Lutter contre la volatilité des cours et la spéculation, bien sûr. Ne pas généraliser les modes de consommation occidentaux, ni les biocarburants, bien sûr aussi. Mais augmenter le rendement des terres sans toucher aux étendues de forêt n’est possible que dans des régions d’agriculture très primitive si on veut éviter les travers environnementaux de l’agriculture productiviste. Les ONG insistent plutôt sur l’autosuffisance alimentaire LOCALE (et pas seulement en Afrique !) et le maintien d’une population rurale (aidée) plutôt qu’un exode massif dans les villes. J’ajouterai enfin qu’une croissance infinie dans un monde fini étant évidemment impossible (surtout en cas de changement climatique !), il faudra bien un jour aborder le problème épineux de l’expansion démographique galopante...
Crise alimentaire : « Nous ne sommes pas sortis d’affaire »