de trancher un débat mais de regretter amèrement qu’une certaine presse et une partie de l’opinion, malheureusement relayés par les pouvoirs publics qui disposent pourtant de l’expertise des instituts de recherche publics, aient entretenu l’anxiété jusqu’à empêcher les conditions de sa tenue. Rappelons qu’en mars dernier était publiée dans la même revue une synthèse de 24 études concluant toutes à l’innocuité des OGM dans l’alimentation (1). Rappelons également qu’aucune agence sanitaire ne soulève de problèmes chez les millions d’animaux de ferme nourris depuis plus de dix ans avec des aliments issus de végétaux génétiquement modifiés, dont le maïs NK603. Rappelons enfin, que depuis les débuts de l’agriculture, la sédentarisation et l’accroissement des populations humaines ont été rendues possibles par des progrès génétiques (domestication, augmentation des rendements et de la qualité) exploitant le hasard des associations de gènes chez les espèces végétales et en éliminant les caractères les plus toxiques.

    Vérifier les observations
    L’hypermédiatisation, savamment organisée, de cette étude dont certaines faiblesses ont déjà été pointées (2), le fauchage volontaire et systématique des rares parcelles dédiées à l’expérimentation scientifique de long terme conduite par des établissements publics, sont autant d’entraves à un débat serein. Pour l’apaiser, nous suggérons que des fonds suffisants soient alloués à l’équipe ayant publié cette étude pour confirmer leur observations de façon complète et rigoureuse, en partenariat étroit avec l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’alimentation et de l’environnement. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à des défis majeurs (changement climatique, accroissement rapide de la population mondiale, érosion des surfaces cultivables), pour lesquels il nous faut trouver des solutions sur un pas de temps sans équivalent dans l’histoire de l’humanité. Des outils sont disponibles, ils suscitent l’espoir de plantes plus résistantes au manque d’eau, aux maladies, utilisant moins de phytosanitaires, enrichies en vitamines ou même vecteurs de vaccin. En tant que scientifiques responsables, pouvons nous, devons nous, pour répondre à ces défis, faire l’impasse sur une partie des technologies ? Dans quelles conditions les utiliser ? C’est de ce débat dont nous avons besoin, pas d’une opposition stérile, souvent idéologique, et volontairement stigmatisante.

    Ce texte représente l’opinion de ses signataires et non celui de leurs instituts.

    Si vous souhaitez exprimer votre soutien à ce texte, vous pouvez envoyer un message à l’adresse petition-debat-ogm@cnrs.fr. Nous rajouterons votre signature sur cette page. Mentionnez s’il vous plaît votre institution d’appartenance.

    4.10 à 15h55 - Répondre - Alerter
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