publicité
haut
Accueil du site > Actu > Nature > Semences paysannes : un avenir sans pesticide et sans OGM est (...)
Nature

Semences paysannes : un avenir sans pesticide et sans OGM est possible

<-  Retour à l'article

Y a-t-il un autre avenir que les OGM pour une agriculture sans pesticides ? Véronique Chable, ingénieur à l’INRA le pense. Pour elle, les semences paysannes permettraient de relever le défi du changement climatique et de rendre l’agriculture biologique viable.

4 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Ouf , un souffle d’air pur c’est rare dans nos campagnes et nos institutions de recherche et réglementaires. Généralement elles préfèrent appliquer la méthode Servier .

    20.05 à 15h17 - Répondre - Alerter
  • on se rend compte que 10 000 ans de selection végétale humaine pour avoir le meilleur dans chaque terroir était finalement une bonne idée ?? Que l’important était de conserver des agriculteurs qui vivent de leur travail ( au lieu d’être " assimilés fonctionnaires" en vivant de subsides de l’état ?? ) n’était pas utopique ??? mais c’est subversif ça !

    30.07 à 12h31 - Répondre - Alerter
  • Beaucoup de points que, malheureusement, V Chable ne semble pas avoir compris dans la sélection et l’amélioration variétale.

    * « La pauvreté génétique » dit elle … mais jamais nous n’avons eu autant de variétés pour une même espèce au Catalogue officiel des espèces cultivées (plus de 600 variétés rien que pour le maïs). Autant on pouvait dire cela à la fin des années 70, autant cela n’a plus aucune valeur aujourd’hui.

    * « Ressources génétiques adaptées à leur terroir »… fidèle au concept de la notion de terroir (prôné depuis des années par l’Inra qui pour ce point fait -aussi- fausse route) qui introduit inconsciemment dans les esprits que ce qui est fait à un endroit est « mieux » que ce qui se fait ailleurs !
    Non, tout simplement, les améliorateurs se préoccupent, depuis toujours, à adapter les plantes à leur environnement (mais avec une dimension plus large que l’étroitesse du concept terroir). Inutile donc d’enfoncer des portes ouvertes !

    * Elle prône un mode de culture (variétés populations) qui peuvent répondre à des niches biologiques particulières mais qui ne pourrait satisfaire les besoins des industriels souhaitant prioritairement avoir une matière première de qualité constante et régulière pour leurs transformations. C’est impossible avec les variétés populations.

    * Les variétés commercialisées sous la forme d’hybrides F1 n’ont pas pour vocation de « répondre aux exigences du marché des semences » … rien compris !
    Elles ne sont pas « stables » (c’est pourquoi d’ailleurs il ne faut pas les ressemer). Elles sont seulement homogènes en tant qu’hybrides F1. Les lois de la génétique mendélienne ne semblent pas assimilées.
    Il faut faire en amont, le même travail que pour une plante autogame avant de réaliser l’hybride F1 !

    * Les objectifs de sélection avancés (« stabilité des performances dans des conditions climatiques variables … ») ne sont pas distincts de la sélection conventionnelle qui a exactement les mêmes.
    Pour des variétés moins gourmandes en eau, on peut attendre encore quelques décennies avant d’en voir avec les méthodes de sélection conventionnelles (cela fait des siècles que l’on essaye d’en obtenir sans succès !).

    * Vision partielle de la notion de biodiversité (au passage, il n’y a certainement pas 10 plantes au m2 mais au moins 10 fois plus !).
    Que vient faire cette notion anthropocentrique de « contre-nature » ?
    Une variété donnée peut avoir une origine génétique très large !
    Il y a très rarement un même génotype qui occupe 1000 ha.
    Encore une fois, il existe de nombreuses variétés de maïs disponibles au catalogue officiel.

    * On peut effectivement obtenir une année donnée une culture qui va donner des qualités gustatives supérieures à une autre variété … mais tentez d’obtenir cela de manière régulière et année après année avec des variétés populations qui « bougent » en permanence (car non fixées par définition) … impossible !

    * La dernière Loi ne vise pas à taxer ou interdire la réutilisation des semences de ferme ou des semences paysannes … relisez bien le texte et essayez d’en comprendre la portée.

    * Les brevets se développent plutôt dans les pays hors Europe. En Europe nous avons le système du COV qui s’applique d’ailleurs aux PGM qui pourraient être commercialisées en Europe.

    * Il est assez lamentable que VC utilise le vocabulaire des antis OGM lorsqu’elle parle de contamination par exemple. N’a t’elle pas suffisamment de connaissances en biologie florale, en sélection, pour simplement parler de dissémination, de pollinisation croisée voire dans certains cas de mélanges (récoltes) ? Madame VC, lorsqu’on sait de quoi on parle, on ne parle pas de maïs OGM mais de maïs GM, c’est amplement suffisant.

    * L’agriculture biologique s’est auto-interdit l’utilisation de PGM… c’est bien dommage, et le signe que les adeptes de cette idéologie n’ont toujours pas compris ce qu’est l’Ecologie.
    Ainsi, des variétés qui ont un meilleur EIQ que les autres ne doivent pas être utilisées … on rêve. Des variétés qui se défendent toutes seules (résistances à certains insectes ou virus, ou champignons) ne seraient pas écologiques ?
    Sans doute l’AB perçoit inconsciemment que les PGM font déjà mieux ce qu’elle essaye de faire (très) péniblement.

    * Peut-être plus simplement, dans le cas de VC, suit-elle les « consignes » de la hiérarchie INRA, qui fait tout depuis quasiment deux décennies pour empêcher le développement des biotechnologies végétales (dont font partie les PGM) et s’en vante même au travers des prises de parole de son ex-présidente.

    3.08 à 16h29 - Répondre - Alerter
  • merci à gattaca pour sa longue réponse, espérant nous faire croire que l’agriculture de demain ne pourra se faire que avec les OGM ou GM. 

    Il oubli de dire que la moutarde (cousine du soja (ogm) a fait sa mutation génétique et résiste aux désherbants sensés la détruire. il oubli de dire que monsanto conseille aux agriculteurs subissant ce problème de désherber à la main (capacité germinative des graines de moutarde, 10 ans).
    il oubli de dire que le maïs est originaire d’un pays relativement aride ; le mexique
    il oubli de dire que ce sont les semenciers internationaux qui prônes les OGM. 
    il ne précise pas que la loi sur les semences paysannes vise tout simplement à interdire la vente de ces semences par les paysans. Des fois que les paysans se réveillent, entrent en résistance et se multiplient un peu trop.
    il oubli de dire qu’une plante qui produit son propre insecticide détruit tous les insectes (aériens et terriens).
    Il oubli de dire que la virale du maïs a fait sa mutation génétique et résiste au round up qui était sensé la détruire, sic.

     :-)

    25.03 à 10h27 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d'indiquer ci-dessous l'identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n'êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

[Connexion] [s'inscrire] [mot de passe oublié ?]

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
    Terra eco
    Terra eco
publicité
2
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas