Travailler moins ? Impensable ? Inévitable ? Dans quel but ? A l’heure d’une nouvelle polémique sur les 35 heures, les lecteurs de « Terra eco » s’emparent de la question.
C’est le titre d’un ouvrage du jeune écrivain Romain Monnery, présenté il y a quelques mois par la rédaction de Terra Eco dans les pages livres du mag papier.
Le héros, 25 ans au compteur de la vie et des études en poche, se demande même à quoi cela sert-il de travailler. Il obtient réponse à sa question dès lors que la réalité matérielle le rattrape au tournant d’un déménagement.
S’enchaîner pour être libéré. Plonger parmi les requins affamés, manquer de s’y noyer puis conquérir le haut du pavé sans jamais renier son originalité (ou presque). Vaste destin que cet espèce d’anti-héros ne manquera pas d’embrasser...
En somme, ce mec a donné un sens à sa vie avec un travail qui peut être n’en a pas (du moins d’un point de vue écologique - il est vendeur de belles caisses), et qu’il n’aimait pas à ses débuts. Cela pourrait risquer de lui jouer des tours, de le mener à décrier les 35 heures. Peut-être. Mais dans tous les cas je m’interroge : faut-il songer à travailler moins ou se débrouiller pour trouver travail à son pied et arrêter de râler ? Je sais, c’est compliqué, et pourtant je rêve d’un juste monde où chacun serait à sa place, exprimerait ses talents cachés. Je le clame haut et fort depuis toute petite : vive les Schtroumpfs ! (avec un peu plus de Schtroumpfettes peut être)
Travailler moins (et gagner moins) ? Vos réactions