Matières premières : les nouveaux maîtres du monde

Quand la Terre implosera, qui seront les maîtres de qui et de quoi ?

29.06 à 16h23 - Répondre - Alerter

Malheureusement la seule chose qui n’implosera jamais c’est la connerie ! Et la ressource n’est pas rare !

1er.07 à 15h31 - Répondre - Alerter

Il manque quelque chose à cet article, indubitablement. S’il nous offre un florilège consistant des ressources pour certaines rares et stratégiques (je mettrais l’hérétique huile de palme de côté...), et une analyse pertinente de certains motifs (confiscation grandissante du peu de terres arables africaines par la Chine, déstabilisation - et pas que par leurs voisins, qu’il faut bien que certaines puissances occidentales dotent financièrement pour l’achat d’armes... - d’états déjà fragiles mais au territoire truffé de minerais hautement lucratifs, il passe à mon sens à la trappe un élément crucial, à savoir la déplétion pétrolière.

Hors la calamiteuse huile de palme, l’ensemble des ressources citées nécessite pour son extraction, son raffinage et sa distribution de gigantesques quantités de pétrole sous sa forme classique d’"esclave mécanique". Or la manne s’épuisant à vitesse grandissante (franchissement du pic de production mondiale dès 2005, consommation toujours croissante pour des besoins toujours plus ineptes, par ailleurs...), on peut raisonnablement se poser la question de la prééminence qui sera donnée en matière d’utilisation au gisement global restant... Sur ce sujet, je ne peux que vous conseiller la lecture, édifiante pour les néophytes et confortante pour les plus spécialistes, remarquable ouvrage d’Hugues Stoeckel "La faim du monde" (Éditions Max Milo, 2012.)

Ce qui se profile, malheureusement et si l’on en reste dans le paradigme actuel de croissance indexée sur le PIB, c’est la résurgence de l’esclavage humain partout où l’esclave mécanique pétrolistique sera contraint, via la raréfaction d’un or noir toujours plus coûteux à extraire (je ne parle bien évidemment ici pas que, et bien loin de là, d’argent...) et exponentiellement auto-consommateur (hé oui, extraire du pétrole demande... du pétrole !) Je redoute vraiment le recours grandissant ("grandissant", parce qu’il existe encore des esclaves humains de nos jours...) à un esclavage humain massif en territoire africain, mais aussi asiatique ou sud-américain, pour l’extraction de la précieuse prébende des terres rares...

Pourtant, et juste pour parler d’informatique, d’extraordinaires perspectives ont été ouvertes dès 1972 dans le domaine de micro-processeurs constitués de cellules végétales répondant par un état prévisible à un faible stimulus électrique ou luminique (états ON/OFF, fonctions OR/XOR, etc.) Ces travaux préliminaires ont notamment conduit à la construction de microprocesseurs cellulaires aux états programmables par altérations contrôlées et réversibles de l’ADN des cellules constitutives à l’aide de leurs mécanismes de recodage naturels. Lesquelles libéreraient de l’énergie en prime... Malheureusement, on y met nettement moins de sous et d’énergie que dans la fuite en avant des technologies silicées... Si ça vous rappelle quelque chose en matière d’énergie, au hasard pétrole vs. renouvelable, ça ne peut être qu’un malencontreux hasard !

L’avenir technologique me semble clairement inscrit dans l’exploitation de la biochimie native plutôt que dans la manipulation génétique ou la fuite en avant de la surexploitation de ressources finies car renouvelables seulement à une échelle de temps et de conditions (pression, etc.) incompatibles avec l’ultra-court du temps humain... mais diablement compatibles avec l’oppression de l’homme par l’homme [l’argent ?], hélas...

2.07 à 15h53 - Répondre - Alerter

Pour la chine ca vaut la peine parce c’est un pays qui croit progressivement et semble avoir trouvé un nouveau debouché à prix dérisoire en RDC( pays scandaleusement riche) ou la mauvaise gouvernance fait sombrer son peuple dans une misere extreme. les ressources de la RDC ne profitent à rien à ses communautés. plusieurs concentrés de matières non traité s’envolent vers l’occident par la fraude ou la voie legale. leurs accompagnements n’ont aucune valeur ajoutée. les fonderies proclament que leur chaines d’approvisionnements sont propres et oubli que si ils ont payés le cout de la tracabiblité pour le tantale p.ex, ses accompagnement sont pris gratuitement sous l’ignorance des pauvres exploitants artisanaux. ces derniers sont dans des trous jours et nuits souffrant et sans secours avec comme recompanse des lois et exigences discriminatoires.

5.11 à 09h44 - Répondre - Alerter