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Le chiffre

0% d’émission de CO2

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C’est le vœu pieux de Giovanno Bisignani, directeur général de l’International Air Transport Association (IATA)

C’est le vœu pieux de Giovanno Bisignani, directeur général de l’International Air Transport Association (IATA).

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  • D’autres sites écrivent que l’aviation civile mondiale est actuellement responsable de 3% à 4 %des émissions de CO² sur la planète

    9.06 à 05h37 - Répondre - Alerter
    • Dans les 2% d’émissions de GEs (ou 3 ou 4%), prend-on en compte seulement l’exploitation des avions (en gros quand les moteurs tournent et que les avions roulent, décollent, volent, atterrissent, puis roulent) ou aussi les émissions de GES dues à leur construction (usines Boeing, Airbus, Bombardier, Embraer, Dassault, Cessna, etc. et toutes les usines des centaines de sous-traitants, avec toute la logistique associée, les transports...) aux essais au sol et en vol des moteurs (maintenance, développement, etc.), mais aussi dues à la construction et à l’exploitation des infrastructures (les aéroports : leur construction, les routes et autoroutes pour y aller, toute la logistique pour leur fournir tout ce qu’il faut pour fonctionner, bouffe, énergie, etc.), ainsi que les émissions dues à tous les déplacements en voiture des passagers pour aller prendre l’avion puis quitter l’aéroport ? Il faudrait aussi penser aux émissions conséquences du transport aérien : la bétonisation des Baléares, l’industrie du tourisme en Asie, etc. La production des roses au Kenya ou en Amérique du Sud (transportéese n vaion jusque chez nos fleuristes).
      Bref, le transport aérien c’est bien plus que seulement ces 2% d’émissions (chiffre minimum) ! C’est une clé de voûte dans un gros problème d’organisation mondiale d’une économie qui marche sur la tête (sauf si on considère qu’après tout, la pollution, le changement climatique dû à l’augmentation des GES, on s’en fiche... Ce qui n’est pas mon cas.).
      Donc, réfléchissez, prenez moins l’avion, luttez contre les propositions de consommation incohérente qu’on vous soumet à longueur de temps...
      D’ailleurs en ce qui concerne le tourisme, posez vous la question : pourquoi a-t-on ce besoin de "voyager" ? pourquoi bosse-t-on pendant toute une année (boulot utile, agréable ?) pour pouvoir économiser de quoi se payer deux ou trois semaines de séjour "zapping" à l’autre bout du monde ? Qui a la réponse ?

      11.06 à 10h00 - Répondre - Alerter
  • Si on le croit...meme pas vrai.ce n’est pas possible, c’est encore un utopie des francais.0% de l’aviation, on reve ??!si on veut l’economie developpe, alors, on a besoin de l’aviation, en plus, ce n’est pas l’avion qui est le plus grand metteur de CO2 !!!On sait tres bien ce sont les grands industrie !IATA dit n’import quoi...quel bon reve !!faut tout d’abord demander USA s’il est d’accord...

    7.06 à 16h35 - Répondre - Alerter
    • Petite nuance... C’est la production d’électricité qui est, au nivau mondial, responsable de la part la plus importante de production de CO2.(Ceci principalement à cause des centrales thermiques.)

      10.11 à 16h16 - Répondre - Alerter
      • Une chose effarente est que la déforestation produit autant de CO2 que tous les combustibles fossiles utilisés pour la production d’électricité dans le monde, soit de 17 à 18% des gaz à effet de serre.

        Lire : L’énergie nucléaire ne réduira pas l’effet de serre

        Et dans cette histoire, le nucléaire que certains mettent en avant n’est en rien une solution (sans compter tous ses dangers et inconvénients).

        3.03 à 23h54 - Répondre - Alerter
  • Un carburant qui n’émet pas de CO2 après combustion, c’est de la vaste blague.

    Toute combustion d’énergie fossile ou même de biofuel dégage toujours du CO2 et de la vapeur d’eau.
    Or ce CO2 est relâché en haute altitude joue immédiatement son effet de serre.
    Qu’on ne me fasse pas rire non plus avec les chiffres, l’aviation est dores et déjà responsable de bien plus de 2% des émissions de CO2 et ses émissions doublent tous les 20 ans ! Je vous laisse faire le calcul.
    L’avion propre n’est pas pour demain ou alors s’il reste au hangar !
    La mesure annoncée par l’IATA n’est que de la poudre aux yeux, juste pour se donner bonne conscience et éviter ainsi les critiques grandissantes envers le secteur aérien.

    7.06 à 13h56 - Répondre - Alerter
    • Il existe au moins un carburant n’émettant pas de CO²et qui commence à bien intéresser les industriels. Il s’appelle le dihydrogène. Par contre, il n’existe pas à l’état naturel sur Terre, il faut donc le produire à partir d’autres sources d’énergies et d’autres substances contenant de l’hydrogène : hydrocarbure ou eau. Mais la production la plus intéressante industriellement, celle à partir des hydrocarbures, produit aussi du CO²qu’il va falloir piéger et stocker si l’on ne veut pas l’envoyer dans l’atmosphère.

      0% d’émission de CO² par les carburants pour l’aviation, n’est donc théoriquement pas une vaste blague mais un super-méga-défi scientifique. Par contre, il représente un objectif très difficile à atteindre, surtout si le nombre d’avions qui volent continue d’augmenter...

      15.06 à 16h44 - Répondre - Alerter
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