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Indicateurs de Développement Durable

SAFE, un nouvel indicateur de soutenabilité

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Des chercheurs grecs ont mis au point une remarquable méthode pour mesurer la durabilité du développement économique. Mais peut-on comparer la sauvegarde d’une espèce animale à la représentativité des femmes aux postes à responsabilité ?

8 commentaires
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  • Pour info, d’autres classements avec des résultats assez différents :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Happy_...

    http://en.wikipedia.org/wiki/Satisf...

    Ca vaut ce que ça vaut, je considère ça comme un témoignage de la diversité de la notion de progrès !

    23.02 à 09h02 - Répondre - Alerter
  • Nous allons vers une crise énergétique, climatique, de la biodiversité, de l’accès aux ressources en eau, de la dissémination de substances chimiques aux conséquences mal connues etc. Je crois qu’il sera bien difficile de surmonter ces défis en essayant de les distinguer pour établir des priorités, ou encore en établissant des indicateurs globaux. Je pense plutôt que cette crise écologique sans précédent remet en cause certains fondements de nos sociétés modernes, que je fais remonter à la Renaissance et à la pensée des Lumières. Elle trouve ses principaux ingrédients dans la "pensée technique" (voir notamment la philosophie de Martin Heidegger) : la croyance dans le fait que la science permet à l’homme de dominer la nature, la volonté de tout mesurer, quantifier, optimiser, rationnaliser etc. Je crains que nous ne puissions trouver de solution qui ne remette en cause la portée donnée à ces principes. En ce sens, SAFE ne me semble pas s’inscrire dans la rupture qui me paraît nécessaire.

    21.02 à 21h49 - Répondre - Alerter
    • Effectivement, de tels indicateurs proposent de faire avancer le débat, d’améliorer le système tout en conservant l’économie de marché.

      23.02 à 08h44 - Répondre - Alerter
      • Je ne vois pas d’alternative crédible à l’économie de marché. Je ne pense pas que ce soit la question.
        Pour tous les aspects sociaux, je trouve qu’on s’en est plutôt bien sorti jusque là par la réglementation. Reste à attendre une éventuelle convergence des pays en développement.
        Mais pour les aspects environnementaux, je crois qu’il y a une réflexion profonde à mener sur l’étendue de nos besoins. La science économique considère qu’ils sont potentiellement illimités et je crois que c’est une erreur. Quelque-soient les indicateurs, on ne peut pas produire toujours plus dans un monde fini (désolé pour le slogan facile). Il va bien falloir un jour réorienter notre satisfaction sur autre chose que la sphère monétaire.
        Je mise beaucoup d’espoir sur les "Tradable Energy Quotas" car en plafonnant nos ressources énergétiques (et les émissions de GES), on limite indirectement les extractions et les transformations de matières premières ainsi que nos besoins de logement ou de transport et donc l’artificialisation des espaces.
        Mais pondérer des degrés de température globale, des espèces et des pollutions locales ne me paraît pas d’une grande aide. Rien de tout cela n’a de prix et ça me paraît difficile d’en donner un.

        23.02 à 17h18 - Répondre - Alerter
        • Tout-à-fait d’accord, les indicateurs monétaires se heurtent à la difficulté de tout monétariser, la solution n’a pas encore été trouvée...D’où l’utilité de toujours et encore chercher ;-) Toutefois, les économistes ne considèrent pas tous les ressources naturelles comme infinies, et ils s’intéressent à la question de la soutenabilité de l’économie, un débat ayant notamment lieu entre soutenabilité faible (les différentes formes de capitaux sont substituables) et soutenabilité forte (on ne peut substituer le capital naturel). Le rapport de la commission Stiglitz évoquait notamment la possibilité d’établir des seuils pour certains indicateurs environnementaux qu’ils proposaient dans un tableau de bord évaluant la richesse "réelle" d’un pays...

          23.02 à 17h32 - Répondre - Alerter
  • Mouais je suis pas sûr que si tout le monde vivait comme des Suisses le monde humain serait soutenable et pacifiste...

    Raisonner à l’échelle d’un état, est-ce que cela a finalement un sens quand on voit que les gouvernements nationaux n’ont quasiment aucune liberté d’action ?

    Au delà de classer les pays dans un ordre forcément subjectif (qui dépend de la pondération ou de la manière de normaliser les indicateurs), il y a pour moi deux problématiques :
    - Au niveau ’local’ : une action améliore-t-elle l’impact environnemental, social et économique, en comparaison avec une alternative ? (analyse comparative de scénarios)
    - Au niveau global : quel paradigme économique adopter (en tant que moteur de la société) pour orienter les décisions vers une meilleure prise en compte des ’externalités’ sociales et environnementales.

    En tout cas, c’est bien merci les chercheurs de faire avancer les débats. Ce qu’il y a de positif n’est peut-être pas l’indicateur final agrégé mais la liste d’indicateurs pris en compte ?

    21.02 à 14h59 - Répondre - Alerter
    • Merci Damien pour ce commentaire, je te suis totalement.

      Les classements issus d’indices composites représentent l’énorme limite de leur pondération, normalisation et autre imbrication, je compte d’ailleurs faire un post là dessus. C’est plus que critiquable, et ça révèle parfois un biais idéologique. Cependant, force est de constater que ce sont souvent les mêmes pays qui se retrouvent bien classés... En tous cas, le méthodologie dites des tableaux de bord, liste d’indicateurs donc, me parait personnellement la plus robuste et pertinente, mais néanmoins absconse.

      Ensuite, il est clair que le problématique, sous certains aspects, comme celui du rechauffement climatique, doit etre considérée globalement, à l’échelle du monde, et nécessite la collaboration de tous les pays... Pour d’autres, notamment les aspects liés au bien-être, aux modes de consommations, etc. il me semble que c’est bien le niveau local qui est pertinent pour agir.

      Bien à toi,

      Anne

      23.02 à 08h42 - Répondre - Alerter
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