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Énergie

Gaz de schiste : « Terra eco » ouvre le débat public, avec vous

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Faut-il exploiter les gaz de schiste ? Et si oui, à quelles conditions ? Quoi ? l’État ne vous a pas demandé votre avis ? C’est le moment de le donner ! « Terra eco » vous ouvre ses colonnes.

35 commentaires
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  • Bonjour,

    je me pose une question primordiale : a-t-on besoin de ces gaz ? A quoi servira-t-il ? N’a-t-on pas suffisamment d’énergie à disposition ?
    Ca me semble essentielle d’y répondre, avant de rappeler que les risques environnementaux ne sont plus à démontrer (risques de contamination de la nappe phréatique, émission de méthane, utilisation massive de l’eau).
    Ici, à Québec, les habitants, au courant de la façon dont se fait l’exploitation aux Etats-Unis, sont en train de bloquer l’exploitation au Québec et il est fort probable qu’ils y parviennent (avec l’appui de la communauté scientifique). Prenons exemple.

    Et puis j’en profite pour vous suggérer cet article, issu de mon blog : http://www.terra-economica.info/Les...

    Merci pour cette initiative intéressante,

    Benjamin

    7.02 à 19h08 - Répondre - Alerter
  • En cas de consultation, j’aurais répondu non.

    Il suffit de voir comment se passe l’exploitation aux USA pour comprendre que c’est tout sauf une bonne idée. Un même investissement dans les Négawatts serait bien meilleur et plus profitable pour la quasi unanimité de la population mondiale. Restent la fraction ultraminoritaire d’accros aux profits financiers (et dont nos gouvernants sont les marionnettes) qui n’y trouveraient pas leur comptes.

    Nous n’allons pas sucider nos paysages et nos autres activités pour les caprices mortiféres de ces criminels !

    8.02 à 08h28 - Répondre - Alerter
  • Pour quelle raison l’Etat se précipite sur les gaz de schiste au moment où il juge plus utile de"suspendre" le photovoltaïque ? pourquoi ne pas exploiter d’abord toutes les possibilités des énergies renouvelables (éolien et solaire, notamment) ? C’est vrai qu’un champ d’éoliennes n’est pas esthétique pour tout le monde, mais quand on les enlèvera, que restera-t-il : une trace de béton, peut-être plus, je ne suis pas spécialiste...Mais des puits de gaz ....qui vont pomper des milliers, des millions de litres d’eau au moment où cette ressource se raréfie, eau polluée qu’il va falloir stocker.... un sous-sol pourri par les explosions et les produits chimiques....des paysages à jamais défigurés...A ma connaissance, il ne peut même pas y avoir l’alibi de la création d’emploi........Pourquoi et par quel hasard quand il s’agit de multinationales, arrivent-elles toujours à leurs fins et dans l’opacité alors que des plus petites entreprises qui voudraient faire du propre se font "baiser" par le pouvoir en place ? (le plus gros fabricant français de cellules photovoltaïques, filiale d’un groupe canadien, licencie plus vite et plus que prévu suite à la "suspension" du photovoltaïque ... ) collusion, financement de campagne, conflits d’intérêts ? Quelle définition Jean-Louis Borloo donne-t-il de l’expression "protection de l’environnement " pour avoir signé en catimini ces décrets ?
    De toute façon, nous sommes arrivés à un point où il faut aussi et prioritairement revoir nos modes de vie et trouver les moyens, chacun à notre niveau, pour diminuer notre consommation d’énergie. Ce n’est pas un pensum, c’est pour l’avenir et en plus, c’est une démarche intéressante....
    Dans tous les cas, avant de dire oui aux gaz de schiste, allez faire un tour en Alberta voir ce que fait l’exploitation des sables bitumeux : au niveau de l’eau, des rivières et de la santé des populations....

