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Énergie

Sortir du nucléaire sans revenir à la bougie ? C’est possible !

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L’association Négawatt a rendu son scénario pour la période 2011-2050. Il prévoit la fin de l’atome à l’horizon 2033 et ce, sans sacrifier notre confort actuel.

9 commentaires
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  • Bonjour,
    C’est possible, même sans réduction de la consommation électrique, à condition que l’on aide les différents projets et les systèmes qui fonctionnent déjà en sur-unitaire, mais malheureusement les lobbys pétroliers et nucléaires refusent d’en entendre parler, des courriers d’EDF l’attestent.
    Bien entendu ces systèmes fonctionnent SANS AUCUNE ÉNERGIE, et ça c’est dur à entendre pour les scientifiques.
    Donc , pour vos articles élargissez un peu vos recherches.
    Cordialement
    JP

    30.09 à 09h42 - Répondre - Alerter
  • Le scénario Négawatt, C tout sauf un rêve inaccessible. Mais quel décideur politique aura suffisamment de courage pour aller contre l’intérêt de tous ceux qui cautionnent à la gabegie actuelle ?

    30.09 à 14h12 - Répondre - Alerter
  • Dommage on aurait aimé qlq explications. Je n’aurais pas cru que vous fussiez si nul et simpliste. J’admire bcp la réduction de 65% obtenue à la seule force du souhait.
    Les pros du nucléaire sans aucun contrôle ont de beaux jours devant eux !

    30.09 à 14h56 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,

      Merci de votre message. Il était difficile dans un simple article de détailler l’ensemble du scénario Négawatt. Mais vous trouverez tout ce qu’il vous faut dans le dossier de synthèse. A consulter sur le site de Négawatt : http://www.negawatt.org/scenario-ne...

      Cordialement.

      30.09 à 15h05 - Répondre - Alerter
      • Dans le scenario de NégaW , http://www.negawatt.org/scenario-ne, l’essentiel de la solution réside dans une réduction des deux tiers de nos besoins énergétiques, - 65% exactement !
        A partir de là effectivement c’est beaucoup plus simple pour résoudre le P¨B
        Pour atteindre ce réslulat pas de solutions nouvelles, rien que de très connu. Meilleure isolation, réduction des transports en privilégiant le collectif, meilleure efficacité énergétique des process, des habitants mieux répartis sur le territoire donc plus poche de leur travail mais qui néanmoins seront dans des zones urbaines denses et en habitat collectif,...., .
        Le titre de l’article de Terraeco prétend que c’est possible "sans sacrifier notre confort actuel". Je ne doute pas que du qualitatif puisse remplacer du quantitatif mais économiser les 2/3 c’est tellement énorme que ça nécessite des explications détaillées et des calculs. Rien de tout cela !
        On comprend au détour d’une phrase que l’on réduira notre consommation de viande " la diminution de l élevage libérera 1,5 millions d’ha pour la biomasse". Un chiffre très précis qui fait sérieux mais obtenu on ne sait comment et dont on ne connait pas les conséquences. La consommation par personne réduit de combien ?
        Même chose : 4500 éolienne installées en pleine mer là ou il y a un vent régulier. Et c’est ou cette zone géniale ?
        Les jours ou malheureusement il n’y a ni vent ni soleil suffisant c’est l’abstinence ou une capacité thermique fait doublon ?
        De trés beaux graphiques établis à partir de chiffres désirés mais qui restent à justifier !
        Au final un avenir à définir clairement et à expliquer des solutions énergétiques à crédibiliser !

        1er.10 à 13h15 - Répondre - Alerter
  • Il me semble que la sortie du nucléaire en moins de 30 ans ne répond pas uniquement à des considérations écologiques, mais aussi de ressources : quelles marges avons-nous de ressources en uranium (et autre matériaux indispensables à nos centrales) ? J’ai lu (je ne sais plus où) le chiffre d’une trentaine d’année avant pénurie...
    Il serait judicieux de mettre ce type de données en avant pour expliquer que, dans tous les cas, on sortira du nucléaire et qu’il est indispensable d’anticiper...

    30.09 à 21h31 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    J’ai assisté à la présentations parisiennes du scénario Négawatt 2011, on peut lire page 18 du document distribué : "la fermeture de chaque réacteur doit intervenir entre sa trentième et sa quarantième année de fonctionnement."

    Donc pour eux pas de risque jusqu’à 30 ans ????

    - Or, à Three Mile Island (TMI) le réacteur était EN SERVICE INDUSTRIELLE DEPUIS SEULEMENT 3 MOIS lors de son accident le 28 mars 1979.

    - Et à Tchernobyl LA MISE EN SERVICE DU RÉACTEUR N°4 A LIEU TROIS ANS seulement avant la catastrophe.

    N’importe quel réacteur peut-être celui qui causera "La" catastrophe, on doit donc demander la fermeture de tout réacteur en service ou en construction.

