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Culture

« L’homme est capable de réparer ses propres dégâts »

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Sus au fatalisme ! Dans son dernier ouvrage, l’économiste Eloi Laurent démonte les rouages qui lient progrès social, démocratique et technologique à une meilleure protection de l’environnement. Une analyse inspirée pour recommencer à espérer.

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  • En tant que physicien je suis d’accord sur l’idée que l’homme pourrait remédier aux erreurs environnementales qu’il a commises. Le problème c’est que les décisions sont prises par une minorité dominée (ou inféodée) par les lobbies du CAC40 dont la priorité est toute autre. En outre la majorité de nos concitoyens ont aujourd’hui un comportement individualiste très peu respectueux de l’environnement et que très peu sont réellement conscients et informés correctement à la fois des problèmes et des solutions (en particulier des choses que tout le monde peut faire dans tous les domaines).
    Mais j’aime bien l’idée de mettre une usine de déchets dans le XVIème arrondissement de Paris, j’y ajouterai volontiers une centrale nucléaire.

    3.05 à 12h17 - Répondre - Alerter
  • Anonyme : Grosse erreur !!!

    Le fond de l’article n’est pas inintéressant mais alors ça :"Il faut accélérer la diffusion des technologies vertes, la voiture électrique par exemple" c’est vraiment une stupidité !
    Alors encore une fois répétons-le : l’électricité n’est PAS une source d’énergie primaire.

    Les voitures électriques nécessitent donc d’une part la fabrication de batteries lourdes, toxiques, de courte durée de vie et utilisant des matières premières rares qui ne sont pas inépuisables, d’autre part, de produire de l’électricité en amont dans des centrales électriques.

    Bien entendu, l’électricité qui sera utilisée pour faire tourner ces voitures ne sera pas utilisée pour d’autres applications, et de plus cette électricité n’est pas produite aujourd’hui, puisque le parc automobile électrique mondial est quasi inexistant. Il faudra donc construire de nouvelles centrales électriques, qu’elles fonctionnent au charbon, au gaz ou à l’uranium. Et ne dites pas "ou éoliennes" car le cas échéant ces éoliennes auraient pu servir à alimenter les autres besoins en électricité "éclairage, chaîne du froid, loisirs, industries..." On ne fait donc que déplacer le problème..

    De plus il est illusoire de croire que l’on peut passer à 100 % d’énergie renouvelables, même en 50 ans, et encore plus illusoire dans l’hypothèse où l’on remplace les véhicules à essence par des véhicules électriques...

    Donc en supposant que l’énergie électrique supplémentaire nécessaire pour recharger toutes ces batteries auto soit produite par du charbon, (le cas le plus probable compte tenu des réserves de gaz limitées et des contraintes liées au nucléaire), il faut donc une centrale qui transforme en premier lieu l’énergie produite par la combustion du charbon (chaleur) en énergie mécanique (rendement inférieur à 50%). Cette énergie est ensuite reconvertie en énergie électrique (ce qui produit encore des pertes). Cette électricité est ensuite transportée par des lignes électriques (avec au passage environ 11% de pertes par effet joule), pour recharger la batterie de la voiture électrique prétendument "écologique".

    Au final, le rendement total "du puits à la roue" est probablement inférieur à 30%, ce qui est inférieur au rendement d’un bon moteur diesel ou essence. On pollue donc plus, on consomme plus de matériaux rares et précieux, pour avoir un véhicule d’autonomie plus faible, beaucoup plus cher, et qui nécessitera un changement de batteries tous les 3 ans en étant optimiste...

    Bref, la voiture électrique est une impasse écologique et j’espère ne plus jamais lire ce genre d’absurdité sur TerraEco.

    Merci,

    23.05 à 23h54 - Répondre - Alerter
  • Les économistes ont une vision à court terme de l’avenir, quelques dizaines d’années au plus, les politiques ne voient qu’à l’échéance de la prochaine élection et les grandes entreprises fonctionnent le plus souvent à la vitesse des cotations de la bourse. Qui voit assez loin pour réfléchir sur le long terme, à l’échelle du siècle voire plus ? Bien peu de monde. Notre monde s’effondre et rares sont ceux qui en ont conscience.

    29.12 à 10h21 - Répondre - Alerter
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