    8.02 à 10h18 - Répondre - Alerter
  • Il semble incompréhensible, au vu de ce qui se passe déjà au canada, que l’on envisage de suivre le même chemin ! comment imaginer que l’on va ruiner les réserves d’eau, polluer les sols et détruire les paysages de ces belles régions parce que l’on est incapable de réduire notre consommation ? Pourquoi tant de haine contre les éoliennes et le solaire qui eux, ne laissent pas autant de destruction derrière eux. Juste une affaire de gros sous ? pour toujours les mêmes ???? On ne parle pas des transports incessants de poids lourds qui vont traverser les dites régions.
    Mobilisons nous et changeons nos comportements. Je n’habite pas les régions concernées mais j’espère que les locaux vont se soulever en masse et je ne comprends pas du tout comment, dans un pays soi disant démocratique, les personnes concernées n’ont pas été informées ni concertées plus tôt ????

    8.02 à 10h51 - Répondre - Alerter
  • Combien de sujets sur lesquels la démocratie semble totalement oubliée ?

    Quelques exemples : les OGM, la chasse,les investissements hasardeux des banques,l’environnement en général, l’agriculture,la santé, bref, le pouvoir est à l’argent quoique nos dirigeants nous en disent......

    Combien de responsables de scandales ont payé leur délinquance ou crime, la liste est bien courte, c’est le moins que l’on puisse en dire.

    Et pourtant les cas scandaleux récents ne manquent pas, l’actualité en témoigne tous les jours.

    8.02 à 11h18 - Répondre - Alerter
  • L’exploitation de ces gaz ne peut pas se faire, du moins dans l’état actuel des technologies, sans destruction irréversible des sites de forage et pollution irréversible des aquifères. Je suis donc totalement opposée à l’exploration et à l’exploitation. Par ailleurs, il faut développer des énergies renouvelables, et parallèlement, travailler activement à réduire le gaspillage d’énergie.

    8.02 à 12h03 - Répondre - Alerter
  • Allez faire un tour sur le site de Fabrice Nicolino.
    http://fabrice-nicolino.com/index.php

    8.02 à 12h08 - Répondre - Alerter
  • que les permis soient accordés ou non, que l’exploitation ait lieu ou non, le simple fait d’annoncer que de substantielles réserves d’hydrocarbures existent dans le sous-sol français ne pourra que raviver le sentiment général du "alors c’est bon, continuons à consommer les yeux fermés".

    Je suis extrêmement pessimiste suite à ces nouvelles de voir une large frange de la population accepter de faire des efforts pour réduire leur impact environnemental sachant qu’une solution existe potentiellement dans notre sous sol : on vient de leur proposer le chemin du moindre effort.

    Alors, oui, je soutiens tous les acteurs qui s’opposeront fortement à l’exploitation de ces gaz notamment pour en interdire leur exploitation et dégonfler cette baudruche énergétique sous-disant miracle.

    @Butterfly : je recommande effectivement fortement la vision du documentaire Gasland qui est COMPLETEMENT EDIFIANT : j’ai enchaîné les épisodes avec des yeux ronds.

    L’enjeu c’est précisément de protéger nos écosystèmes, pas de les détuire, même au nom de la sacrosainte indépendance énergétique. ceci requiert une intelligence et un effort collectif, bref l’anti-thèse de ce que nous proposent les Gazde schiste.

    See U soon.

    FredO

    8.02 à 13h22 - Répondre - Alerter
  • A lecture des articles sur le sujet, le projet fait plutôt froid dans le dos.

    Il est grand temps que nos sociétés abordent les problématiques énergétiques sous un angle nouveau : éviter les gâchis et favoriser ce qui génère le moins de déchets.

    J’espère que le débat ne se refermera pas suite à l’action d’un obscur lobby gazo-pétrolier.

    Bravo à votre journal !

    8.02 à 19h15 - Répondre - Alerter
  • J’espère que cette exploitation de gaz de schiste ne se fera pas, car elle serait très polluante pour les nappes phréatiques.

