publicité
haut
Accueil du site > Actu > Énergie > Fukushima > « La stratégie du choc » de l’industrie nucléaire française
Fukushima

« La stratégie du choc » de l’industrie nucléaire française

<-  Retour à l'article

Le drame de Fukushima peut-il représenter une opportunité ? L’analyse de la stratégie de communication actuelle de la filière nucléaire par Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement.

3 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Vous avez raison sur l’analyse de la stratégie de communication.
    En même temps, il faut prendre le risque d’organiser un référendum précédé d’un large débat démocratique, car au parlement on ne trouvera pas de majorité (pour les raisons que vous dites d’ailleurs) prête à changer de cap.
    Ce qui peut aussi peser, c’est le niveau européen (voir cet extrait d’une dépêche AFP en ligne aujourd’hui sur le Monde) :

    "Les sociaux-démocrates allemands (SPD/opposition) veulent lancer une initiative citoyenne européenne avec l’Autriche pour sortir l’Union européenne du nucléaire, a annoncé son président Sigmar Gabriel jeudi.

    "Nous sommes convenus, le chancelier autrichien Werner Faymann et moi-même, que nous voulions entamer une initiative en Europe pour sortir de l’énergie nucléaire", a déclaré M. Gabriel dans le quotidien Bild.

    "Les citoyens européens doivent décider, et non les lobbyistes du nucléaire au sein des entreprises et des gouvernements", poursuit-il. "Heureusement il y a pour cela un nouveau droit en Europe : l’initiative citoyenne européenne".

    17.03 à 11h43 - Répondre - Alerter
  • Vous pointez la capacité du lobby nucléaire pour rebondir sur l’évènement en ayant toutefois la sagesse de reconnaître que cela ne signifie pas l’ignorance des souffrances des japonais. Il n’y a pas lieu de s’étonner d’une telle capacité à rebondir, on la voit partout, en permanence, dans tous les domaines et les tenants des ENR fatales (je préfère "ingouvernables") sont d’aussi bons modèles en la matière.

    Soyons donc honnêtes, chacun fait la promotion des bons côtés de ce qu’il juge meilleur pour la planète, en son âme et conscience pour certains, en fonction de ses intérêts pour d’autres et dénonce les inconvénients et risques pour ce qu’il juge ou prétend nocif.
    Le débat sur les énergies de demain n’a aucune chance de déboucher sur un début de consensus tant qu’il n’y aura pas d’arguments réellement convaincants justifiant l’urgence absolue des actions à entreprendre : ressources planétaires et GES anthropiques.

    Les grands chantiers d’ENR à haut coût pour fournir des énergies ingouvernables qui devraient économiquement être moins chères que les énergies de base n’est vendable à l’opinion que dans un contexte d’une course à l’échalotte où les gagnants d’aujourd’hui risquent fort d’être les perdants de demain. Leur échelonnement sur un plus long terme (fonction des réserves connues et de preuves plus crédibles et chiffrables sur l’anthropie des GES) permettrait de faire moins d’erreurs de choix de filière et également d’éviter de surtaxer les populations.

    17.03 à 22h47 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Merci Monsieur Gossement de cette analyse que je rejoins

    Oui les citoyens doivent décider, mais pour prendre une décision il faut avoir la bonne information et un minimum de connaissance des faits

    Pourquoi un référendum dans la précipitation avec effectivement le risque d’être inefficace en terme de démocratie (Cf la constitution européenne) ?

    Nous allons avoir un débat démocratique avec un rendez-vous en 2012, aux citoyens responsables de faire les choix pour leur avenir et celui des générations futures.

    Le constat est que les français se déplacent de moins en moins pour voter.
    Alors prenons nos responsabilités, participons aux débats, demandons des explications à nos élus, bougeons nous et votons !

    Nous verrons bien le taux de participation ce WE.

    Mais il est important maintenant de prendre les bonnes décisions pour notre avenir à tous

    Personnellement, je considère l’énergie nucléaire comme un mal nécessaire mais en aucun cas comme une solution pour l’avenir. Il y a bien longtemps (plus de 20 ans) que les budgets pour la recherche sur des alternatives énergétiques auraient du être prioritaires et que les politiques énergétiques de la France auraient dû être plus ouvertes.

    Ce que ne dit pas non plus le lobby pro nucléaire (à part que l’environnement ça commence à bien faire) C’est qu’en France, nos supers techniciens expert en sûreté n’ont pas encore réussi à "déconstruire" complètement une centrale nucléaire même celle en arrêt depuis plus de 20 ans. Le pire étant qu’ils n’en sont qu’à la découverte du comment faire et que cela coûtera surement plus cher que les coûts de construction et d’exploitation réunis. Rien que cela aurait du faire que ce programme s’arrête de lui-même.

    Au plaisir d’échanger

    18.03 à 07h08 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
    Terra eco
    Terra eco
publicité
2
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas