Bonjour,
je suis assez d’accord avec cette idée de limiter le profit avant distribution aux actionnaires. Le profit est un dopant, la cocaïne de l’économie, qui inspire les stratégies de terre brûlée au détriment des constructions de long terme. Le capitalisme sauvage contre le cycle de l’innovation.
La question est le comment : il faut un système assez simple, mais qui prenne en compte la diversité des secteurs. Une entreprise qui découvre un marché inexploité auparavant fera obligatoirement plus de profits que celle qui se trouve sur un marché saturé.
d’autre part, que faire quand le profit dépasse le pourcentage limite admis : obliger à réinvestir dans l’entreprise, à augmenter les salaires, taxer le surplus ?
Peut-être le bon moyen serait-il d’instaurer un impôt progressif en fonction du pourcentage de revenu : 0% en-dessous d’1,5%, 10% entre 1,5 et 3, 20% entre 3 et 5, 30% entre 5 et 10, 40% entre 10 et 15, 60% au-dessus de 20 pour être dissuasif ?
Le néo-libéralisme marche sur la tête