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Opinion

Une réponse écologique à la crise financière

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La seule réponse durable à la tourmente financière que nous vivons et la remise en cause des fondamentaux du capitalisme néolibéral est de nature écologiste.

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  • Merci Mme Lepage pour cette analyse lucide à la fois de la situation et de l’évolution du mouvement écologique dans son ensemble. Il faut maintenant trouver et proposer des solutions concrètes, applicables et pertinente à l’entrecroisement des crises écologiques et économiques. Sur mon site,innovation politique, fiscalité environnementale, je cherche et réfléchis dans ce sens.

    30.08 à 19h37 - Répondre - Alerter
  • L’analyse de Mme LEPAGE a effectivement pas mal de sens. Je lui trouve un gros défaut, c’est celui de balayer en deux lignes les altermondialistes. C’est oublier trop vite le laboratoire d’idée et les essais lancés par des groupes se réclamant de cette alternative. Même si toutes leurs expériences n’ont pas réussi ou si leurs idées n’ont pas encore été toutes testées ; en tant qu’ancien chercheur je dirais même d’autant plus, car il y a plus d’enseignements à tirer d’une expérience qui rate que d’une qui réussi trop bien.
    Les mouvements des permalieux, les villes en transition, les colibris de Pierre RABHI, sont des laboratoires qui produisent des résultats maintenant et un peu partout sur le globe. Les "solutions locales" recensées par Coline SERREAU dans son film, sont bien concrètes et on leurs parts de réussites. Il serait stupide d’essayer de réinventer "l’eau chaude" sous prétexte d’innover à tout prix. Côté "décroissants", il y a beaucoup de réservoirs d’idées qui tentent d’apporter des réponses originales en suivant des valeurs bien plus respectueuses du bien commun qu’est notre Terre Mère. Il ne faut pas oublier non plus les notions de "bien vivre" qui commencent à devenir les lignes directrices de certains états d’Amérique Latine...

    Il reste que la démarche proposée dans l’article est intéressante. Parce qu’elle s’appuie d’une part sur un constat de ce qui ne marche pas (dommage que le "pourquoi" soit mal traité sur la voie Altermondialiste) et d’autre part sur un recensement des nouvelles valeurs que l’on veut mettre en avant pour le futur. Je pense, toutefois, qu’il faut intercaler dans cette démarche, avant l’étape d’innovation, un état de "ce qui a marché" en cherchant quelles étaient les conditions du succès pour être à même de l’appliquer à nouveau, tout de suite, là où les conditions requises sont réunies.

    J’attends à présent de Mme LEPAGE, du concret qui applique sa méthode. Souvent les actes sont, par la réalité du terrain, un peu différents de la théorie. Mais si les bases, les valeurs, sont bonnes, cela peut donner des résultats plus solides.
    Pour l’instant, de mon côté, je participe (modestement) au mouvement des colibris, j’essaie de faire "ma part".

    31.08 à 08h35 - Répondre - Alerter
  • Non pas du tout d’accord avec vous Coutouly. L’article de Mme. Lepage n’est pas lucide du tout. Et surtout pour une personne qui a défendu toute la Bretagne contre la marée noire. Mme.Lepage est bien la première personne informée en France de la puissance des compagnies pétrolières et tout ce qu’elle nous sort comme pensée personnelle c’est "qu’il y a une réponse écologique à la crise financière" ! Evidemment c’est juste. Evidemment nous partageons presque tous cette idée,... jusqu’au moment ou il va bien falloir les affronter ces compagnies pétrolières ! Même le report des subventions qui vont au pétrole aux Etats Unis n’a pas été possible ni après la conférence de Copenhague, ni après la marée noire du golf du Mexique. C’est dire à quel point le cartel des pétroles est fortement implanté dans toutes les courroies de décision aux USA. L’Alberta au Canada, les gaz de schistes partout ailleurs dans le monde sont des affaires de pétrole. La Lybie, l’embrasement du Moyen Orient, l’Afrique encore des affaires de pétrole. Toute la campagne electorale pue le petrole et on nous sert comme apéritif avec toute la fadeur qui l’accompagne que les pollueurs seront les payeurs. Vous savez bien que c’est faux, que les eaux qui servent au gaz de schistes ne sont pas nettoyées ; que Texaco condamné en Equateur a contesté les amendes qui lui sont imputées, que Total ne paye pas d’impôt dans son pays d’origine, que Shell est enlisé dans la pollution du golf du Niger.

    1er.09 à 09h59 - Répondre - Alerter
  • Comme toujours au lieu de regarder la lune on regarde le bout du doigt qui la désigne. Corine Lepage a parfaitement raison d’indiquer que le moment de l’Ecologie Politique est désormais arrivé et que les écologistes ont vocation à apporter leurs propres réponses à la crise financière et au delà à la crise du pacte social et républicain. Non pas en proposant des rustines sur tel ou tel modèle de société aujourd’hui dépassé par des contradictions auto-générées mais en posant les bases effectives d’une "souveraineté retrouvée des états" devant la marée de la mondialisation financière et bancaire qui submerge tout comme le font les algues vertes en Bretagne.
    La lucidité c’est bien aujourd’hui de ne plus accepter de se laisser embarquer dans les faux débats que nous imposent tant de "politiques installés" et de "médias complices". L’heure est au véritable rassemblement des écologistes non pour grappiller ici ou là quelques miettes de pouvoir mais pour effectivement faire entrer dans les faits la mise en oeuvre de solutions qui prennent en compte les réalités actuelles et surtout celles qui nous pendent au nez. La démographie et le vieillissement des populations : quelles actions sur le long terme ? L’eau ? Les services publics ? La reconquête de la ruralité ? Le programme de sortie progressive du nucléaire et des énergies fossiles ? Tout cela dit en vrac constitue tout de même autant de questions à poser d’un point de vue politique - gestion de la vie de la cité donc de l’intérêt général - dont les réponses ne peuvent être apportées que par des Etats à la souveraineté retrouvée. Corine Lepage n’a peut-être pas "LA SOLUTION", d’autres ont surement à dire. En tout cas elle indique une voie pour y mener, elle mérite d’être soutenue
    Bernard FRAU
    Délégué Général
    Humanisme-Ecologie-République

    1er.09 à 12h59 - Répondre - Alerter
  • Je comprends l’analyse faite de l’existant.
    Je vois la liste des problématiques à affronter.
    Je perçois le volontarisme : il faut aller de l’avant... faire des choses...

    Mais quoi, concrètement ?

    Je ne vois pas la vision à long terme (régionale et mondiale) pour ce qui concerne les niveaux de populations, la structure des villes, la gestion des mégapoles, la vision en termes de consommation par tête d’énergie et de matières premières, le type de relation avec le monde vivant sauvage et la place qu’on leur laisse ou non,...

    Je ne vois pas non plus comment mettre en oeuvre ladite vision, une fois qu’elle aurait été partagée par tous les pays du monde, des plus pauvres aux plus riches : par quel bout prendre les problèmes dont tout le monde est conscient mais qui sont évacués dans le déni. Ou combatus par la cupidité et l’inconscience.

    Ces analyses ont déjà été faites voici soixante ans par des auteurs Américains.
    Sans aucun effet.

    Honnêtement, il me semble que l’humanité devra aller dans le mur avant de vouloir le voir.
    Et dans cette affaire, la démocratie ne nous aidera pas à sortir de l’ornière... en effet, elle est source de tant de diversité !

    Néanmoins, je salue les efforts déployés, qui doivent être encouragés.

    12.09 à 00h48 - Répondre - Alerter
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