    On a déjà commis l’erreur du tout pétrole, puis du tout nucléaire (avec tous les risques de pollution radioactive et le problème des déchets, dont on ne sait que faire).

    Quand est-ce que la France se décidera enfin d’exploiter son potentiel d’énergie renouvelable ?
    Energie inépuisable, non polluante, gratuite et créatrice d’emplois.

    9.02 à 10h09 - Répondre - Alerter
  • La réponse est dans la question.

    Selon une étude préliminaire réalisée, dans l’État de New York, par l’équipe scientifique du Pr Robert HOWART de l’Université Cornell (spécialiste en écologie et en biologie environnementale), les conséquences écologiques liées à l’exploitation du gaz de schiste ne sont guère réjouissantes. En comptabilisant l’ensemble des émissions se produisant au niveau des différentes étapes du processus d’extraction du méthane de schiste (exploration, forages…, transports divers), celles liées à la combustion de ce gaz, celles résultant des fuites présentes tout au long du procédé, la filière du gaz de schiste se révèlerait, sur le plan climatique, aussi polluante et néfaste que le charbon, la pire des énergies fossiles en ce domaine… Sans parler des dégâts environnementaux localement envisageables, tant au niveau des paysages que des besoins colossaux en eau, des norias de camions, de la pollution des nappes phréatiques par diverses substances chimiques…

    Mais le monde de l’industrie trépigne déjà de jubilation… jusqu’à l’hébétude : grâce au gaz de schiste (shale gas) les réserves mondiales de gaz s’accroîtront d’autant. Pour le cas français, les gisements repérés dans le sud de la France (Languedoc-Roussillon) renfermeraient 2 380 milliards de mètres cubes (50 ans de la consommation nationale de gaz à son niveau actuel !) de quoi réduire la forte dépendance énergétique du pays. De belles perspectives pour envisager une poursuite voire une intensification de la mise à sac de la planète.

    Nul doute que les émissions de gaz à effet de serre ont de beaux jours devant elles… tandis que la conversion, pourtant urgentissime, à une économie peu carbonée, aux économies d’énergies et aux énergies renouvelables sera retardée d’autant. Si l’on considère l’impact sur 100 ans, le méthane contenu dans le gaz de schiste, a un PRG (Pouvoir de réchauffement Global) 23 fois plus « efficace » que le CO2 en termes d’effet de serre. Mais, selon le rapport du GIEC, à un horizon de 20 ans (période plus en adéquation avec la durée de vie des puits de gaz de schiste), son PRG est 72 fois supérieur à celui du CO2. Peut-on sérieusement penser, dans ces conditions, limiter la hausse du réchauffement planétaire à 2°C ? C’est vraisemblablement la raison pour laquelle certains, à Cancun (par « réalisme » ?), manifestèrent leur préférence pour une adaptation de la planète au changement climatique plutôt que de s’obstiner (par « utopie » ?) à vouloir poursuivre la lutte en vue d’éviter la crise écologique…

    Alors, faut-il exploiter le gaz de schiste ? Vu les informations précédentes, et sauf à s’entêter, malgré leurs inconvénients majeurs, en faveur des énergies fossiles, la réponse est dans la question !!!

    9.02 à 10h57 - Répondre - Alerter
    • Allez, je me lance, je fais l’avocat du diable :

      L’étude de l’université de Cornell qui estime que les gaz de schiste ont le même impact CO2 que le charbon est très contestable pour plusieurs raisons :
      - la principale raison est la prise en compte d’un PRG (pouvoir de réchauffement global) de 72 pour le méthane (issu des fuites) et non de 25. En effet, sur un horizon 20 ans, le méthane est 72 fois plus réchauffant que le CO2. Cependant, dans toutes les études bilan carbone (méthode ademe) / analyse de cycle de vie, l’impact sur le réchauffement climatique est calculé sur 100 ans et le PRG à utiliser pour le méthane est de 25.
      - si on part sur cette hypothèse d’un PRG de 25, la différence entre le gaz conventionnel et le gaz non conventionnel devient nettement plus faible. Les seules différences proviennent de procédés de procédés d’extraction un peu plus énergivores pour les gaz de schiste mais sur l’ensemble du cycle de vie, on parle de +5% d’émission de gaz à effet de serre à tout casser (source : rapport Tyndall).

