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Des tubes pour nourrir la ville

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Une bande d’ingénieurs planche depuis des années sur Foodtubes : un réseau de circulation de nos aliments via des pneumatiques souterrains. Un test grandeur nature pourrait voir le jour près de Londres.

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  • J’ai lu avec grand intérêt cet article sur la remise au goût du jour du transport pneumatique. Il est effectivement moins question d’innovation technologie que d’innovation sociétale pour la cas. Je vous propose d’aller un peu plus loin dans la démarche "pneumatique" ; pour tout organisme l’apport de nourriture et d’énergie est vital, n’oublions pas cependant l’élimination des produits non utilisables, les déchets.
    A ce titre les systèmes de collecte souterraine, par voie pneumatique, des des déchets urbains pourraient également répondre aux questions de développement durable des grandes agglomérations.
    Imaginez une ville où la valse matinale des camions poubelles aurait disparu et aurait emporté avec elle son lot d’embouteillages, de pollution, de nuisances sonores et olfactives. Où les bacs à ordure n’encombreraient plus les trottoirs. Une ville où, après le tout à l’égout, serait venue l’ère de l’évacuation automatisée des ordures ménagères par le sous-sol.
    Cette ville existe, il y en a une centaine d’exemplaires à travers le monde, de Stockholm à Taiwan en passant par Lisbonne, Séville, Barcelone, Copenhague. Dans ces métropoles, des quartiers entiers (le plus souvent de nouvelles zones résidentielles ou des centres villes historiques) ont été équipés avec la technologie de la collecte pneumatique par voie souterraine.
    Il y a 40 ans en Suède, la recherche de solutions alternatives à la collecte des ordures en zones résidentielles est devenue un véritable enjeu socio-économique. Il était impossible d’améliorer les aspects hygiéniques et environnementaux de la collecte conventionnelle, ni de contrôler la hausse continuelle des coûts. Il fallait aussi répondre à la nécessité de réduire les dépenses dues aux forts taux d’accidents du travail de cette catégorie socioprofessionnelle.

    Pour répondre à ces demandes, des travaux ont été conduits pour développer un système de collecte automatique permettant de transporter pneumatiquement les déchets par des canalisations souterraines depuis le lieu d’origine jusqu’au lieu de regroupement ou d’élimination finale.

    Depuis des siècles la façon de collecter les ordures ménagères et les déchets urbains n’a pas changée. De la charrue tirée par un homme, puis par un cheval et maintenant par un véhicule motorisé, il peut être trivial d’affirmer que l’outil de collecte est identique à l’exception de son empreinte environnementale.
    Pourrions nous nous passer actuellement du tout à l’égout et de nos réseaux d’assainissement ? Quels sauts technologiques, financiers et culturels ont été nécessaires pour voir l’avènement du premier réseau de canalisations d’évacuation souterrain ?
    La gestion des déchets urbains, de la collecte au traitement, sera un des principaux axes d’amélioration de ce siècle. Par obligation certes, il faudra le prendre en compte et y porter beaucoup d’attention.

    Trop peu considéré par le passé le déchet urbain est sur le point de prendre une place de choix au sein de la société du XXIe siècle ; notons que son importance, par sa capacité de nuisances, a été reconnue au moyen âge alors que les populations se concentraient autour des châteaux. A l’époque il s’agissait de salubrité.

    Quelques siècles plus tard, le déchet a changé en qualité et en quantité. Il n’est nullement question ici d’alarmisme ou de catastrophisme. Il semble pourtant que l’histoire et l’évolution des sociétés se répètent de façon cyclique. Cependant, l’échelle n’est plus la même. Elle est la nouvelle donnée à prendre en compte. Le monde industrialisé a finalement pris acte des avertissements de ses experts. Quels seront les palliatifs et les actions préventives ?

    Cycle logique, nouvelle philosophie ou vision de l’humanité, soyons assurés que notre civilisation n’a pas été habituée à considérer avec intérêt ses propres déchets. L’homme du XXIe siècle va devoir changer, les échéances qui l’attendent peuvent ne pas lui laisser le choix.

    13.03 à 12h20 - Répondre - Alerter
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