Le problème posé, en l’occurrence la peur du devenir, ne se résoudra pas par un seul apport technologique rendant le recyclage de plus en plus performant. Chaque stade de recyclage voit un certains pourcentage de déperdition de matière première, si nous nous limitons à ça, nous ne faisons que repousser l’échéance. Il est effectivement utile de la repousser mais insuffisant, parallèlement nous devons travailler à un autre modèle social.
Qui dit nouveau modèle social dit nouveau modèle économique. Dans ce cas, nous devons agir aussi sur la monnaie dans la mesure où elle symbolise un système existant. Nous devons envisager que conserver un système monétaire tel que celui existant actuellement où l’objectif de la monnaie est d’en créée toujours plus répond au même critère que le toujours plus de consommation et toujours plus de déchets.
Je pense que seul l’arrêt de la toute puissance de la monnaie permettra des changements en brisant cette vision hégémonique de puissance.
Le fait de créé une monnaie non financière mais porteuse d’une seule valeur de mesure d’échange, permettra la création d’une véritable économie circulaire, économie dans laquelle l’humain doit avoir une place prépondérante.
Une planète 100% recyclable (suite)