      Une question intéressante, pour laquelle je n’ai pas de réponse, serait de savoir si les fuites sont plus importantes dans le cas d’une extraction de gaz de schiste que pour une extraction de gaz conventionnel (en particulier les bulles qu’on voit sortir du sol, dans le film gasland par exemple) mais tant que ces fuites n’ont pas été quantifiées sérieusement, il n’y a pas de raison de penser que le gaz de schiste aurait un bilan carbone significativement plus important que le gaz conventionnel. Pour info, l’étude Cornell prend un taux de fuite de 1,5 %, identique à ce qui est pris dans la méthode bilan carbone.

      Sur cette base, sachant que le gaz émet deux fois moins de CO2 que le charbon et que le charbon représente encore 40 % de la production d’électricité mondiale, si on développe plus le gaz (notamment via les gaz de schiste) et qu’on ferme des centrales à charbon, oui on lutte contre le réchauffement climatique avec le gaz.

      Evidemment en France ça ne marche pas puisqu’on a le nucléaire qui n’émet pas de CO2. Après est ce que c’est mieux des déchets nucléaires que des émissions de gaz à effet de serre, je me pose encore la question.

      Alors oui, pour les gaz de schiste, on manque d’information sur les pollutions dans les nappes phréatiques. Je veux bien l’entendre mais je serai curieux de voir des chiffres de pollution par rapport à d’autres industries. Est ce que c’est vraiment si la catastrophe que ça ?

      Enfin, j’entends bien les arguments à base d’efficacité énergétique et énergie renouvelable : 100 % d’accord, c’est mieux d’un point de vue environnemental mais j’ai le sentiment que ça ne suffira pas tout seul à résoudre la crise climatique étant donné les problématiques de coûts et d’inertie qu’on a sur ces sujets.

      11.02 à 13h36 - Répondre - Alerter
      • J’en profite pour rajouter un petit complément.

        Sur mon dernier point concernant l’efficacité énergétique, ça m’a fait bien rire de voir une publicité pour des vacances en martinique sur le site de Terra Eco. C’est typiquement le type de vacances qui sont franchement incompatibles avec un futur sobre en énergie.

        11.02 à 13h46 - Répondre - Alerter
      • Bob,

        tu as raison je pense, le GDS n’aura pas un bilan carbone immonde, pour la bonne et simple raison que les fuites de CH4 sont à mon avis difficilement mesurables (qui du CH4 dissous dans l’eau, cf GASLAND) et que, de surcroît, le gaz collecté sera transformé en CO2 comme toute énergie fossile additionnelle (qui seraz, à n’en pas douter, le premier souci du point de vue GES : une énergie polluante mais relativement bon marché et locale)

        A mes yeux le souci MAJEUR DES GDS réside surtout dans :
        - La mise à disposition d’énergie fossile additionnelle qui va couper tous les efforts de réduction des gaspillages et d’efficacité énergétique qui auraient pu revenir à l’avant de la scène si l’énergie voyait son prix croître inéluctablement
        - Des impacts environnementaux (sols, eau, biodiversité, paysages) atroces à proximité des puits de forage et dans un rayon relativement important de ceux ci pour les impacts indirects (pollution des eaux de rivière, des eaux souterraines etc)

        Alors, OUI, informons nous mais évitons des raccourcis trop rapides sur le monocritère GES