    Et "La" catastrophe, c’est :

    - Tchernobyl : 985 000 morts à travers le monde entre 1986 et 2004 (Académie des sciences de New York (NYAS) "Chernobyl : Consequences of the catastrophe for people and the environment").

    - Fukushima : 417.000 cas supplémentaires prévus d’ici 2061 dans la seule zone contaminée des 200 km (Chris Busby, secrétaire scientifique de l’ECRR).

    Les négawatts dans leur présentation parlent de cogénération sur tout types de centrales électriques... ils sont donc pour utiliser l’eau de refroidissement (radioactive) des centrales nucléaires ???

    - Comme par exemple en aquaculture... Aquanor à Gravelines :
    "Aquanord produit 2500 tonnes de Bars et Daurades réparties ainsi : 60% en Bar et 40% en Daurade. A l’ombre de la centrale nucléaire de Gravelines, dans le Pas-de-Calais, 6 millions de bars et de daurades royales nagent dans 28 000 tonnes d’eau. Ils profitent d’une eau à 24°C qui a servi à refroidir les réacteurs 3, 4 et 5. Une température optimale pour doper la croissance de ces pensionnaires, qui mettront dix-huit mois pour devenir des " portions standards ". Tous les jours à la ferme Aquanord, un semi-remorque vient prendre livraison de 20 tonnes de bars et daurades royales destinés pour moitié aux étals français, notamment à la grande distribution, dont Auchan et Leclerc".

    

Infonucléaire.

    3.10 à 12h23 - Répondre - Alerter
  • En effet, il est possible de sortir du nucléaire en France dans un délai de 20 à 25 ans.

    Notre pays est sans doute le plus favorisé d’Europe par la géographie pour développer l’hydraulique (petite et moyenne) et les STEP pour le stockage, l’éolien (second potentiel européen), le solaire photovoltaïque et thermodynamique (à concentration) avec ou sans stockage de l’énergie (et le solaire thermique en chaleur), la biomasse (biogaz, bois-énergie), énergies de la mer (courants, houle, vagues) régulières ...

    Quelques informations et les liens vers les textes dont elles sont issues.

    En plus des dangers extrêmes qu’il fait encourir à la population, le nucléaire a perdu son prétendu avantage économique. Aujourd’hui, le coût de production de l’électricité est devenu plus cher avec les nouveaux réacteurs en construction ou en projet en Amérique du Nord ou en Europe.

    La banque suisse d’investissement UBS mentionne un coût de 100 dollars par MWh (70 euros/MWh ou 7 cts/kWh). En France, avec son retard de 4 ans et son coût à six milliards d’euros (durée et coût doublés comme le premier EPR à Olkiluoto en Finlande), l’EPR de Flamanville (second du genre donc) arrive à un coût de 81 euros/MWh (8,1 cts/kWh) pour l’électricité qui serait produite s’il est mis en service en 2016 :
    http://energeia.voila.net/nucle/reacteurs_trop_chers.htm

    Le prix d’achat actuel pour l’éolien terrestre est de 8,2 cts/kWh pour les dix premières années et de 2,8 à 8,2 cts/kWh ensuite, selon le site (plus ou moins de vent). Pour de nombreux sites, le prix d’achat du kWh éolien sera inférieur à celui du kWh nucléaire "historique" (ancien).

    Avec une évolution rapide à la baisse, le coût des systèmes solaires photovoltaïques entraine une baisse des tarifs d’achat dans tous les pays européens, et sans doute partout où ils existent.

    En France, avec une baisse moyenne de 10% par an, le prix d’achat pour l’électricité photovoltaïque provenant des systèmes non intégrés au bâti, qui est de 11,69 cts/kWh à ce jour, sera de 8,09 cts/kWh au début 2015 et 7,29 cts/kWh au début 2016 :
    http://energeia.voila.net/solaire/baisse_prix.htm

    Dans les pays d’Europe pour lesquels les "feed-in tariffs" existent, le prix d’achat de l’électricité photovoltaïque devient identique ou inférieur au prix de l’électricité fournie par le réseau pour le tarif résidentiel (parité réseau) dès 2012 en Allemagne, 2014 en Italie, 2015 en France et 2020 en Grande-Bretagne.

    En Allemagne, au moins 35% de l’électricité sera d’origine renouvelable en 2020 (mais 45% est considéré comme possible), 50% en 2030, 65% en 2040, 80% en 2050 :
    http://energeia.voila.net/electri/allemagne_renouv_2020.htm

    En Ecosse, le gouvernement local (autonome) prévoit 100% d’électricité renouvelable en 2020, dont une bonne partie par les énergies marines. La Norvège et l’Islande produisent déjà 100% de leur électricité par les énergies renouvelables, de même que l’île d’El Hierro aux Canaries.

    7.10 à 23h26 - Répondre - Alerter
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