Le spot ne se limite pas aux consommateurs (ce qu’il aurait du faire) mais vise aussi et surtout les personnes qui en vivent. Et c’est là où le bas blesse. Les personnes travaillant dans les stations services ne cautionnent pas forcément l’industrie pétrolière. Elles ont besoin d’un emploi, d’argent, c’est tout.
Pour aller sur ce terrain, il faut plutôt viser plus haut, du côté des ingénieurs et commerciaux qui eux, ont fait le choix de travailler dans l’industrie pétrolière.
(Re)Commençons par remplacer ces p..... de sacs plastique par des sacs en papier. (Les sacs en plastique étaient censés disparaître en ... trois quatre ans... Vous avez vu quelque chose se passer ?)
Bon d’accord les papeteries polluent... mais on n’en a plus beaucoup en France. Et on pollue les rivières avec bien d’autres choses...
(Re)Fabriquons des vêtements en coton (pur coton), en lin (pur lin), en laine (pure laine) et non plus tous ces tissus synthétiques qui puent au bout d’une heure. (A part les polaires qui recyclent). Ca fera des emplois. Même des emplois de bergers et de tondeurs...
Utilisons des bouteilles en verre, des bocaux, des boîtes en fer, en carton.
Et recyclons ce qu’on jette dans nos poubelles jaunes. (Je serais curieuse de voir ce qu’on en fait... Tri, tri, tri : c’est vite dit...)
Je suis d’accord, le petit pompiste a rarement choisi de vendre du pétrole ! Il le fait par obligation.
Par contre, l’idée de la campagne est intéressante. Elle fera peut-être comprendre aux gens notre degré de dépendance à une drogue qui n’est pas inépuisable.
Et qu’est-ce qu’on fera si l’économie n’est pas prête à faire sans, quand le débit de pétrole baissera chaque année ?
Le pétrole est une drogue : une campagne novatrice de Greenpeace