        FreDO, qui dans la vraie vie est consultant GEs, entr’autre

        15.02 à 00h00 - Répondre - Alerter
      • bonjour
        pour comparer l’impact des gaz de schiste, je ne comprends pas l’entêtement que nous avons à présenter notre particularité française de la filière nucléaire , comme n’émettant pas de CO2 ?!
        quant est ce que nos médias,nos politiques seront objectifs surc ette question ? (les industriels , ne rêvons pas)
        de l’extraction du minerai , sa concentration, son transport en france, son enrichissement, son inclusion dans du combustible exploitable en centrale, la constructiond ela centrale, son exploitation.... l’évacuation de sdéchets, leur "traitement" ......
        tou cela oblige à regarder au delà du simple panache de vapeur sortant des aéroréfrigérants
        tout comme pour la filière automobile , le bilan carbone d’une voiture ne peut se résumer au rejet au pot d’échappement
        le bilan CO2 de la filière nucléaire est important et demanderait des résultats objectifs au lieu de caricaturer snas arrêts en "énergie faiblement carbonnée"
        quant aux gaz de schiste , la plus grosse abérration est aussi de se limiter aux techniques d’exploration et d’exploitation propres ?
        il suffit de rappeler que la finalité est de bruler du méthane donc de produire encore et toujours du CO2 , non ?

        15.02 à 11h19 - Répondre - Alerter
        • PATISA,

          Je n’ai plus les références sous la main, mais plusieurs études ont été menées sur l’impact C de la filière nucléaire : De très faible (si portée par un gouvernement) à horrible (si commandée par greenpeace).
          Tous les intervenants sont des universités (à priori irréprochables ?)

          SI je remet la main sur les liens je les posterai ici

          A+
          freDO

          18.02 à 17h31 - Répondre - Alerter
  • Retrouvez toute l’actualité des gaz et huiles de schiste sur le portail d’information mis en place par CAP21 : www.deleaudanslegaz.com
    Nous constatons une forte mobilisation sur le terrain. Hier soir, j’animais une réunion d’information à Château-Thierry avec François Veillerette, la salle était comble et les inquiétudes nombreuses par rapport aux autorisations d’exploration déjà délivrées.
    Ne relâchons pas la pression !
    Eric Delhaye
    Président délégué de CAP21

    9.02 à 15h12 - Répondre - Alerter
  • L’exploitation des gaz de schiste fait tout bonnement froid dans le dos, quand on voit les degats que cela generent ! A la lecture de votre article, on mesure les consequences environnementales et humaines... Et on imagine sans mal ce que cela pourrait donner, comme dans un mauvais film de science fiction (deja trop proche de nous), des forages partout qui puiseraient les ressources de la Terre sans fin... MAIS POURQUOI FAIRE ????? Les hommes sont devenus fous :(
    Quelle planète pour nos enfants ?!!!!
    NON aux gaz de schiste

    10.02 à 11h20 - Répondre - Alerter
  • On ne peut pas être contre comme ça, par principe. La recherche de nouvelles sources d’énergie est pertinente et justifiée. Pour la majorité nous ne sommes pas des spécialistes mais il semble raisonnable de demander à ceux qui le sont et qui ne sont pas en conflits d’intérêt avec les entreprises et institutions concernées de nous éclairer sur les conséquences à court, moyen et long terme de ce choix énergétique (comme pour les OGM mais c’est un autre débat). Et il semble que, au vu de ce qui existe déjà aux Etats-Unis et au Canada, cela ait des répercussions catastrophiques sur l’environnement concernant notamment la pollution des nappes d’eau profondes, défiguration du paysage par le mitage en surface, pour un rendement somme toute assez faible. Ce qui est choquant, encore une fois (et là cela rejoint les OGM) c’est que les citoyens - responsables - que nous sommes n’aient été informé que par des lanceurs d’alerte, en ayant la désagréable impression d’être considérés comme irresponsables. Nous voulons savoir et participer à notre destin collectif autrement que par procuration, les enquêtes d’utilité publique servent à cela, entre autre. Donc, en l’état actuel des choses, je suis contre ce projet et pour la suspension immédiate - voire définitive selon les rapports indépendants d’expertise - des procédures en cours.

