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Innovation politique

La Grèce n’est pas responsable de nos crises

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Après cette folle semaine, où la situation grecque a focalisé l’attention, nous sommes tous dans l’attente d’un dénouement a une crise interminable et insupportable dans ce qu’elle révèle de la fragilité de nos sociétés démocratiques.

6 commentaires
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  • j’aimerai que quelqu’un m’explique ce que c’est la croissance verte. Tout le monde en parle et personne n’explique. il y a sans doute des écrits sur ce sujet ?
    J’aimerai bien avoir des pistes de lectures sur le sujet

    12.12 à 10h16 - Répondre - Alerter
  • bah, Rodrigue, si je soutiens à 100% l’indispensable mutation de notre société, je ne me voile cependant pas la face et ne peux croire en l’idée même d’une "croissance" qui serait de plus "verte".

    trois motifs principaux à cette incrédulité :

    1. le verdissement toujours croissant des acteurs "économiques" via le dévoiement des mécanismes tels que la compensation carbone : non seulement, l’industrie s’achète une respectabilité, certes douteuse, mais encore le fait-elle massivement au prix de la spoliation de populations "exotiques" sans défense et de la surconsommation exponentielle du pauvre reste de nature qui est le nôtre (effet des vases communiquants) ;

    2. Les politiques élus "démocratiquement" (y aurait-il d’ailleurs un risque que le pays échappe à l’oligarchie socialo-droitière que la majorité menacée du moment s’empresserait de modifier les découpage électoraux pour conserver "son" pouvoir ou au pire ne le perdre qu’au bénéfice de son clône de "l’autre" [rires !] bord. Et même si la fiction d’une alternance écologique en venait à voir le jour, que pèserait-elle face à la nomenklatura technocratique française (ENA, X-mines, X-ponts, etc.) qui tient les cabinets des ministères ? Il suffit de se rappeler le bras de fer perdu par Jean Arthuis face à l’administration des finances pour se convaincre que TOUTE réforme en profondeur ne peut se faire qu’à l’impossible mise au pas de ces "élites" de l’ombre, dont on forme de plus les nouvelles générations à l’aune des fantasmes de croissance économique des 30 glorieuses et avec les mêmes oeillères idéologiques, notamment pour ce qui concerne la valeur INTRINSÈQUE de la nature ;

    3. Allez, soyons fous ! Imaginons cependant cette alternance et les oligarques des cabinets ministériels mis au pas : ne serait-ce que pour repeupler la campagne française d’agriculteurs respectueux de leur gagne-pain, à savoir le sol, dans le cadre d’exploitations agricoles bio faiblement mécanisés et donc créatrices d’un gisement d’emplois a minima saisonniers, il faudrait combattre et vaincre dans le désordre et pour cinq cents les "coopératives" agricoles, qui ne sont rien d’autre que les comptoirs officieux mais bien réels des industries semencière, vétérinaire et chimique, le Crédit agricole et sa prison [mal] dorée pour agriculteurs surendettés pour le plus grand bénéfice du bras dont il est devenu de longue date l’arme, à savoir l’agro-industrie, combattre et vaincre les groupes de pression de cette dernière à l’échelle de l’Europe "politique" pour réformer la PAC et l’orienter en faveur d’une agriculture biologique débarassée des tares de son label européen actuel, combattre et défaire la pullulation d’industries faisant leur beurre sur les diverses pollutions en vendant leurs services d’épuration devenus mal nécessaire et manne financière, etc.

    Et ceci n’est qu’une bien faible part de ce qui est à accomplir ! Je pourrais parler de politique nataliste, de mise en place effective dans un premier temps du principe pollueur-payeur puis de celui pollueur-criminel (ah ! le nombre impressionnant de sanctions inscrites dans les arrêtés préfectoraux autorisant les ICPE et jamais réalisées, malgré l’irrespect quasi systématique
    des articles liés - ah ! les oeillères préfectorales devant l’aspect cumulatif des pollutions autorisées !, et j’en passe, là encore) et de bien d’autres sujets...

    Vous comprendrez donc que, malgré ma souscription à l’idée que vous présentez et soutenez, je doute qu’elle ne reste qu’un fantasme en l’état actuel des choses et hélas prévisible pour leur futur et que le virage vital pour notre espèce et toutes les autres ne pourra se faire, s’il se fait, que dans un cadre révolutionnaire et non dans l’abandon complice des cabinets cossus et feutrés où l’on décide les lois qui nous verrouillent sous le prétexte "d’état de droit" aux lobbies financiers de l’industrie planétaire.

    Alors non, la Grèce n’est pas responsable de nos crises, elle n’est qu’une tantième victime des dégâts collatéraux d’une ploutocratie non pas irresponsable (elle ne saurait pas) mais criminelle (elle sait !) qui nous aura suicidés avant même que de comprendre que l’argent ne se mange pas !

    Je ne pourrai décemment croire en le potentiel de cette idée humaniste, responsable et écologiSTE (pas -écologiQUE) que le jour où sera défini un cadre juridique UNIVERSEL rendu immédiatement effectif pour les crimes économiques permettant à des populations entières la saisine d’une justice internationale sans la moindre aménité financière ni carcérale envers les acteurs véreux dénués de tout scrupule, pour ne pas dire amoraux, et parfaitement connus de la catastrophe socio-écologique en cours !

    19.01 à 13h58 - Répondre - Alerter
  • "Le paroxysme grec s’explique par des dépenses militaires trop importantes, une culture de la fuite fiscale et des politiques libérales de réduction des impôts qui ont plombé progressivement ce pays comme elles en ont aggravé la situation de bien d’autres."
    Un commentaire cette fois-ci non logorrhéique sure cette assertion surprenante dans votre discours : le paroxysme grec s’explique avant tout, et quelles que soient ses dérives budgétaires, dans l’abandon, à l’échelle étatique ou fédérale, de la dette, autant dire de la création monétaire, aux banques privées et l’aliénation de la banque centrale européenne à ces mêmes établissements de profit privés et, pis, à leur méthode d’emprunter à bas coût pour reprêter avec une confortable plus-value !

    20.01 à 00h55 - Répondre - Alerter
  • Juste un mot, pour rappeler que si l’Allemagne avait payé à la Grèce les dommages de guerre que celle-ci lui réclamait, cette dernière serait sans doute moins en crise aujourd’hui, et notre voisin, peut-être moins florissant et arrogant…

    28.09 à 09h30 - Répondre - Alerter
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