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COP21

La population urbaine augmente... et s’assoiffe

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Estimée à 3 milliards en 2050, la population concentrée dans les villes de plus de 100 000 habitants peinera à satisfaire ses besoins quotidiens en eau. Une solution : investir massivement dans les barrages, les usines de désalinisation et le transport d’eau sur de longues distances.

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  • La faute à la démographie ? Pas uniquement, et même parfois loin de là.

    L’urbanisation récent a souvent eu pour conséquence de rompre le cycle de l’eau...on peut citer, pour nos pays industrialisés :
    - des pratiques agricoles fondées sur un labourage excessif et un recours massif aux pesticides qui empêchent l’eau de pénétrer jusqu’aux nappes phréatiques, développent ruissellement et glissement de terrain et contribuent à rendre impropres à la consommation de nombreux captages existants,
    - la construction (notamment en France) de routes et de nombreux fossés qui accélèrent l’eau et lui empêche de pénétrer les aquifères, tout en créant des ponts hydriques,
    - souvent, en Amérique du Sud et en Asie, des activités industrielles (notamment l’extraction de minerai) qui viennent pomper l’eau des aquifères agricoles et restituent des eaux souillées.

    L’accès à l’eau est ainsi, comme l’accès à l’énergie, une question d’équilibre entre la préservation de l’éco-système, une méthode de prélèvement raisonné à identifier et une efficacité dans l’utilisation pour consommer le juste nécessaire.

    Sans compter que, en France notamment, la différenciation des circuits d’eau de boisson et d’eau domestique dans l’habitat est trop rare, ce qui conduit à dépolluer avec la plus grande filtration non seulement le 1% d’eau de boisson, mais également toute l’eau de la maison qui ne nécessite pas cette qualité (y compris les 30% de consommation quotidienne de la chasse d’eau)...on peut très facilement consommer beaucoup moins avec une meilleure qualité de vie, c’est une question de motivation, de volonté partagée et de formation.

    10.04 à 19h19 - Répondre - Alerter
  • La désalinisation comme réponse à la pénurie d’eau ? Exemple-type de la fausse bonne idée, quand elle survient avant que les solutions plus économes n’aient été tentées :
    - récupération des eaux de pluie sur le bâti (et utilisation en circuit secondaire, par exemple pour des toilettes),
    - séparation des circuits d’eau de boisson et d’eau propre domestique,
    - mise à niveau des captages.

    Aujourd’hui, la désalinisation est très couteuse, demande énormément d’énergie (principalement électrique) et restitue des eaux saumâtres plutôt agressives pour le milieu ambiant. Souvent vendue comme une solution "high-tech" donc désirable, elle fait la fortune des installateurs (nouveaux vendeurs de pelles de la ruée vers l’or), rarement celle des utilisateurs. Les installations sont assez fragiles et nécessite une maintenance constante, qui obère d’autant les coûts de fonctionnement. Une solution à réserver pour quelques milieux hostiles sur lesquels ils n’existent pas d’alternative, comme les bateaux de haute mer.

    Et dire que certains voudraient utiliser cette solution dans des milieux protégés, comme par exemple à Belle-île, au risque de voir disparaître le pousse-pied, de mettre à mal le réseau électrique de l’île.

    10.04 à 19h28 - Répondre - Alerter
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