    11.02 à 10h35 - Répondre - Alerter
    • Je partage entièrement l’avis d’Eric. Des spécialistes devrait nous éclairer sur ce sujet.
      Mais surtout le sujet devrait être présent dans la sphère publique !
      Comment est-il possible que je n’entende parler d’un sujet d’une telle ampleur, et déjà largement avancé que par le biais de Terra Eco ?
      pourquoi ce sujet n’est-il pas porté en avant par les médias ?
      vu le nombre de fois où l’on se retrouve avec des sujets ’bouche-trous’, meme si l’écologie n’a plus le vent en poupe depuis la crise, ce sujet concerne tout les français et non les ’Verts’.
      Je suis choquée !

      14.02 à 20h49 - Répondre - Alerter
      • Le code minier français est en train de changer par ordonnance prise sur le fondement de la loi du 12 mai 2009 de simplification et de clarification du droit et d’allègement des procédures (article 139 sur 140). Quel sens donner à l’ordonnance du 20 janvier 2011 ?
        En effet, il ne s’agit pas seulement d’écologie. Qui a le droit de gérer le sous-sol, sous quelles conditions ? Qui a le droit d’intervenir en surface sur des espaces classés parcs régionaux, nationaux, sur des terrains privés ou communaux ?
        Les lois ne changent pas du jour au lendemain. Nous ne sommes pas réellement informés. Faut-il lire régulièrement le journal officiel ?
        Sur le site du ministère du développement durable, on peut trouver la procédure pour déposer un permis d’exploration minière. Ces demandes passent par les DREAL qui doivent informer les populations locales. Pourquoi les maires des communes concernées n’étaient-ils par au courant ?

        18.02 à 12h22 - Répondre - Alerter
  • Il n’y a pas seulement la risque de pollution des eaux, etc. Le gaz c’est du CO2 pas encore brulee. Il y a des gens qui nous font croire que extraire le gaz, c’est reduire les emissions de CO2, parce-que ca produit moins que bruler du charbon. Sauf, le charbon qui n’est pas brulee a cause du gaz brulee a la place, bien, il va forcement etre brulee ailleurs. Le regle, c’est assez simple : les emissions du CO2 sur la terre sont egal aux produits fossiles exrait du terre. Laissons donc le gaz la ou il est pour faire notre part contre le rechauffement climatique.

    11.02 à 15h20 - Répondre - Alerter
  • Le débat du gaz de schiste n’est pas que écologique, mais touche aussi à l’éthique et au modèle profond de la société ; Il ne s’agit pas de dire "c’est" ou "ce n’est pas" écologique, au sens environnemental du terme, mais est-ce écologique à tous points de vue ?
    à chaque fois que les lobbies entreprennent quelque chose, le citoyen est laissé pour compte, et les inconvénients tant économiques que de santé, sont totalement passé à la trappe, le droit de parole n’existe pas, et le droit de défense encore moins....
    et cela devient véritablement choquant...

    http://lejour-et-lanuit.over-blog.c...

    14.02 à 23h10 - Répondre - Alerter
  • Merci Fredo pour ta réponse. Une petite réaction :
    "A mes yeux le souci MAJEUR DES GDS réside surtout dans :
    - La mise à disposition d’énergie fossile additionnelle qui va couper tous les efforts de réduction des gaspillages et d’efficacité énergétique qui auraient pu revenir à l’avant de la scène si l’énergie voyait son prix croître inéluctablement"

    -> c’est l’argument du rapport Tyndall. Je pense qu’on pourrait répondre en disant que si on se force à remplacer le charbon par du gaz (exemple un moratoire sur les centrales charbon) alors ça vaut le coup d’aller vers les gaz de schiste. En d’autres termes, on ferait mieux de s’acharner sur le charbon que sur les gaz de schiste, en tout cas sur l’aspect carbone. Ceci est vrai si le gaz a effectivement un impact CO2 meilleur que le charbon ce qu’une mise à jour de l’étude de l’université de Cornell remet en cause. Il faut attendre que les chiffres soient confirmés mais si c’est vrai, ça peut être un sacré coup dur pour les gaz de schiste mais aussi les gaz conventionnels.

    "- Des impacts environnementaux (sols, eau, biodiversité, paysages) atroces à proximité des puits de forage et dans un rayon relativement important de ceux ci pour les impacts indirects (pollution des eaux de rivière, des eaux souterraines etc)" -> je suis d’accord mais tous les modes de production d’énergie, y compris les énergies renouvelables, posent aussi ce genre de problème dans des proportions différentes selon les énergies. Je serai curieux du réelle quantification sur ces différents impacts par rapport à d’autres modes de production dans une approche cycle de vie.

    Certes il ne faut pas être mono-critère CO2, n’empêchent que le CO2 a potentiellement tellement d’impact sur tout le reste (eau, biodiversité etc...) que, à mon sens, ça justifie de lui accorder une importance prédominante.

    16.02 à 15h26 - Répondre - Alerter
    • Bob,

      visiblement l’actualisation du rapport cornell confirme que les GDS sont au moins aussi pourris en matière de GES que le charbon.
      La situation est évidemment compliquée, puisque les 2 posent de graves problèmes pour les GES en particulier et l’environnement en général.

      Les GDS semblent mieux distribués que le charbon, notamment pour ce qui concerne le potentiel européen.
      Les USA pourront encore soutenir leur mode de vie actuel avec leurs réserves de charbon (importantes) et les GDS (en exploitation)

      Par contre pour l’UE, la situation est tout autre : nous sommes le continent au monde qui a le plus mauvais ratio (Réserves d’énergie disponibles) / (consommation annuelle).

      C’est pour cette raison que l’UE tente par tous les moyens d’imposer l’efficacité énergétique et les réductions de GES depuis les années 1990. sans succès véritable pour le moment.

      L’idée dexploiter une source d’énergie "miracle", disponible" et aux coûts d’extraction compatibles avec un baril à 100$ pourrait pousserr nos édiles politiques, qui raisonnent à 10 ans max (2 mandats), de rattrapper leur retard sur le reste du monde (qui tous ont accès à une ou plusieurs sources d’énergie)....

      au delà de la comptabilité Carbone ou environnementale, je suis réellement inquiet.

      FreDO

      18.02 à 17h45 - Répondre - Alerter
  • Comme promis, 2 papiers sur les réserves mondiales de gaz de schiste

    http://www.worldenergy.ch/file/Welt...

    http://campus.hesge.ch/commodity_tr...

    Les réserves mondiales représenteraient 3 x le volume des réserves en gaz conventionnel —> 180 années de consommation (à consommation constante of course, puisqu’il reste pour 60 ans de gaz). Même à supposer que l’on bascule 50% du pétrole vers le gaz (ce qui n’arrivera probablement pas en raison du plus faible côut du charbon), il y aurait encore pour 90 années de consommation environ( à la grosse louche).

    C’est la m....

    FreDO

    18.02 à 18h17 - Répondre - Alerter
    • En Europe occidentale, on parle de 16 TM3 de réserves de gaz de schiste

      1 TM3 = 900 MTep et l’UE 27 consomme 450 MTep par an de gaz naturel
      voir ici pour le lien

      Les GDS pourraient par conséquent approvisionner l’europe occidentale, qui n’a plus de réserves ou presque, pendant 32 ans si tout le potentiel est exploité....

      Si ces GDS sont utilisés par Pays, là où ils existent, c’est encore plus pire :

      La France consomme environ 45 MTEP de Gaz naturel par an.
      Si on suppose qu’elle dispose de 50% des réserves de GDS en europe occidentale (ce qui semble être peu), elle aurait pour 160 années de consommation devant elle !!!

      vive la vie, notre futur est assuré ;-) !!!

      18.02 à 18h35 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    je réagis ici en apportant une nouvelle page de lecture (québécoise) sur le sujet : http://www.thenaturalstep.org/en/canada/gaz-de-schiste-et-d-veloppement-durable
    Ce qui m’inquiète le plus, c’est la remarque de Fred’O sur "le chemin de moindre effort". La présentation biaisée qui consiste à sous-entendre que la France peut (ou presque) devenir autonome en énergie peut d’autant plus être entendue que l’extraction des GDS concerne des régions peut être peu fréquentées. Il y a mobilisation locale mais... pour un "parisien", c’est loin, tout ça !!! Et puis, un bout de Larzac en plus ou en moins...

    En lisant (sur les journaux "généralistes") les commentaires dès qu’un article parle d’économie d’énergie, de "finitude du pétrole", etc., je pense que la majorité ne veut rien voir, rien savoir et surtout, surtout, continuer à vivre comme elle vit...

    Inquiétant, oui...

    18.02 à 19h07 - Répondre - Alerter
  • Ce projet va à l’encontre de la vie elle-même et de notre propre évolution, voilà mon avis...

    Voici un lien intéressant du maire d’une commune Ardéchoise :
    Pour ceux qui veulent agir concrètement et simplement, il est possible d’imprimer et d’afficher cet arrêté dans sa propre Mairie ou autre lieux :

    http://www.lablachere.fr/?Gaz-de-schiste

    Egalement "l’appel" d’un élu (Tj d’Ardèche !) :
    http://www.dailymotion.com/video/xh...

    19.02 à 10h58 - Répondre - Alerter
  • Bonjour à tous,
    manifestation nationale samedi 26 février à 14 h à Villeneuve de Berg - Ardèche. Qu’on se le dise. Salutations amicales.

    21.02 à 00h37 - Répondre - Alerter
  • Le principe de précaution a un sens précis. Carbone plus risques d’exploitation considérables, dans des paysages finis et cloisonnés, pour une "indépendance" comprise aléatoirement entre 50 et 130 ans (que valent ces estimations d’ailleurs)...
    Revenons au bon sens : une fois cette durée écoulée, que fait-on dans des paysages désolés ? On part pour le Koweit ? Pour la lune ? Ah mais ce ne sera pas nous ? Excusez-moi, je n’avais pas compris...
    Nous sommes face à la résistance au changement dans le triomphe de la cupidité. Attention aux discours des technocrates sur ces gisements : cessons d’externaliser les coûts. Si le vrai prix du charbon n’est pas celui du marché (voir l’article de Terra Eco), alors quel est le vrai prix du gaz de schiste ? Hallucinant !

    21.02 à 14h05 - Répondre - Alerter
  • Je reviens ici avec une double question sur la consommation de l’eau dans l’exploitation des gaz de schistes...
    J’ai compris que, d’une part, il faut une grande quantité d’eau pour la technique de fracturation et que d’autre art, le risque de pollution des nappes phréatiques n’était pas exclus.

    Comment est gérée cette question de l’eau dans les régions potentiellement concernées ?
    Les organismes de gestion des ressources en eau et de connaissances du milieu aquatique (par exemple, l’ONEMA) ont-ils étudié cette question ? ont-ils été sollicités ?
    Et comment ce problème de l’eau est-il pris en compte dans les phases de pénuries ? Par exemple en Seine-et-Marne (concernée par les projets) il y a déjà (depuis fin avril !) des mesures de restriction de la consommation d’eau. N’y a-t-il pas incohérence ?

    Merci par avance à ceux qui ont des réponses à ces questions...

    5.05 à 11h29 - Répondre - Alerter
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